Présentation - Âge : 45ans ; Sexe : ♂ ; Orientation sexuelle : Hétérosexuel ; Métier : Ancien Assassin, actuellement en reconversion... ou pas ; Statut au palais : Etranger ;
Origines sociales : Bâtard d'un noble de Lioffel et d'une Birlaise ;
Physique : Du haut de son 1m77, il est de taille moyenne. Brun, il remarque depuis quelques temps maintenant que certaines de ses mèches virent au blanc. Ses yeux noisettes virent au noir quand il est en colère, et quiconque le connait sait qu'il vaut mieux éviter d'en arriver là. Il parait frêle, presque chétif, mais en vérité, il cache juste ce qu'il faut de muscles pour prouver les années d'entrainement qu'il a derrière lui. Malgré ses origines modestes et un mode de vie loin de tout confort, il garde les cheveux courts et bien coiffés ainsi qu'une barbe courte et bien taillée. Question vêtements, le noir est sa couleur. Il est en général bien habillé, et est un habitué des bottes de cuir et de la cape. Une cape qui dissimule son épée sur sa hanche gauche, et sa dague sur sa hanche droite. Son capuchon constamment sur sa tête, on dit que seules ses victimes voient son visage avant de mourir.
Psychologie - Honneur. On ne s'y attendrait pas de la part d'un assassin. Mais là où certains de ses concurrents ont adopté la technique du poison, lui s'y refuse. Il aime à ce que son visage soit la dernière chose que voient ses victimes en mourant. Même s'il y a assez longtemps qu'il n'a pas fait parler de lui pour qu'on chuchote dans les rues que Artémis Entreri n'est plus. Toujours un coup d'avance. Il prévoit toujours deux plans de secours à chacun de ses mouvements. Celui qui pourra se vanter de le piéger ne s'est pas encore montré. Et pourtant, l'âge aidant, son corps commence à le trahir. Sortir par la fenêtre du deuxième étage n'est plus aussi simple qu'avant. Adaptation. S'il a grandi dans un quartier sordide, et a appris à survivre dans des endroits à peu près aussi mal famés, il possède une capacité d'adaptation qui le rend quasiment imperceptible en plein milieu d'une cour royale. Opportuniste. Sa légende est faite depuis près de 20ans, et pourtant, il n'a pas pris la grosse tête pour autant. Bien au contraire. S'il accepte les contrats les plus intéressants, il ne rechigne pas non plus à dérober les bourses de gens trop inattentifs. Entre deux contrats, il faut bien manger. Intelligence. Son cerveau fonctionne mieux que ses articulations. Il sait utiliser les moyens donnés pour mener à bien sa mission, et réfléchit assez avant d'agir pour garder son sang-froid en toute occasion ou presque. Cependant, il vaut mieux ne pas être victime de son courroux, car alors, rien ne vous sauvera. Discipline. Il est le meilleur, et il le sait. Il pourrait se reposer sur ses lauriers. Mais au lieu de cela, il continue à consacrer une partie de ses journées à l'entrainement physique. Pour cela, il préfère la course à l'équitation, l'escalade aux escaliers, ou encore le parkour aux embouteillages. Connu et méconnu. Dans les basses couches de la cité, son nom est une légende. Dans les hautes sphères, il est craint. Pourtant, Entreri met un point d'honneur à dissimuler son identité. La légende est telle que l'homme parvient à passer inaperçu s'il le souhaite, utilisant sa capacité d'adaptation pour se faire. Une légende cependant ternie par l'ancienneté de certains de ses exploits et par l'émergence d'assassins plus jeunes, désireux de le surpasser. Il sait parfaitement que sa tête serait un trophée de choix pour qui voudrait prendre sa place. Solitaire. S'associer est une chose compliquée pour lui. C'est arrivé, à de rares reprises, mais les deux parties n'en sont jamais ressorties indemnes. Dans les débuts, trop sur de l'honneur d'un assassin, il s'est fait doubler. A présent, il se montre rarement partageur. Sa dague sait diviser les parts équitablement... surtout quand il ne reste plus que lui-même avec qui partager les gains. "Toi et moi, associés?" "Il y a juste deux problèmes... Un, je travaille en solo... Deux, tu es mort."
Histoire - Entreri est né dans le pays de Birla, il y a 45ans. Sa mère était une femme simple dont la route croisa celle d'un noble de Lioffel lorsque son groupe s'installa pour la saison à proximité de la frontière. Il lui promit la Lune ou presque, et elle tomba sous le charme. Charme qui fut brisé lorsque l'homme repartit dans son pays natal, la laissant déshonorée et enceinte de son bâtard. Artémis a 5ans lorsque son beau-père entre dans sa vie. Un homme grassement payé par son grand-père pour épouser sa mère. Et qui n'hésitera pas à dire qu'il a fait là une faveur à cette femme à qui il fera subir tous les sévices, étant donné que si lui ne l'avait pas prise, personne n'en aurait voulu. Le gamin subit les violences et les sévices de son beau-père durant plusieurs mois, avant que ne lui vienne l'idée de dissimuler un couteau sous le tas de paille qui devait lui servir de matelas. A l'arrivée de son beau-père, il l'accueillit d'une lame plantée dans son bras avant de déguerpir à toutes jambes à travers le village. Rapidement rattrapé, il fut assommé d'une claque avant de se réveiller dans un endroit qu'il ne connaissait absolument pas.
La petite histoire, c'est que son beau-père avait trouvé le moyen de faire d'une pierre deux coups, en se débarrassant du gamin encombrant et en se faisant de l'argent. En le "plaçant" en servitude. Artémis appellera ça "esclavage" assez rapidement. Enfin, si son premier "patron" fut dur avec lui, le second fut plus facile à supporter. C'est même lui qui lui mis sa première lame dans les mains. Artémis l'en remercia en s'éclipsant, cette même lame passée à la ceinture. Une dague qu'il possède toujours aujourd'hui, d'ailleurs. Si son amour-propre ne l'acceptera sans doute jamais, cet homme fut bien la seule image paternelle qu'il n'eut jamais.
A ce moment là il a 15ans, et il est prêt à prendre sa vie en main. Il n'eut aucun mal à franchir de nouveau la frontière, et après quelques recherches dues à la déficience de ses souvenirs d'enfant, il retrouva son beau-père, qui lui apprit tout sourire la mort de sa "catin de mère" l'année précédente. Si le jeune homme n'appréciait déjà pas beaucoup l'autre, un tel manque de respect envers sa mère le fit voir rouge. Les murs de l'habitation brillaient de la même couleur lorsqu'il en ressortit.
De retour à Lioffel, il trouva rapidement de quoi vivre en se faisant mercenaire. D'abord des missions de petite envergure, telles que rapporter des queues de renard ou des pattes de lièvre. Puis les premiers meurtres, pour lesquels il s'est fait parfois aider, souvent doubler. L'un de ses associés finit par le regretter lorsque sa propre dague finit par se retourner contre lui. Artémis a cela de particulier dans le monde fermé des assassins qu'il s'est forgé tout seul, sans le soutien d'un maitre qu'il aurait surpassé.
Les années ont passé, et de la campagne lointaine, sa réputation se faisant petit à petit l'a conduit à des villes de taille plus importante, jusqu'à la capitale. Il a 25ans lorsqu'il y arrive, et réapprend la modestie face à un monde plus organisé que celui où il a fait ses preuves jusqu'alors. Après les premiers fiascos vinrent les premiers succès, et quelques années plus tard, il est au sommet de son art. Connu des nobles sur lesquels se font ses contrats? Pas le plus important à ses yeux. Connu de ses pairs, une reconnaissance bien supérieure à ses yeux. Que l'on sache qu'il n'y avait pas meilleur que lui ... à la fois une garantie que l'on ne risque pas de le prendre par surprise... et le risque qu'un certain veuille prouver sa valeur en l'assassinant. Un fil sur lequel il a su marcher durant plusieurs années sans en tomber.
Jusqu'à ses 30ans, et qu'il considère aujourd'hui encore comme la plus grande erreur de sa carrière. Sa rencontre avec Amaia, une arnaqueuse de petite envergure qu'il épargna alors qu'elle tentait de l'entourlouper. Tous les hommes ont une faiblesse, et pour lui, ce furent les yeux de cette femme. Ils firent une bonne équipe, pendant un temps, quelques années, jusqu'à ce qu'il manque être tué par le regroupement de certains de ses concurrents directs, désireux de prouver leur valeur en faisant tomber la tête du meilleur. Pire encore, il découvrit que sa compagne avait fourni des informations à ses assaillants. Sans le vouloir, mais ça, il refusa de l'entendre. Faisant irruption dans leur chambre au petit matin, il l'attrapa à la gorge au saut du lit avant de lui faire traverser la fenêtre, fracassant aussi bien le bois que le verre, et laissant Amaia à l'agonie dans la ruelle en dessous. Ce qu'elle est devenue? Il ne s'est jamais posé la question. Ou du moins, refuse de se la poser.
Cette tentative d'assassinat dont il réchappa de justesse et la trahison de la seule personne en qui il avait placé un peu de confiance le mirent à mal. Il décida de revenir aux bases, et quitta la ville un temps, se lançant sur la trace de son passé longtemps rejeté. Il retourna en Birla, suivant la piste de son grand-père. Un homme qui devrait posséder la réponse à la question qu'il ne pourrait plus poser à sa mère. Le nom de son géniteur. Une envie de retrouver ses origines? Pas exactement. Artémis avait encore quelques comptes à régler avec l'homme qui le premier gâcha la vie de sa mère. Il retrouva son aïeul après s'être aventuré plus à l'intérieur des terres de Birla, insouciant de la peste qui y proliférait. Là, il obtint la réponse qu'il était venu chercher d'un homme à l'agonie, terrassé par l'âge et la maladie.
Maladie que Artémis emmena avec lui sans le savoir, jusqu'à ce que la fièvre cloue au lit l'homme pouvant d'ordinaire se vanter de ne jamais se faire surprendre dans son sommeil. Lui qui ne connaissait pas la frigidite et ses symptômes, il fut servi au delà de toutes espérances. Des semaines durant lesquels il lutta, devant pour la première fois de son existence confier sa vie à d'autres que lui-même. Un état de faiblesse qui le fit suffisamment enrager pour trouver la force de s'en tirer, l'unique séquelle visible en résultat étant les quelques mèches blanches dispersées dans ses cheveux bruns. Suite à cela, il resta plusieurs mois en Birla, redécouvrant les coutumes d'un peuple dont il était issu et qu'il connaissait pourtant si peu.
Cependant, rétabli totalement, l'appel de la vengeance et la sensation de sa dague dans sa main redevinrent un besoin vital pour lui. Il fit son retour à la capitale, en profita pour s'offrir un petit meurtre sans contrat mais tellement plaisant - à savoir celui de l'homme à l'origine de son existence -, récupérant au passage l'épée aux gravures stylisées qui bat à présent à sa hanche gauche. Il se fais néanmoins plus discret aujourd'hui, son corps marqué par l'âge et la maladie l'ayant assailli quelques années plus tôt ayant parfois tendance à le trahir. Le meurtre coule toujours dans ses veines, et il sait qu'il mourra de la main d'une de ses victimes ou de celle de l'un de ses "collègues", mais il se fait plus discret ces derniers temps, d'aucuns murmurant même qu'il n'est plus de ce monde. Avec ce bal, il compte bien leur prouver le contraire, et ce même si ce doit être le dernier accomplissement de sa carrière.
Et toi ? Pseudo : NathanAbraxas Comment avez vous découvert le forum ? Avilyssia Quelque chose à en dire ? nul de chez nul, raison pour laquelle je suis piqué... ^^ Fréquence de connexion : le plus souvent possible, mais en plein bordel professionnel, ça va dépendre de ce qui se décide pour moi. Potins ?
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