[Event 1]

Mesdames et messieurs...

Ce bal était annoncé depuis quelques semaines déjà, et les membres les plus en vue du royaume s’était démenés pour obtenir des invitations, en envoyer à leurs amis et relations d’une part, tandis que par ailleurs, ils nuisaient à leurs ennemis en interceptant leur courrier. D’autres n’avaient eu qu’à attendre le messager du roi, et d’autres encore n’avaient pas même entendu parler du bal – il existe des coins reculés en ce royaume, où les nouvelles arrivent moins vite que leurs conséquences – qu’ils recevaient de nulle par un beau carton d’invitation à liserai doré, marqué d’une signature adorée ou honnie, rassurante ou effrayante, celle du roi Lioffel XX.

Les jours qui suivaient la réception étaient assurément de ceux qui voient les hommes grogner de devoir essayer de nouveaux atours, et les femmes papillonner autour des vendeurs d’étoffes et de rubans, à moins que certaines femmes et demoiselles haïssent autant les rubans et froufrous que certains hommes adorent se parer des plus belles pierreries. Au goût de chacun donc, les rues du royaume furent remplies de l’excitation des préparatifs et on en aurait presque oublié qu’une guerre sévissait si les fameuses rues n’avaient pas été, aussi, encombrées de mendiants estropiés, d’orphelins et de catins.

Enfin le soir tant attendu était arrivé, et on s’était précipité, depuis l’aube, aux portes du palais royal, pour entrer le premier, voir le roi en premier, le saluer en premier, accomplir les devoirs bas et habituels de tout courtisan qui se respecte, en premier. En somme une foule immense et froufroutante, gazouillante et pépiante, s’était rassemblée aux portes, s’était marché sur les pieds, écrasée, invectivée, s’était battue presque déjà ! si bien que lorsque les battants s’ouvrirent, de la noblesse qui était arrivée le matin, n’entrait que des tigres et des lionnes furieux et avides, des poules et des poulets déplumés, le tout dans une cacophonie malodorante d’avoir piétiné depuis le matin dans la boue des pluies printanières. Et pourtant il semblait que chacun avait gardé une sorte de décence dans la tenue, une propreté de façade, qui ne reflétait que l’immense supercherie d’une telle mascarade.

Heureusement, Solange était restée dans la chambre louée à l’auberge. Elle y était encore à l’ouverture des portes et n’allait probablement pas en sortir avant que la soirée ne soit bien commencée, puisqu’elle était engagée dans une dispute avec sa chambrière. Lorsque les cloches du beffroi sonnèrent les six heures du soir, elle était en chemise, les cheveux épars, le regard furieux et, les mains sur les hanches, elle protestait déjà contre ce que Maery voulait absolument lui faire enfiler : un corset.

ꟷ Tu mens ! ma mère ne m’aurait jamais acheté une pareille horreur ! elle sait très bien que je déteste ça !

La chambrière avait un regard de chasseur. Elle connaissait Solange depuis sa naissance et ce n’était pas maintenant qu’elle allait céder à son caprice.

ꟷ Votre mère a bien acheté ceci, et j’étais avec elle. Alors vous allez m’enfiler ça, et vite fait encore mademoiselle, sinon vous serez en retard, et chaque minute de perdue est un instant de plus où votre père croupira en prison.

Solange déjà prête à envoyer valser tous les arguments de Maery, ferma sa grande bouche. Elle resta là, immobile, toujours furieuse. La chambrière s’approcha tout doucement d’elle, prudente, le corset ouvert sur les bras. Et puis soudain Solange repartit à l’attaque.

ꟷ Eh bien, si on ne le met pas, je gagnerai encore plus de temps !

Elle esquiva sa chambrière qui s’était jetée sur elle dans un effort désespéré pour lui passer le corset et attrapa la robe qu’elle devait mettre pour le bal. Mais c’était sans compter sur la ténacité de sa femme de chambre qui croisa alors les bras en souriant ironiquement.

ꟷ Et comment comptez-vous, je vous prie, mademoiselle, nouer votre robe sans mon aide ?

Solange avait déjà enfilé un bras dans une manche bleue de soie moirée ornée d’une fine dentelle. La tête perdue au milieu des tourbillons de tulles, elle s’arrêta.

ꟷ Quoi ?

ꟷ Je dis : je ne vous aiderai pas à lacer tous les nœuds si vous n’enfilez pas le corset.

Solange soupira de fureur. Elle avait beau être capable d’enfiler cette robe toute seule, pour la fermer c’était une autre histoire, et elle savait très bien que Maery lui serait indispensable. Or, il fallait qu’elle mette cette robe-là, spécifiquement, pour faire plaisir à sa mère, qui avait dépensé sans compter pour l’acheter, et aussi parce qu’elle n’avait rien d’autre de véritablement convenable pour un bal à la cour. Et il fallait qu’elle aille à ce bal, elle n’avait pas le choix. Autrement dit, il fallait qu’elle mette ce corset.

Quelques minutes plus tard, résignée, mais non pas coopérative, Solange tenait à deux bras le chambranle du lit, la taille déjà serrée, les pieds bien plantés dans le sol, le buste tiré en arrière par Maery.

ꟷ Mademoiselle, je sais que vous trichez, relâchez tout cet air qu’il y a dans vos poumons !

ꟷ S’il-te-plaît, ne serre pas trop ! Je n’arrive pas à respirer avec cette chose, comment veux-tu que je…

D’un coup sec, Maery profita qu’elle parlait pour serrer davantage et Solange se retrouva le souffle coupé, à bégayer une dernière et vaine supplique. La servante s’empressa de nouer les derniers lacets, et Solange lâcha le chambranle. Ses yeux se posèrent sur sa poitrine, elle était obligée de respirer par à-coups, sans pouvoir remplir complètement ses poumons, et la vision de ses deux seins au bord de l’écrasement total la démoralisa.

ꟷ Non mais regarde, les pauvres, ils sont tellement compressés qu’on dirait qu’ils veulent jaillir du corset pour attaquer tout le monde. C’est abominable !

ꟷ Rassurez-vous mademoiselle, votre poitrine restera à sa place. Si vous ne faites pas de bêtises.

Solange fronça les sourcils. Maery avait la langue bien pendue, et pouvait parfois manifester un esprit insolent. Le mot « bêtises » dans sa bouche pouvait revêtir assez de significations pour embrouiller Solange dans une réflexion sur son sens véritable ou équivoque. Ceci laissa donc assez de temps à la domestique pour enfiler la robe à sa maîtresse dans un calme relatif.

ꟷ Qu’est-ce que tu insinues exactement, Mae ?

La domestique lâcha un petit rire en ajustant le col de la robe, puis fit une pichenette au nez de Solange.

ꟷ J’insinue que je vous connais et que je sais que si vous trouvez un moyen de vous battre là-bas, vous le ferez. Au moins, avec la menace, que ces deux oiseaux-là s’échappent (elle désignait la poitrine de Solange) vous tiendrez-vous peut-être tranquille…

Elle abandonna la jeune femme pour se diriger vers la coiffeuse. Solange aurait voulu s’énerver, mais sa respiration contrainte l’obligeait à un calme de convenance. Elle se contenta donc de foudroyer Maery du regard et de se taire pour la suite des opérations. Le beffroi sonnait la demie de l’heure, lorsqu’enfin, coiffée, parée de bijoux et couverte d’un manteau chaud, Solange sortit de sa chambre d’auberge. Un valet l’attendait dans la salle commune pour la conduire en calèche au palais. Quelques habitués du lieu se retournèrent sur son passage pour admirer la toilette et se fournir un nouveau de sujet de conversation pour la soirée, puis elle franchit le seuil de l’auberge et disparut à leurs yeux brillants. Maery l’accompagna jusqu’au marchepied. Ajustant une dernière fois les plis de la robe, elle lui adressa une ultime recommandation.

ꟷ Mademoiselle, veillez bien sur vous, soyez prudente surtout et polie avec le roi dans votre demande. Je vous souhaite bien du courage. Nous souhaitons tous que monsieur revienne.

Il y avait de l’émotion dans ses yeux quand elle croisa le regard de Solange et celle-ci en fut touchée. La jeune femme se pencha et serra la main de sa servante avec chaleur.

ꟷ Ne t’inquiète pas Maery, je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour convaincre le roi de le libérer. Je reviendrai à l’aube, ne m’attends pas.

Elle allait fermer la portière, lorsque Maery l’arrêta une dernière fois.

ꟷ Attendez mademoiselle. Tenez, prenez cette broche. Votre mère a demandé que vous la portiez, j’ai failli l’oublier.

Elle tendait un bijou ciselé, représentant une plume d’onyx dans un cercle d’or, montés sur une pointe dorée de quelques centimètres destinée à être piquée dans un vêtement.

ꟷ Merci Maery.

Un dernier sourire, la portière se ferma, le cocher partit. A l’intérieur, Solange admira quelques instants le bijou, pensa à sa mère restée au duché, malade, puis elle piqua la broche dans son corsage et se prépara à l’épreuve qui l’attendait.

Solange parvient sans encombre jusqu’au hall principal. Elle est déjà venue au palais, une fois dans son enfance, et ses souvenirs de dorures se reprécisent à la lueur des flambeaux. Tout brille, tout charme, tout émerveille. Elle avance lentement sur le sol palatial, béate d’admiration, le nez en l’air la bouche ouverte, jusqu’à entendre des voix. Celles-ci répètent en boucle, lassées, parmi les bavards courtisans qui se pressent encore, les consignes données bien plus tôt, lorsque Solange combattait le dragon Maery.

ꟷ Pour la sécurité de tous, veuillez vous soumettre à un examen corporel, puis donner votre nom. Tout objet qui pourrait se révéler dangereux sera entreposé ici …

Solange s’avança vers les gardes qui procédaient à la fouille sans trop d’appréhension. Elle n’avait rien de dangereux sur elle. A moins que … la broche ?

Elle baissa les yeux sur le bijou de sa mère. Soudain, il lui importait de l’avoir avec elle. Elle avait l’impression de se sentir accompagnée avec. Avant de se soumettre à la fouille, un domestique vint prendre son manteau, puis elle dut s’avancer, avec une pointe d’angoisse, vers le garde qui devait s’occuper d’elle. Elle donna son nom dans le même temps à un homme un peu en retrait, qui tenait le registre.

ꟷ Solange de la Contrie, fille du duc du même nom.

Puis elle attendit le verdict. Comme une sentence. Avant d’entrer dans l’arène.

(Pour la broche, seul objet potentiellement dangereux que porte Solange, je souhaite faire tirer les dés. 1 « arme », sur le corsage en évidence)

Quelques minutes avant l'ouverture officielle,

Jeté de dés pour Solange

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'Six faces' : 3

Les Gardes

Sanwine avait fait un très long pour arriver enfin à ce fameux bal. Elle en avait entendu parler dans l'Empire birlais par son père qui avait ri à cette annonce en dénonçant cette envie de festivité alors que le royaume était en pleine guerre avec notre territoire. Mais, sa fille en voyait plutôt bien des avantages à cette événement. Le moment parfait pour s'infiltrer dans le château en se faisant passer pour qu'un simple invitée et profiter de cette opportunité pour rencontrer le roi Lioffel ainsi que de discuter d'une alliance qui pourrait enfin arrêter les violences des champs de bataille. Sanwine détestait ces combats, les voir comme les entendre. Elle avait vu trop de choses horribles lors de son initiation à la guerre et cela l'avait choqué à jamais... C'est pour cela qu'il fallait impérativement en mettre fin. Mais bien sûr, il ne fallait pas se précipiter sans réfléchir (Même si cette technique était 100 fois plus facile !). Elle décida de s'informer discrètement ( Son père n'apprécierai point les plans où compte s'engager la jeune femme). Et d'après des rumeurs et d'autres informations, le roi serait assez malsain et peut-être même un peu charmeur envers les belles femmes. Il faillait donc s'en méfier un minimum... Malgré que son profil peu satisfaisante, Sanwine était déterminer à trouver un arrangement. Même si elle devrait venir au meurtre.

Elle a dû traverser presque des centaines de kilomètres et survire à plusieurs obstacles pour y arriver, tels que le froid de son pays, la fatigue, les animaux sauvages... Que de bonnes choses. Surtout qu'elle était partie seule, elle ne voulait pas de serviteurs trop protecteurs. Pourtant, elle doutait parfois de cette décision. Pendant son voyage, elle pensait à son père qui devait énormément s'inquiéter pour elle. Elle ne désirait pas le mettre dans cette état mais elle devait le faire, pour lui...Pour son peuple.

Contrairement aux autres invités, Sanwine n'avait prévue un magnifique carrosse afin de faire sa plus belle entrée au bal. Elle n'était en aucun cas venu pour accomplir ce but. Elle avait un objectif bien plus impératif. Des vies étaient en jeux. La jeune femme arriva à cheval, se qui attira les regards interloquées de certains. Elle descendit et emmena celui ci à un serviteur afin qu'il puisse le loger dans l'écurie jusqu'à son retour. Son arrivée était peut-être différent et moins impressionnant à cause du manque de carrosse, cependant Sanwine avait quand même pensée à amener une robe de bal et un masque. Elle portait un habit moins éblouissant bien sûr, pour le voyage mais une tenue qui pourrait lui permettre un minimum se fonder dans le décors.

Elle s'avança et pénétra dans le hall du palais. Les rumeurs qui circulaient dans l'Empire birlais étaient reprit vite ses esprits et s'avança délicatement vers le garde s'occupant de l'entrée. donc vrai, elle vit avec des yeux ébahis face à toutes ces splendeurs qui lui étaient présentées.
Elle s'avança délicatement vers le garde s'occupant de l'entrée des invitées. Les invitées... Des gens possédant une invitation ! Sanwine n'avait pas du tout d'invitation. A la fois, le roi Lioffel n'allait pas inviter ces propres ennemis, cela allait de soi. Il fallait trouver une solution et vite ! Elle ne pouvait rester pendant des heures à réfléchir devant le garde qui la fixait en entendant qu'elle lui prononce un nom provenant de sa liste. A cette pensée, la jeune femme trouva une astuce. Elle se pencha discrètement vers la feuille et lut le nom d'une femme apparaissant dessus. Après sa trouvaille, elle dit au garde :

- Edra de Lettald

Après cela, il allait avoir la fouille. Avant son départ pour le bal Sanwine avait essayer de bien cacher dans sa robe une dague. On était jamais trop prudent, se disait-elle.

(Je souhaite faire tirer les dés. 1 « arme », pour cette fameuse dague cachée dans la robe de Sanwine)

Gareth était arrivé en ville un peu plus tôt dans l’après midi. Son poste a la frontière ne lui permettait pas de s'absenter pendant un long moment il avait donc décider de partir au dernier moment et de prendre une chambre dans l'auberge d'a coté. Certes s'il l'avait demander on lui aurait fourni une chambre au palais mais ce n’était pas du tout son genre... Les dorures, les serviteurs qui cours partout... Heureusement qu'il ne vivait pas la dedans parce que c’était loin d’être sa tasse de thé, et puis la bas tout n’était que jeux politique et d'apparence ! Un tout autre monde que celui dont il venait.

Ce fut dans sa chambre qu'il passa son après midi, dans un premier temps il mit sa tenue d'apparat qui ne servait que quand il venait a la capital. Une tenue rouge chiquement décoré au fil d'or ou ses plus précieuses décorations étaient accrochés, ses galons pendaient a son épaule,son sabre d'apparat lui pendait a sa ceinture d'un coté et sa dague de l'autre.

Quand ce fut chose faites il s’apprêta de la meilleur des façons, cheveux barbe tout devait être parfait surtout au vu de l'occasion. Quand il sortit de sa chambre il n'oublia pas de prendre sa précieuse invitation, celle ci n'avait rien d'ordinaire parce qu'elle lui offrait un laisser passer devant toute la foule. Le roi avait décidé de s'entretenir avec lui des l'ouvertures des portes alors il se devait de passer dans les premiers.

En arrivant au palais une foule immense se massait devant les grilles... Heureusement pour lui qu'il avait son saint Graal pour lui ouvrir le passage, Gareth attrapa le premier garde qui passait par la qui semblait surveiller la foule pour lui ouvrir la voie. Celui ci y parvint non sans mal et le laissa au mains des gardes responsable des fouilles et de l'inscription.

Général Gareth Wydman.

Il lui tendit la lettre pour qu'il la lise et qu'il comprenne l'importance de sa situation.

Si vous voulez me fouiller faites le mais vite, mon temps est compté le roi m'attend.

Le général attendit sa réponse, quand il décida de tout de même exécuter les ordres il se plia a la fouille sans faire d'histoire. De toute manière il n'avait rien a cacher, ses armes il avait parfaitement le droit de les porter surtout au vu du contenu de la lettre.

Jetés de dés pour Sanwine

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'Six faces' : 6

Les gardes

Beluma avais traverser la frontière du sud et une bonne partie des terres verdoyante de Lioffel pour assister a ce "bal" Sereaka lui avais expliquer en quoi cette coutume consistait, en gros c'est un moyen détourner de faire étalage de sa puissance et sa richesse pour rappeler a ses alliés qui c'est qui commande. Une manœuvre politique déguiser en divertissement.
La princesse des sables du sud n'a pas vraiment hâte de participer a cet événement ou elle serais indubitablement jugé par les Lioffelois, ses dernier se considère plus intelligent et civilisé parce qu'ils vivent dans des camps fixe.
La sudiste termine d'enfiler sa robe, une pièce de tissu noire outrageusement légère et révélatrice auquel elle rajoute diverse parure d'or et de pierre précieuse. Actuellement ce n'est pas la dangereuse guerrière du désert qui doit se rendre au bal mais la jolie et désirable, riche héritière du clan Werg. Et c'est sur qu'avec cette tenue la plupart des hommes vont la trouver désirable, et du coup ils en oublieront que la sudiste a un cerveau et n'est pas qu'un bout de chair ambulant, la plupart des hommes influent oublie facilement ce genre de détaille.

Beluma sort de sa chambre son masque d'or finement ciselé par l’orfévré Yukumbe le meilleur artisan du clan Werg, a la main. Dehors l'attende quartes femmes masquer vêtue d'armure dorée une épée a la taille, Beluma les reconnais sans peine, la gigantesque Katashis qui avoisine les deux mètre et dont les bras sont plus épais que les cuisse d'un homme, la discrète Ourahya semble minuscule du haut de ses 1m68 a coté de la géante, puis vient la jeune Isaquet a coté de Sereaka la chef du groupe qui est aussi la mère d'Isaquet.

[Sereaka] -Vous êtes prête Beluma?

[Beluma] -Autant que je puisse l’être. Allons-y.

En silence les 5 sudistes se dirige vers le palais pour finir par se greffé a la longue fille d'attente, évidement la grande majorité des convives on la peaux incolore et les peaux pales semble quelque peux géné par la présence des femmes des sables et les Lioffelois reste pour la plupart a une certaine distance du groupe.

Finalement le tour des sudiste arrive. Beluma s'avance vers le garde et se présente.

[Beluma] -Beluma Werg, Ambassadrice et héritière du clan Werg et mes garde du corps. Katashis Wumbe, Ourahya Wogara, Isaquet Quesethis et Sereaka Krieger Quesethis.

Les Quatres gardes du corps retire leurs armes de leurs ceinture et les tende aux gardes. Beluma quand a elle n'a aucune arme sur elle, sa robe ne s'y prête pas vraiment.

Les Gardes

- Amylia, peux-tu te tenir tranquille, s'il te plait ? On dirait que tu as un troupeau de puces sur toi...

Amylia posa les pieds au sol. De toute façon, elle avait mal aux mollets à force de vouloir tout voir par dessus les épaules des personnes qui étaient devant elle. Voilà ce que c'était d'être petite... ou du moins plus petite que la plupart des jeunes filles de son âge.
Elle n'arrêtait pas de se tordre le cou, de regarder de tous les côtés pour voir tout le monde. Voir les toilettes des dames, leurs coiffures, leurs rubans, leurs bijoux, leurs belles lèvres rouges, la couleur de leurs paupières, leurs masques... Voir les livrées des messieurs, les soieries et froufrous de leurs manches, leurs chapeaux, leurs plumes, les détails inédits qu'ils abhorraient... Elle était tellement impatiente d'être là, de voir tous ces gens, de voir tout ce luxe, d'entendre la musique, de danser, de voir le prince.... Aurait-elle la chance de danser avec lui ?

- Tu aurais pu choisir une autre robe quand même. Celle-ci est trop osée pour ton âge.
- Qu'est-ce que tu es rabat-joie, Sily !

Son frère, plus âgé de dix ans, avait toujours eu cet air protecteur avec elle. Il avait refusé de venir dès le début de l'ouverture des portes, prétextant qu'ils faisaient partis des honorables courtisans et surtout qu'il ne voulait pas qu'elle soit assimilée aux jeunes échevelées toutes étourdies à l'idée de rencontrer le prince et qui glousseraient très fort. Mais elle était toute excitée de rencontrer le Prince. Ils avaient eu une discussion fastidieuse où Sily lui avait fait maintes recommandations plus pompeuses et rasoirs les unes que les autres. Il faudrait qu'elle trouve le moyen de s'éclipser de sa présence pour vivre la soirée comme elle le voulait.
Il avait également été lourd au sujet de sa robe. Il avait insisté pour qu'elle mette un voile sur ses épaules afin de cacher sa poitrine qu'il trouvait trop mise en avant. Elle aimait la robe qu'elle avait choisie parmi la sélection qui lui avait été présentée. Elle avait choisi celle qui la faisait paraître la plus grande... plus grande, grâce à son décolleté, à sa taille fine, à ses rubans, à sa dentelle, à ses couleurs chatoyantes... Elle avait accepté le voile... pour l'instant. Ensuite elle le coincerait dans la robe, juste sous l'aisselle, dans un astucieux drapé qui ne gâcherait pas son allure mais qui libérerait ses avantages autant que les autres dames de la cour. Elle avait passé tant de temps avec la couturière pour savoir exactement comment elle pouvait faire pour mettre en valeur une courbe, rendre éclatante une soierie dans un drapé astucieux, mettre en avant un petit détail. Elle avait toujours fait ce qu'elle avait voulu, ce n'était pas Sily qui l'empêcherait de vivre son rêve aujourd'hui.

- Franchement, on dirait presque que tes seins vont sortir dès que tu vas bouger !
- T'as vu comme ils ont l'air gros ? C'est super ! J'adore !
- De toute façon, tu ne tiendras jamais à avoir serrer ton corset à ce point. Je donne ma main au diable si tu ne t'évanouis pas en cours de soirée.
- C'est super, pourvu que ce soit dans les bras d'un joli garçon... Tu crois que cela pourrait être le prince ?
- Tu sais que tu ne pourras probablement pas manger !
- J'ai pas faim de toute façon !
- Tu as tort. Ce genre de soirée, il y a des choses que tu voudras goûter, c'est certain, je te connais.
- Je ferais attention, je te le promet... Oh regarde ! Comme elle est jolie ! Tu crois que je pourrais m'en faire une amie ? Et lui, quel beau regard !
- Amylia, tiens-toi un peu !
- Pardon.

Elle s'efforça de se redresser pour paraître plus grande, plus noble, plus digne. S'il était rassuré, il pourrait peut-être la laisser un peu vivre. Elle avait hâte de goûter tous les mets succulents qu'elle imaginait présent au buffet. Elle en connaissait beaucoup et savait comme il fallait picorer les plats sans que cela se voit, sans grossir, sans se remplir complétement et ne plus pouvoir rien avaler. Elle avait passé tant de temps en cuisine à regarder, goûter tous les plats qu'elle savait exactement comment elle allait s'y prendre. Et puis si elle avait un problème avec son décolleté ou avec son corset, elle avait prévu un ou deux petits ustensiles, cachés entre ses seins ou son flanc. Il fallait être prévoyante pour être belle à tout heure. Imaginer qu'elle puisse ressentir une démangeaison sous le corset n'était pas compatible avec passer un bon moment. Imaginer que cette démangeaison apparaisse au moment où elle était dans les bras du Prince ou d'un autre beau jeune homme était impensable.

- Maintenant, on va se présenter aux gardes. Tu ne souffles pas un mot ou alors je te renvoie d'où tu viens, je me fais bien comprendre ?
- Regarde ! Quelle beauté !
- Amylia ?
- Oui ! Je promet ! Plus un mot...

Ils avancèrent très lentement avant d'arriver auprès des gardes. Amylia se mordit plusieurs fois la joue pour éviter de faire remarquer les détails qu'elle remarquait. Il y en avait tant ! Tant de choses à voir ! Tant d'émotions à libérer ! Sily l'avait prévenue qu'on allait la fouiller. Elle était plutôt contente de vivre cette nouvelle expérience. On ne l'avait jamais touchée. Elle saurait enfin ce que cela faisait même si Sily lui avait assuré que cela ne serait pas forcément très agréable.

- Sily et Amylia Emerrsta !

(je veux bien lancer les dés car elle a deux baleines et un petit coupe papier qu'elle a coincé dans son corsage pour pouvoir se gratter le ventre ou la poitrine si cela la démange... par contre vous ne me tripoter pas la poitrine, au moins pas à l'intérieur de la robe sinon Sily va m'interdire d'entrer. Je donnerai sur simple demande les objets en question, en râlant peut-être en toute innocence)

Jeté de dés pour Amylia Emerrsta

(les gardes vont-ils être compétents cette fois-ci ?)

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'Six faces' : 5

Les Gardes

Jildazig n'était pas revenu au château depuis près de deux ans, trop occupé qu'il était à errer ici et ailleurs pour trouver des réponses à ses éternelles questions: Qui suis-je? Où me mène mon chemin? A quoi sert la vie? Et tant d'autres qu'il serait bien difficiles d'en faire une liste exhaustive.
Son frère avait maintenant expié son dernier souffle depuis cinq années et c'était donc Merzhig son neveu qui avait repris le comté. Ayant même lui même des fils, filles et même trois petits enfants. Les glaciales pierres du château résonnaient d'une joyeuse vie familiale et ce fut les larmes aux yeux qu'il serra la ribambelle de petits et grands qui accueillirent leur Grand Oncle Jilly.

◢✥◣

Le vieux vagabond avait fouillé dans les placards à l'odeur camphrée et avait fini par dénicher un ensemble certes passé de mode mais en parfaite condition. Il l'avait agrémentait d'un masque d'oiseau -fabriqué par ses soins- et attendait désormais que la foule se tasse afin de pouvoir lui aussi entrer. Pendant ce temps, il observa et décortiqua les attitudes chacun des invités, écouta les bribes de conversation. Personne ne prêtait guère attention au vieillard qu'il était. Quant à lui, il était aussi excité qu'un jeune premier à l'idée de participer à cette réception! Nul ne doute qu'il y ferait d'enrichissantes rencontres. Lorsqu'il jugea le moment adéquate, il se hissa à l'aide de sa canne -une vieille branche noueuse d'olivier et s'avança lentement claudiquant sur sa troisième jambe de bois.

Enfin ce fut son tour. Ils se présenta devant les gardes et s'inclina autant que sa posture voutée le lui permettait:

- Je vous souhaite le bon soir, Messieurs lança-t-il d'une voix joviale
je me prénomme Jildazig de Farheg. Je n'ai aucune arme sur moi.

Il eut un petit rire cristallin que ses yeux voilaient accompagnèrent :
- Je vous en prie Messieurs, fouillez-moi. J’espère juste que vous ne priverez pas un vieillard de sa fidèle canne et de son réconfortant chapelet

(Je souhaite tirer les dés pour tout ce que le Maitre de Jeu considèrera comme une arme. Le veillard que je suis s'en remets à l'immense sagesse du Maitre des Destins)

Dans la chambre du Prince, je l’aide à se vêtir. Port altier, qu’il maitrise à la perfection. Je plie méticuleusement son col, boutonne sa veste. Je fais un ourlet, au bout de ses manches et les attaches avec les boutons à l'effigie de la royauté, qu’il soit libre de ses mouvements. Un geste aérien, pour poser un genou à terre et je lace ses souliers.

On pourrait croire que cela soit rabaissant mais il n’en est rien. Servir est mon métier. Basse naissance, j’entrevois l’enrichissement dans chacune de ses tâches et en ce soir de festivités, le jeune homme se doit d’être resplendissant. Je tire avec précaution, sur les pans de sa veste, époussette ses épaulettes.

^{« Respirez, tout va bien se passer. Ce n’est pas vous qui serez dans la lumière, du moins, pas totalement. Quelques connivences, vous y êtes accoutumé à l’exercice, ce sera un jeu d’enfant. »}

Je parfais jusque dans les moindres détails de sa tenue, rien d’extravagant mais à la hauteur de son rang : royal et distingué. Des tissues d’hautes manufactures sélectionnées avec minutie. Je fais quelques pas afin de récupérer son masque et lui attache doucement. Je m’assure qu’il voit, cela m’embêterait qu’il avance à l’aveugle et écrase des pieds. Ce n’est guère le moment de provoquer un incident diplomatique à la vue des éminents invités.

^{« Je n'en ai guère pour longtemps, je me change rapidement »}
Je lui tends un verre, afin de le détendre. ^{« Souriez, c’est plus attrayant »}

Je ne peux que le comprendre, la foule, les mondanités et des heures à paraître parfait et enjoué. J’ai troqué mon récent manteau pur pour un camaïeu de bleu. Tadriel ayant tenu à ce que je sois tout aussi élégant que lui. J’ai roulé des yeux maintes fois durant les essayages. Mais je n’ai rien dit. Bien que mon amour-propre hurlât à la décence. Ridicule, c’est ce que je ressentais. Mais j’avais bien insisté pour une tenue me permettant d’être suffisamment à l’aise pour trancher des gorges si nécessaire. Ripailler n’est pas mon dessein. Je passer derrière le paravent, afin d’ôter mes habituels apparats pour enfiler ce déguisement. J’enfile mon masque à mon tour.

Qu’est-ce qu’il ne faut pas faire pour la royauté ?

Une révérence pour mon cadet. Un compliment de sa part, colorant mes joues, peu habitué à en entendre, un critique regard dans le miroir sur ma personne et nous y allons. Marchant toujours non loin de lui, mais conservant une distance par respect de nos rangs, je ne cesse de vérifier que son environnement soit sécurisé. C’est instinctif, un détecteur. Toujours aux aguets, prêt à intervenir, en tout temps. J’ai été formé ainsi.

Modeste nous patientons et c'est notre tour. Un garde s’approche de nous, ordonnant de décliner notre identité. Perçant regard, masque ôté, moment de flottement avant que le garde ne comprenne qui je suis. Et forcément Mhilo sans Tadriel, c’est aussi rare qu’un mouton sans pattes.

Je le juge sans pudeur.

^{« Est-ce avec de vils manœuvres que vous accueillez votre Prince ? N’aviez vous point acquis de solides connaissances pour reconnaitre vos dirigeants ? Le zèle ne vous sied guère. »}

Incisif langue distillant les remontrances, mais validant intérieurement, ce moment de défiance à tout égard. La Dragonne était passée par là. L’espoir est finalement permis avec ces benêts-là. De fades excuses, une révérence et nous entrons dans la danse.

Puisse sortir indemne de cette épreuve.

Jet de dès pour Jildazig de Farheg

Devrait-on soupçonner un vieil homme?

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'Six faces' : 2

Les Gardes

Emmanuelle se rendait au bal en carrosse. Certes, son carrosse impressionnait moins que les autres, mais leurs propriétaires devaient être bien plus riches et ce véhicule lui permettait une venue digne de ce nom. Habituellement, Emmanuelle s’ennuyait dans ce véhicule un peu trop lent à son goût qui se secouait à la rencontre d’un moindre caillou tandis que Crin d’Or galopait vite même sur un chemin caillouteux. Toutefois la montée sur Crin d’Or risquait d’abîmer sa robe et elle avait cru comprendre que le carrosse supportait mieux les longs chemins que son étalon.
Lorsqu’ils s’arrêtèrent, il y avait foule devant les portes. Sa grand-mère lui avait conseillée de ne pas venir trop en avance pour ne pas être associée aux jeunes filles gloussant comme des dindons à l’idée de rencontrer le prince. Selon Emmanuelle, ce dernier pouvait tout aussi bien être beau que laid. Comment le savoir si on ne l’avait jamais vu ?
Elle descendit les marches et sourit au cocher. Soudain, une question lui vînt. S’il ne participait pas au bal, que ferait-il en son absence ?
- Monsieur Dupré, qu’est-ce que vous ferez pendant le bal ?
- Je vous attendrai, mademoiselle.
- Je le sais mais j’espère que vous ne vous ennuierez pas.
- Non, ne vous en faites pas pour moi. Profitez bien du bal, mademoiselle, lui répondit-il avec un sourire.
Rassurée, Emmanuelle le salua et rejoignit la foule. Elle n’aimait pas cela mais on lui avait toujours dit que les bonnes choses arrivent aux personnes patientes. Des gloussements lui parvinrent aux oreilles. On ne pouvait les comparer aux dindons. Pour les avoir déjà entendus, leurs gloussements à eux lui semblaient bien plus supportables. En attendant l’ouverture des portes, elle se mit sur la pointe des pieds, essayant de tout voir, puis renonça à cette idée. Au moins, elle avait aperçu de beaux masques et vêtements, des coiffures et toilettes des dames ainsi que des apparats des hommes.
Elle était ravie de la robe et du masque qu’elle avait achetés avec sa grand-mère. Ils étaient tous deux bleu foncé et noirs et il y avait de beaux fleurs noirs sur le tissu bleu de la robe aux longues manches noires. Elle se souvenait comme si c’était la veille de son excitation à l’idée de les porter suite aux autres essayages un peu décevants. Elle portait aussi un collier noir autour du cou en souvenir de sa mère et un pic dans les cheveux pour soutenir son chignon. Sa grand-mère avait insisté pour qu’elle ait ce chignon en particulier même si les cheveux détachés ou une coiffure plus simple lui aurait amplement suffi. Enfin, Emmanuelle avait rendu ses lèvres pourpres. Elle ne voyait pas l’intérêt de plus se maquiller puisque le masque cachait son visage.

Sa robe et son masque:

D’ailleurs, elle appréhendait le déroulé du bal. Pas seulement pour elle, pour tous les invités. Des rumeurs couraient selon lesquels des personnes voudraient régler leurs comptes entre eux voire même assassiner le roi pour prendre sa place. Et là, il organisait un bal où on pouvait se cacher le visage. Il y aurait des contrôles, mais suffiraient-ils à éviter ces problèmes ? Elle avait du mal à y croire. Après tout, les combats au corps à corps étaient toujours possibles. A moins que ce serait un piège du roi pour enfermer voire massacrer les suspects potentiels… Elle tenta de se calmer. On lui avait parfois reproché son excès d’imagination, cela pouvait encore être le cas ici. Et pour bien profiter de cette soirée, elle ne devait pas laisser ses peurs prendre le dessus sur elle.
Lorsque les portes s’ouvrirent, la plupart des premiers arrivés se précipitaient vers le hall tandis que les suivants s’y dirigeaient moins vite. Il y avait tellement de monde qu’elle ne put y entrer, à se demander comment se sentir à l’aise avec tant de monde. Puis une voix forte tonna une courte annonce d’un contrôle corporel entre deux phrases polies.
- Tout objet qui pourrait se révéler dangereux sera entreposé ici…
Elle se rappelait de ce qui s’était passé après qu’elle ait fini de se faire belle. On s’était déjà assuré qu’elle n’emmènerait aucune arme avec elle avant de sortir du manoir… A moins que le pic dans ses cheveux ne soit considéré comme telle. Elle pouvait très bien passer une bonne soirée sans, mais que se passerait-il si on le lui confisque ? Serait-elle vue comme une suspecte potentielle ? Une femme dangereuse ? Une tueuse ? Dire que sa grand-mère avait voulu qu’elle le porte. Mais si elle le voulait, c’est qu’il ne comportait aucun risque, si ?
Avant sa fouille, un domestique lui enleva son manteau puis elle s’avança vers un homme tenant le registre.
- Je suis Emmanuelle de l’Occitane, fille du défunt baron du même nom. Ma grand-mère devait venir aussi mais ses rhumatismes l’en ont empêchée.
Peut-être qu’elle aurait dû s’excuser de l’absence de sa grand-mère par pure politesse mais elle n’en aurait pas compris la raison. Après tout, elle n’y était pour rien. Puis, elle s’avança vers le garde qui devait la fouiller. Elle souhaitait être aussi honorable que les chevaliers et les militaires, ce qui impliquait de garder son sang froid. Donc, elle essayait de contenir ses émotions lors de la fouille.

(Je veux bien lancer les dès car elle a un pic dans les cheveux. Elle peut le poser sur demande mais dans ce cas, elle serait inquiète à l’idée d’être suspectée. Merci qui ? Merci mamie !)

Le garde scrute la jeune femme à la recherche d'une potentielle arme. Découvre-t-il quelque chose ?

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'Six faces' : 5

Les Gardes

Janek utilisa la fenêtre pour jetait un œil au costume qu'il avait volé à ce précieux noble. Une fois satisfait de son apparence il sortit calmement de son abri et siffla. Quelque secondes plus tard un corbeau noir arriva et se posa sur l'épaule de l'homme. Il sourit et marcha calmement regardant le château qui se dessinait au fur et à mesure de ses pas. Il n'y avait pas mis les pieds depuis qu'il avait été chassé à ses 6 ans. Il sourit légèrement se demandant si il allait trouver ceux qu'ils cherchaient depuis tant de temps. Cela faisait 15 ans maintenant et personne ne le reconnaîtrait. De plus, il allait sans doute pouvoir trouver de quoi remplir un peu ses poches.

Il arriva finalement au château et laissa le corbeau s'envolait avant d'entrer. Il avisa l'entré et s'avança élégamment comme tout les nobles savaient faire et se planta devant les gardes. Après tout il avait reçu l'enseignement noble durant ces premières années et n'avait rien perdu. Il leva légèrement les bras:

-Messieurs, faites ce que vous avez à faire, j'aimerais rentré au plus vite. J'ai fais une longue route.

Il portait sur lui différentes armes qui pouvaient lui être utile, mais au pire des cas il pouvait se débrouiller. Il profita du temps qu'il avait pour repérer les lieux et les personnes présentes. Seulement après il reprit la parole:

- Je me prénomme Janek, Janek Constantin.

(Je souhaite tirer les dès, il possède une dague derrière les hanches, une autre dans sa botte gauche. Il a aussi un très discret couteau coincé dans son costume entre différentes couches. Enfin il porte un collier avec une pointe de flèche très pointu sous son costume. Janek acceptera la fouille sans sourciller mis à part pour le collier qu'il veut dans un endroit sûr et absolument récupérer.)

(Je souhaite tirer