Devrait-on soupçonner un vieil homme?

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'Six faces' : 2

Un vieil homme.

Le Garde s'est attendu à voir beaucoup de monde ce soir, beaucoup de jeunes femmes, surtout. Quelques hommes et femmes plus mûres. Mais... un vieillard ? Certainement pas ! Et pourtant, en voilà un.

Le vieil homme s'avance vers lui, claudiquant, s'appuyant sur sa canne. Le Garde demeure un moment surpris. Non, décidément, ce bal a amené encore plus de personnes qu'il ne s'y attendait.

Il finit finalement par réagir et inscrire le nom sur le registre, à la suite de tous les autres. Au début, il n'ose pas fouiller le vieil homme. Il a l'air fragile, mais il doit se plier aux consignes. Il le fait donc malgré tout - fouille expéditive - parce que de toute manière, un vieillard dans son genre ne peut rien contre la royauté, il en est absolument persuadé.

Sa canne pourrait servir d'arme, éventuellement, se dit-il au bout d'un moment en se redressant. Mais finalement, il secoue la tête. Cet homme n'est certainement même pas capable de la soulever, de toute manière !

Il a un sourire sous son casque :

- Je ne vous priverais pas de votre canne, monsieur, rassurez-vous. Je vous en prie, passez donc, et amusez-vous durant ce bal !

Réponse à Mhilo Cezare

Le Garde ne fait aucun traitement de faveur. Il fait attention à tout ceux qui passent, procédant aux fouilles comme il se doit - et comme Varda le lui a dit. Il aborde chaque personne de la même manière, un brin froidement, en leur demandant leurs identités.

Mais cette fois, les visiteurs en réagissent pas comme prévu.

Au lieu de décliner son nom, le premier ôte son masque et lui lance un regard noir. Le Garde comprend son erreur en le reconnaissant. Il n'a même pas besoin de regarder le deuxième pour savoir de qui il s'agit.

Il s'incline prestement et se décale pour les laisser passer. Sans fouille, bien sûr.

Le Prince et son garde en sont dispensés.

- Pardonnez-moi, altesse, je ne vous avez pas reconnu...

Ils passent sans le regarder davantage.

Emmanuelle se rendait au bal en carrosse. Certes, son carrosse impressionnait moins que les autres, mais leurs propriétaires devaient être bien plus riches et ce véhicule lui permettait une venue digne de ce nom. Habituellement, Emmanuelle s’ennuyait dans ce véhicule un peu trop lent à son goût qui se secouait à la rencontre d’un moindre caillou tandis que Crin d’Or galopait vite même sur un chemin caillouteux. Toutefois la montée sur Crin d’Or risquait d’abîmer sa robe et elle avait cru comprendre que le carrosse supportait mieux les longs chemins que son étalon.
Lorsqu’ils s’arrêtèrent, il y avait foule devant les portes. Sa grand-mère lui avait conseillée de ne pas venir trop en avance pour ne pas être associée aux jeunes filles gloussant comme des dindons à l’idée de rencontrer le prince. Selon Emmanuelle, ce dernier pouvait tout aussi bien être beau que laid. Comment le savoir si on ne l’avait jamais vu ?
Elle descendit les marches et sourit au cocher. Soudain, une question lui vînt. S’il ne participait pas au bal, que ferait-il en son absence ?
- Monsieur Dupré, qu’est-ce que vous ferez pendant le bal ?
- Je vous attendrai, mademoiselle.
- Je le sais mais j’espère que vous ne vous ennuierez pas.
- Non, ne vous en faites pas pour moi. Profitez bien du bal, mademoiselle, lui répondit-il avec un sourire.
Rassurée, Emmanuelle le salua et rejoignit la foule. Elle n’aimait pas cela mais on lui avait toujours dit que les bonnes choses arrivent aux personnes patientes. Des gloussements lui parvinrent aux oreilles. On ne pouvait les comparer aux dindons. Pour les avoir déjà entendus, leurs gloussements à eux lui semblaient bien plus supportables. En attendant l’ouverture des portes, elle se mit sur la pointe des pieds, essayant de tout voir, puis renonça à cette idée. Au moins, elle avait aperçu de beaux masques et vêtements, des coiffures et toilettes des dames ainsi que des apparats des hommes.
Elle était ravie de la robe et du masque qu’elle avait achetés avec sa grand-mère. Ils étaient tous deux bleu foncé et noirs et il y avait de beaux fleurs noirs sur le tissu bleu de la robe aux longues manches noires. Elle se souvenait comme si c’était la veille de son excitation à l’idée de les porter suite aux autres essayages un peu décevants. Elle portait aussi un collier noir autour du cou en souvenir de sa mère et un pic dans les cheveux pour soutenir son chignon. Sa grand-mère avait insisté pour qu’elle ait ce chignon en particulier même si les cheveux détachés ou une coiffure plus simple lui aurait amplement suffi. Enfin, Emmanuelle avait rendu ses lèvres pourpres. Elle ne voyait pas l’intérêt de plus se maquiller puisque le masque cachait son visage.

Sa robe et son masque:

D’ailleurs, elle appréhendait le déroulé du bal. Pas seulement pour elle, pour tous les invités. Des rumeurs couraient selon lesquels des personnes voudraient régler leurs comptes entre eux voire même assassiner le roi pour prendre sa place. Et là, il organisait un bal où on pouvait se cacher le visage. Il y aurait des contrôles, mais suffiraient-ils à éviter ces problèmes ? Elle avait du mal à y croire. Après tout, les combats au corps à corps étaient toujours possibles. A moins que ce serait un piège du roi pour enfermer voire massacrer les suspects potentiels… Elle tenta de se calmer. On lui avait parfois reproché son excès d’imagination, cela pouvait encore être le cas ici. Et pour bien profiter de cette soirée, elle ne devait pas laisser ses peurs prendre le dessus sur elle.
Lorsque les portes s’ouvrirent, la plupart des premiers arrivés se précipitaient vers le hall tandis que les suivants s’y dirigeaient moins vite. Il y avait tellement de monde qu’elle ne put y entrer, à se demander comment se sentir à l’aise avec tant de monde. Puis une voix forte tonna une courte annonce d’un contrôle corporel entre deux phrases polies.
- Tout objet qui pourrait se révéler dangereux sera entreposé ici…
Elle se rappelait de ce qui s’était passé après qu’elle ait fini de se faire belle. On s’était déjà assuré qu’elle n’emmènerait aucune arme avec elle avant de sortir du manoir… A moins que le pic dans ses cheveux ne soit considéré comme telle. Elle pouvait très bien passer une bonne soirée sans, mais que se passerait-il si on le lui confisque ? Serait-elle vue comme une suspecte potentielle ? Une femme dangereuse ? Une tueuse ? Dire que sa grand-mère avait voulu qu’elle le porte. Mais si elle le voulait, c’est qu’il ne comportait aucun risque, si ?
Avant sa fouille, un domestique lui enleva son manteau puis elle s’avança vers un homme tenant le registre.
- Je suis Emmanuelle de l’Occitane, fille du défunt baron du même nom. Ma grand-mère devait venir aussi mais ses rhumatismes l’en ont empêchée.
Peut-être qu’elle aurait dû s’excuser de l’absence de sa grand-mère par pure politesse mais elle n’en aurait pas compris la raison. Après tout, elle n’y était pour rien. Puis, elle s’avança vers le garde qui devait la fouiller. Elle souhaitait être aussi honorable que les chevaliers et les militaires, ce qui impliquait de garder son sang froid. Donc, elle essayait de contenir ses émotions lors de la fouille.

(Je veux bien lancer les dès car elle a un pic dans les cheveux. Elle peut le poser sur demande mais dans ce cas, elle serait inquiète à l’idée d’être suspectée. Merci qui ? Merci mamie !)

Le garde scrute la jeune femme à la recherche d'une potentielle arme. Découvre-t-il quelque chose ?

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'Six faces' : 5

Une jeune fille qui semble à peine sortir de l'adolescence se présente face à lui. Il en a vu un paquet depuis l'ouverture des grilles! Toutes espèrent certainement séduire le Prince Tadriel et vivre leur conte de fées personnel. Enfin! Là n'est pas son problème et il ne devrait pas juger les invités de sa Majesté.

Il finit finalement par réagir et inscrire le nom sur le registre, à la suite de tous les autres. Il remarque que le jeune fille est venue seule, ce qui n'est pas monnaie courante à la vue de son  jeune âge. Devrait-il la prévenir des dangers qui rôdent? Chaque chose en son temps. La Commandante Varda a été clair: pas de traitement faveur. Aucune arme potentielle ne doit passer les portes.

Il fouille consciencieusement la jeune fille bien que cela le mette terriblement mal à l'aise comme à chaque fois. Il ne trouve rien. Puis son regard s'arrête sur sa coiffure. Ce pique à cheveux à l'air suffisamment pointu pour occasionner des dommages. Il a conscience de faire du zèle mais n'ose pas affronter la colère de la Commandante.

- Je suis désolée Mademoiselle mais je vais devoir vous confisquer votre accessoire de coiffure. Vous comprenez que nous ne pouvons prendre aucun risque. Bien entendu vous pourrez le récupérer à votre sortie!

Il attend que la jeune fille lui tende l'objet puis souligné son nom dans le registre.

- Je vous souhaite un excellent bal! Amusez-vous bien. Et soyez prudente.

Il tousse légèrement et ajoute à voix basse:
- Tous les hommes n'ont pas toujours d'honnêtes intentions... se sent-il obligé de la prévenir.

Janek utilisa la fenêtre pour jetait un œil au costume qu'il avait volé à ce précieux noble. Une fois satisfait de son apparence il sortit calmement de son abri et siffla. Quelque secondes plus tard un corbeau noir arriva et se posa sur l'épaule de l'homme. Il sourit et marcha calmement regardant le château qui se dessinait au fur et à mesure de ses pas. Il n'y avait pas mis les pieds depuis qu'il avait été chassé à ses 6 ans. Il sourit légèrement se demandant si il allait trouver ceux qu'ils cherchaient depuis tant de temps. Cela faisait 15 ans maintenant et personne ne le reconnaîtrait. De plus, il allait sans doute pouvoir trouver de quoi remplir un peu ses poches.

Il arriva finalement au château et laissa le corbeau s'envolait avant d'entrer. Il avisa l'entré et s'avança élégamment comme tout les nobles savaient faire et se planta devant les gardes. Après tout il avait reçu l'enseignement noble durant ces premières années et n'avait rien perdu. Il leva légèrement les bras:

-Messieurs, faites ce que vous avez à faire, j'aimerais rentré au plus vite. J'ai fais une longue route.

Il portait sur lui différentes armes qui pouvaient lui être utile, mais au pire des cas il pouvait se débrouiller. Il profita du temps qu'il avait pour repérer les lieux et les personnes présentes. Seulement après il reprit la parole:

- Je me prénomme Janek, Janek Constantin.

(Je souhaite tirer les dès, il possède une dague derrière les hanches, une autre dans sa botte gauche. Il a aussi un très discret couteau coincé dans son costume entre différentes couches. Enfin il porte un collier avec une pointe de flèche très pointu sous son costume. Janek acceptera la fouille sans sourciller mis à part pour le collier qu'il veut dans un endroit sûr et absolument récupérer.)

(Je souhaite tirer

Jeté de dés pour Janek Morgansteir
Les gardes sont-ils vraiment compétents ou était-ce simplement un coup de chance ?

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'Six faces' : 2

L'homme qui vient vers le Garde marche souplement, à la manière des nobles : il semble bien éduqué. Cela le met en confiance immédiatement, surtout quand ce dernier s'arrête finalement en face de lui en écartant les bras.

A ses yeux, un homme qui accepte la fouille de cette manière est forcément innocent. Un homme qui n'a rien à cacher, on le voit immédiatement. Et celui-ci fait partie de cette trempe. Il hoche la tête :

- Bienvenue au palais, Monsieur Constantin.

Il note le nom sur le registre, se redresse et débute la fouille. Une fois de plus, il suit la procédure à la lettre. Il commence par les chevilles, et remonte le long des jambes, puis du buste, à l'aide de petites tapes régulières et rapides.

Il ne trouve rien.

Sans surprise.

Quand il se redresse, son dos le fait souffrir. Combien de fois s'est-il baissé depuis le début de ce bal ? Il ne compte plus depuis longtemps mais son armure est atrocement lourde. Il a hâte que cela prenne fin.

Il hoche la tête à l'intention de l'homme et déclare en se tournant vers la porte :

- Monsieur, je vous en prie. Je vous souhaite une agréable soirée.

le costume lioffelois:

le masque:

La main sur la poignée de la porte, il eut un moment d'arrêt, passa sa main sous le revers de sa veste et tâta, au travers du tissus, une vieille carte de jeu qui se trouvait dans la poche intérieure. Il avait ses renards avec lui. Rien ne pouvait lui arriver. A sa poussée, la porte s'ouvrit et il s'enfonça dans le cœur du palais.


Quand il arriva au lieu des fouilles, il se rendit compte qu'il avait un léger retard. Des dizaines de personnes étaient déjà passées, et peut-être, parmi elle, Sanwine. Prudent, et pour la retrouver au plus vite, il décida d'attendre dix minutes de plus. Mais il ne la vit pas. Il n'y avait pas beaucoup de femmes aux longs cheveux blancs en ce royaume, Ailéron se faisait confiance pour la répérer. Mais elle ne passa point devant lui.

En soupirant, désireux d'un nouveau cigare, il s'avança confiant vers les gardes. La seule chose qu'ils pouvaient lui ôter était sa bague, sous le prétexte que ses détails ciselés pouvaient éventuellement couper quelqu'un, mais il doutait qu'on la lui prenne. Ce serait vraiment dommage.

- Ailéron Cathal. Ambassadeur birlais.

C'est cela, regarde moi bien, garde. Tu n'oubliera pas de sitôt ce visage. Peut-être même aurais-je le plaisir de moi-même de trancher le cou. Un jour.

Il sourit, creusant sa fossette.

[Je souhaite tirer les dés, pour la bague, sait-on jamais ce que les gardes peuvent trouver à y redire...]

Jetés de dés pour Aliéron Cathal.
Notre Yves-André-Joseph Lafosse va-t-il être suspicieux face à ce Birlais ?

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'Six faces' : 4

Yves-André-Joseph, que ses camarades surnomment régulièrement Jay (et nous allons en faire de même pour les doigts de votre MJ préférée !) observe l'homme qui s'approche de lui. Il est arrivé dans l'après-midi, Jay l'a vu passé alors qu'il était déjà posté ici. Il ne sait pas de qui il s'agit, jusqu'à ce qu'il déclame son nom.

Sous le coup de la surprise, il regarde l'homme avec de grands yeux. L'Ambassadeur Birlais ?! Sa Majesté a-t-elle vraiment invité un Birlais pour son bal ? Est-elle tombée sur la tête ?

Il se penche cependant en avant sans un mot, écrit le nom que l'on vient de lui indiquer sur le registre puis se relève. Il débute la fouille et agit avec beaucoup d'attention.

Il ne compte pas que cet homme entre dans le bal bardé d'armes. Pourtant, il n'en trouve aucune, ce qui le surprend. C'est un ennemi après tout ...

Jay se redresse et ses yeux se posent sur la bague au doigt de l'homme. Il hésite une seconde : elle pourrait servir à blesser quelqu'un, puis il se raisonne. Tuer quelqu'un avec une bague ? peu probable. Et puis, vu le regard de l'homme, Jay n'a pas envie d'endurer sa colère. Surtout que la foule ne diminue pas le moins du monde et qu'il a encore du pain sur la planche.

- Bien, monsieur, j'en ai terminé avec vous. Vous pouvez passer. Passez une bonne soirée.

Il lui désigne la porte, et tandis qu'il s'éloigne, il espère mentalement qu'il trouve la mort durant cette soirée... Ce serait toujours un ennemi de moins.

Au loin, on entend sonner les 5 heures.
Chaque coups est estompés par le brouhaha ambiant.
Et c’est la dedans que Gervais joue des coudes depuis prés de dix minutes et n’a avancé que de quelques mètres. Lui qui trouvais depuis trois jours qu’il était à la capital qu’il y avait ''un peu trop de monde tout de même’", il était servi. Il peste, râle, se fait marcher sur les pieds. Heureusement qu’il a troqué ses poulaines pour des chaussures de cuir à boucle. Enfin, troqués… façons de parler ! Il a déboursé sans compter pour cette soirée : une nouvelle chemise de lin d’un blanc immaculé, un veston noir ajusté et boutonné… Tant dépensé pourquoi ? Pour, il lui semble, n’être pas plus qu'un demi quelque-chose au milieu de tout ces nobles bien argentés. Rien à faire, ça n'avance pas... Et puis hein ! En forçant il écrase également des orteils qui traînent : vengeance ! Il en profite pour effectuer une brasse coulée au milieu de la foule, et sans trop affoler les mollets de ces dames, parvient, enfin, à sa destination.



Il se relève presque à l’abri d’une arcade, légèrement en sueur sous l’effet du microcosme de la forêt de jambes qu’il vient de traverser. Il se relève donc et époussette son pantalon, face à deux gardes étonnés. Sans leur laisser plus de temps pour réaliser, il hurle par dessus des cris d’extases de courtisanes qui, elles le jurent, ont crus apercevoir, au loin, au travers d’une hypothétique fenêtre le profil du prince.

- MES BRAVES, JE DOIS PASSER ! J’ÉTAIS ATTENDU POUR LA 5 HEURE…

Devant le mouvement de recule du garde il se dit que finalement il est sans doute bien assez prés et baisse le volume. Il sort pour preuve une invitation frappé d’un sceau de plume, le passe des artistes, du moins de ceux attendus pour faire l’animation. Il y a une scène à monter, des instruments à accorder, et puis, et puis… et puis tout le reste.

- Et la 6éme arrive à grands pas.

Gervais agite son luth comme une preuve supplémentaire. Il est palpé rapidement, ou bien n’est-ce que l’impression que cela lui donne ? car autour, la foule s’est amassée. Un fin interstice se forme entre l’acier des armures et il s’y faufile, juste avant qu’il ne se referme sur un aie. Sans doutes les doigts d’un malheureux. On lui fait signe d’avancer, il obtempère sans se faire prier. Il n’ose imaginer le calvaire de ceux qui doivent marcher jusqu’à la grande porte… et qui ont encore une heure à attendre. Hé bien, tant pis pour eux !



Maintenant il se trouve dans un vestibule, au fond duquel on devine une courette, il prend un moment pour souffler, déplier la lettre et la relire. A présent, il n’est plus Gervais Hernillon, il revêt son nom de scène pour la soirée, et avec ça enfile le masque qui était joint à la lettre. Un masque blanc, simple – ce qui le satisfait – qui couvre les deux yeux et l’arête du nez, avec une fine dorure qui met en valeur celui-ci et une plume piquée sur le coté. Fin prêt, il fait deux pas et…

- Halte là !

Deux nouveaux gardes sur le coté, pas dépassés par la foule ceux-là, lorgnant d’un œil sur un registre et des trois autres le piquent d’un regard inquisiteur. Ça aurait été trop facile...

- On ne passe pas ! Veuillez décliner votre identité !

L’air mal assuré, comme en train de répéter un texte, le soldat ne le lâche pas des yeux.

- Tout d’abord, on salut, Bonjour l’un, et Bonjour l’autre. Ensuite lorsqu’on ne connaît pas Tancréde Liess… Le GRAND Tancréde Liess on se tait.

Il serait tout de même peut-être bon de ne pas en faire trop ? J’étais habitué à bien plus de sobriété, serait-ce les vapeurs de parfums qui m’embrume l’esprit ? L’agacement, l’impatience ? Ah, qu’importe, laissez moi donc entrer.

- Faites votre œuvre mes braves, puisqu’il faut en passer par là.

Il se pose face à eux, bien droit, et attend d’être fouillé. De toute façons il n’a rien sur lui qui pourrait servir d’arme. Enfin pourrait, si. Il a apprit qu’il ne fallait pas sous-estimer les cordes de luth, mais, franchement, qui pourrait avoir l’idée d’enlever son instrument à un artiste invité pour en jouer…
Il n’a qu’une envie, rentrer, boire un verre, et s’effondrer sur les planches de la scène – en admettant qu’elle soit déjà montée… L’heure tourne déjà mais pas encore les têtes.



[Pas d’obligation pour les dés, ça peut toujours servir pour estimer le zèle de ces hommes là, mais quand y’a rien à trouver y’a rien.]

Lancé de dés pour Gervais.
Jay est-il un demeuré jusqu'au bout ?

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'Six faces' : 5

La Commandante Varda vient de passer. Une furie blanche. Un vrai dragon. A peine partie que déjà les premiers convives se pressent là, en attendant leur tour. Jay est déprimé avant même de commencer... Tellement de monde !

Enfin, la première étape consiste à fouiller l'orchestre. Ce n'est certainement pas la plus grande épreuve de la soirée - ni la plus gênante. Il les laisse tous rentrer, après les avoir fouillés, tandis que son collègue écrit leurs noms sur le registre, en haut de page.

Le dernier arrive. Un peu en retard, il faut bien l'admettre. Les autres sont rentrés depuis au moins cinq minutes. Un détail qui met la puce à l'oreille de Jay. Peut-être un imposteur ? Il décide de se montrer particulièrement prudent avec cet homme-là. Ne sait-on jamais avec ce genre de soirée !

Pourtant...

Il ne s'était certainement pas attendu à se faire ainsi apostropher pour avoir oublié de le saluer. Et puis... ce soi-disant Grand Tancréde Liess... Ce nom ne lui dit strictement rien. Il décide de se montrer encore plus méfiant et fait signe à l'homme de s'avancer.

Il débute sa mission de fouille. Les chevilles, les genoux, les hanches, le buste, les bras. Il n'y a rien qui retient son attention. Sauf ce luth. Les cordes sont dangereuses : il a entendu une histoire, une fois, comme quoi un musicien avait étouffé toute sa famille avec les cordes de son intrument.

Il est hors de question que le roi finisse de la même manière, foi de Yves-André-Joseph Lafosse ! Et puis, en plus, il est arrivé en retard. Il ne fait sûrement pas partie de l'orchestre passé précédemment !

- Monsieur Tancress ... ou quelque soit votre nom, annonce-t-il en tendant la main vers l'instrument. Je vais vous prendre votre ... luth, je vous prie. Vous pourrez passer en fin de soirée pour venir le reprendre. Passez une bonne soirée.

Il désigna la porte dans son dos et le laissa passer, en faisant signe à son collègue de cocher son nom.

Il était à peine 18h. A peine 18h. Que déjà ces incompétents de gardes avait réussi à la mettre hors d'elle. On lui avait signalé que l'un des musiciens qui était entré par la porte principale s’était vu confisquer son luth. Certes, Varda ne comprenait pas pourquoi l’artiste n'avait pas emprunter la porte dédiée et reconnaissait qu'une corde de ces instruments pouvaient s’avérer mortel mais tout de même !
Il avait une invitation en bonne et dû forme ! Un luth bon sang, ils avaient confisqué un…luth.
La Commandante traversa le hall à vives enjambées et déjà les gardes devaient reconnaître son pas empressé si caractéristique. La voir revenir à cette heure ne pouvait pas être de bonne augure. Elle attrapa l'instrument déposé soigneusement sur le côté et se plaça devant eux.
L'atmosphère venait de perdre quelques degrés d'un coup d'un seul…

- Vous rendez-vous compte que vous avez confisqué l'instrument d'un musicien invité pour le bal. un LUTH. Est-il réellement  nécessaire de vous expliquer le sens du mot discernement ? chacune de ses paroles sifflait dans l'air comme une lame s'abattant à proximité de leurs oreilles. Elle les fustigeant littéralement de son regard d'or.

- Sa Majesté a fait venir un orchestre de 120 musiciens. lâcha-t-elle dans un grognement
- Un orchestre ! Pas une troupe de castrats pour chant a cappella !

Cette fois-ci ce fut un rugissement que la dragonne laissa échapper de ses lèvres.

- Vous êtes la honte de votre profession messieurs ! J’espère ne plus entendre parler de vous durant le restant de la soirée.

Elle garda le luth et repartit en direction du palais, sa cape suivant le mouvement.

- La prochaine fois que vous me reverrez ce sera pour vous remplacer par des Gardes Noirs.

Une dernière fois sa voix trancha l'air avant que le silence ne reprenne ses droits. Varda n'en revenait toujours pas…

Avec un peu de chances, ils vont réussir à nous confisquer des broches et à laisser entrer des poignards…

Elle leva les yeux au ciel, secouant sa chevelure neige. Et ce n’était que le début de la soirée.

Edra de Lettald prit la main que lui tendait son cocher pour descendre du carrosse. Elle venait de faire un long voyage et elle ne souhaitait plus qu'une seule chose : s'amuser à ce bal. On disait que tous les grands du monde étaient présents et elle comptait bien en profiter au maximum...

Elle s'approcha des portes avec dignité. Elle était comtesse, et elle devait s'afficher comme telle : une question d'étiquette.

On dégagea le passage pour elle. Son arrivée était annoncée, et elle avait obtenu une offre spéciale du roi : celle de ne pas avoir besoin d'attendre, comme tous ces vulgaires manants, pour pouvoir profiter du bal le plus vite possible.

Aujourd'hui, elle avait mis sa plus belle robe, ses plus beaux bijoux. De nombreux hommes le lui avaient dit : elle était resplendissante. Et elle en avait une conscience accrue, alors que tout le monde se retournait sur son passage pour la regarder passer.

En arrivant face aux gardes, elle leur tendit la lettre d'un geste péremptoire et se présenta :

- Edra de Lettald, comtesse en titre du domaine du même nom. J'ai été invitée par Sa Gracieuse Majesté.

Et elle attendit, les mains croisées devant elle, de pouvoir passer. Pourtant, il ne se passa rien. Les Gardes échangèrent un regard.

- Edra de Lettald... répéta l'un d'eux.

Il se pencha sur son registre et secoua la tête en la dévisageant d'un air qu'elle n'apprécia pas du tout :

- Madame, vous êtes déjà passée.

Edra prit un air offusqué, sortit son éventail pour se faire de l'air et demanda d'une voix dramatique qui attira les regards alentours :

- Comme cela, je suis déjà passée ? Comment pouvez-vous dire cela, alors que je suis là, devant vous !

- Le registre est formel, insista le garde, un brin hésitant. Vous êtes déjà passée. Votre nom est écrit, juste ici.

Edra ne prit pas la peine de regarder la ligne qu'il indiquait. Elle agita son éventail plus vite et tendit sa main pleine de bagues devant elle, pour montrer le sceau de sa famille à son doigt :

- Je suis la seule et unique Edra de Lettald ! Je veux parler à votre supérieur immédiatement ! Allez le chercher !

Nouvelles consignes

• Désormais, vos personnages doivent obligatoire arriver après 19h. Il vous est donc impossible de poster des scènes avant cette heure. Les personnages passés récemment peuvent continuer normalement.
  
  
• Comme pour la première partie, vous pouvez choisir de tirer les dés pour savoir si les Gardes Noirs trouvent vos armes, et combien. Pour cela, nous utiliserons toujours la même manière de procéder.  
  Résultat des tirs :
  - 1 : Ils ne trouvent rien.
  - 2 : Ils trouvent une seule de vos armes. Si vous en avez plusieurs, il ne se passe rien de plus.- - De 3 à 6 : Ils trouvent tout et confisquent.
  
  
• En cas d'arme blanche (dague, sabre, lame quelconque...), vos personnages auront un entretien avec l'un des Manteaux Blancs, pour juger de leur loyauté à la couronne.
  

Blood soupira en entendant les cloches sonnées. 19h. Il était en retard d'une heure. A cause de ses obligations. Même malgré celle ci, il détestait être en retard. Il regarda les portes du château avec un air malicieux. Ces événements n'était pas sa tasse de thé mais il pouvait trouver de nouveaux objectifs. Et puis il avait aussi une mission à accomplir. Il sifflota ses mains dans les poches alors qu'il marchait en regardant le ciel. C'était une belle soirée.

Il marcha calmement vers la salle de bal. Il avisa la salle de réception et les invités encore présent. Il y avait un beau buffet. Cela tomber parfaitement bien. Il n'avait pas eu le temps de manger correctement aujourd'hui. Il avait eu des occupations disons plus...intéressantes.Une fois son observation faite il se planta devant les gardes les regardant des pieds à la tête. A sa connaissance ils n'étaient pas très efficace. Il émit un léger plantant ses yeux perçant dans les yeux du garde avec un sourire faisant froid dans le dos. Après une longue minute, il tandis la lettre qui était de la part du roi toujours avec ce sourire sur le visage.

- Messieurs. Pressez vous je vous pris. J'ai d'autres choses à faire.

Il se remit à siffloter fixant toujours le garde face à lui.

Etre garde noir était assez simple: il suffisait de faire ce que l'on vous demandait sans jamais poser aucune question. Alors qu'on avait ordonné à Javier Alexandre de remplacer au pied levé les Gardes à l'entrée pour effectuer les fouilles, il s'était exécuté sans rechigner.

Il était même plutôt fier d'avoir cette responsabilité qu'était la fouille des invités. Ces limaces de gardes aussi incompétent qu'une baleine sur terre ne méritait nullement de se voir assigner une telle tâche. La sécurité de son bien-aimé Roi en dépendait après tout!

Hallebarde à la main, Javier Alexandre attendit stoïquement son premier invité. Un jeune blondinet accompagné d'un regard méprisant qui se voulait glaçant. Mais Jal comme on le surnommait, était parfaitement insensible à ce genre d'émotions depuis son passage par l'Académie Noire.

Il laissa donc l'invité le dévisager de la tête au pied sans sourciller jusqu'à ce que celui-ci se décida à lui tendre la lettre cachetée.

Javier Alexandre, reconnut instantanément le sceau royal mais déplia tout de même la lettre afin de la lire. Les ordres qu'il avait reçu étaient clairs. Il la parcourut avec attention puis ramena sa hallebarde à ses côtés, libérant ainsi le passage.

Point de politesse, point de paroles. Seul l'efficacité comptait pour Jal.

Sebastien était encore à cheval allant vers le château depuis le début de la journée.Ses pensées étaient tournés vers le passé. Sa compagne. Sa soeur. Il mit son cheval au gallo allant le plus vite possible. Il arriva enfin et déposa son cheval aux écurie lui donnant des collations. Il lui mit une couverture posant sa tête contre celle de celui ci:

- Je revient ma belle.

A ces mots, il se dirigea vers le château à grandes enjambés un peu perdu dans cette ville dont il avait oublier beaucoup de chose. Cela faisait tellement longtemps qu'il n'avait pas mis les pieds ici.Une certaine appréhension ne le quittait pas. Qu'était devenue sa sœur? Après tout on l'avait fait passé pour mort. Sa sœur y avait sans doute crut. Il secoua la tête terminant son trajet. Il devait se concentrer, avait des choses à réaliser ici.

Il respira profondément s’arrêtant un instant, puis, finalement entra dans le château et alla vers la partie réserver à l'entrée. Il s'avança calmement en face du garde et le regarda en particulier ses lèvres étant sourd.

- Bonsoir. Sebastian Vodalona

Il regarda la salle de réception. Le roi avait fait les choses bien. Il chercha sa sœur des yeux laissant le garde procéder à la fouille.

(Il porte 2 dague une au creux des reins, et une au niveau de sa chaussure. Il se laissera faire sans soucis)

Jet de dé pour Sebastian. Comment vont s'en sortir les gardes noirs?

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'Six faces' : 4

Jal comme le surnomme ses collègues prend son travail très à cœur : la survie de son souverain en dépend! Il préférerait mourir plutôt que de laisser entrer une arme dans le bal.

Vous ne passe-rez paaaas, petites armes! s'exclama intérieurement le garde noir pour se motiver lorsqu'un invité s'approche.

Il incline la tête en guise de salutations, lit l'invitation et note son nom sur le registre.

Il procède ensuite à une fouille particulièrement zélée. Il déniche une première dague près de la chaussure de l'homme qu'il dépose sur le côté. Puis remonte le long de ses jambes jusqu'aux creux de ses reins où il découvre deux nouvelles armes identiques à la première. Il termine la fouille mais ne trouve plus rien.

Trois armes! Trois dagues de moins! Un garde noir vaut décidément bien mieux qu'un de ces clampins de gardes.

- Un Manteau Blanc va vous interroger dans l'un des salons Monsieur. Vous pourrez récupérer vos armes en sortant.

La politesse était décidément bien superflue chez les gardes noirs qui s'en tenait au strict minimum de la conversation.

La place devant le palais était à présent vidée de son trop plein animation. Oh, il y avait bien quelques badauds qui passaient et repassaient, regardant qui pouvait entrer… ou sortir (et dans quel état).
Eïdys avait attendu une heure, à continuer de faire le tour des rues et des orphelinats sans trouver quoi que ce soit qui la satisfasse. Il avait été bien plaisant de voir les passants s’écarter sur le chemin. Le long manteau noir de cuir doublé d’une fourrure épaisse, son meilleur et seul habit d’apparat qui convienne à l’évènement, laissant entrevoir un pantalon de cuir à chaque pas annonçait clairement ses origines estanaises. Et les quelques armes qu’elle portait ne la rendait pas plus engageante.
Mais, il fallait bien finir par entrer à un moment alors, elle était revenu là, devant les portes du palais. Il devait être un peu plus de 19H maintenant, elle avait entendu les sept coups résonner il y a peu. C’était peut-être encore tôt, mais elle était, au fond d’elle, un peu curieuse de voir à quoi pouvait ressembler la demeure d’un roi de l’ouest. L’architecture était des plus étonnante et elle ne se lassait pas d’observer les pierres disposées à des intervalles méticuleusement calculés donnant une apparence contrôlée. Il y avait là quelque chose de parfait, mais où elle se voyait peu vivre.
Parfait pour un lioffelois, mais pas pour des "barbares" de l’est.

Elle se tourna vers Mildherg, une jeune femme de son clan et ce qu’elle avait de plus proche d’une amie, qui, tenue dans le secret de son infécondité supposée, avait voulu l’accompagner dans son voyage. Et un témoin d’une grossesse étant également chose enviable, elle n’avait pas repoussé la proposition et l’avait même intérieurement espérée lorsqu'elle lui avait soufflé l’insupportable doute qui lui pesait.
Elle se porte à son oreille et parle d’une voix basse et en estanais.

- Une fois à l’intérieur, séparons nous, ça vaut mieux. Nous ne savons pas sur qui nous pourrions tomber, et toutes les rencontres ne sont pas bonnes. Restons à porté de vu, si les circonstances nous y pousses alors nous nous rejoindront… Elle marqua une pause, mais n’agissons pas de manière inconsidérée, il se peut que dans certains cas continuer la soirée sans rien laisser paraître soit une meilleure chose… Je te laisse aviser.

Elle avait également envie de liberté à l’intérieur, et la présence de Mildhern pourrait être une mauvaise chose... ou au contraire une bonne chose. Tout était question de situation. De toute façon elle n’allait pas la congédier et l’obliger à rester dans leur chambre à l’auberge. Bien qu’elle supposait que ça ne la dérangerait pas plus que ça. Son amie ne semblait pas des plus à l’aise depuis qu’elles avaient passés la frontière.  Elle suivait et semblait apprécier ses conseils. Peut-être enviait-elle aussi sa force ? Elle n’était pas guerrière après tout, bien que comme toute estanaise elle savait se défendre. Et cette fois-ci également, elle acquiesça sans ajouter d’autre qu’un « D’accords, c’est vrai c’est plus sûr, Eïdys ». Elles reprirent leur marche vers la porte pour s’arrêter devant le garde.

- Eïdys, fille de Snarff, femme de Jorik… Ketillson, Je viens représenter les intérêts de l’est et de mon clan. Et voici Mildhern, ma "suivante".

Elle se sentit obligée d’ajouter le nom de son mari, celui-ci n’était pas assez connu pour que juste son prénom suffisse à la reconnaître, bien qu’elle ne connaissait pas d’homonyme dans les autres grandes familles. Par contre le clan de Ketill, lui, était réputé par delà les frontières. Si cet homme n’était pas un ignare, il le saurait. De plus elle portait un pendentif portant la marque du clan, qui lui avait été confiée pour sa mission "diplomatique" (et qui s’en révélait bien une finalement) et qui confirmait ses dires.

Elle sortit l’épée qu’elle portait à la ceinture et détacha la double-lame de son dos, fit signe à Mildhern de faire de même qui s’exécuta.

- Voici toutes les armes que nous possédons. Elle réfléchit un moment avant d’ajouter, Vous pouvez également faire annonce qu’Eïdys Snarfsdóttir est arrivée et sa qualité d’ambassadrice estanaise.

Après tout elle était là pour affaire, et qu’importe qui-pourrait-être-intéressé et pourquoi, il est bien mieux de s’annoncer que de parcourir furetant près des personnes pour tenter de deviner qui se cache derrière un masque. Ces jeux de cours n’était pas pour elle, aller à l’essentiel voilà qui lui correspondait mieux.

Elle garde une targe, également frappée du signe du clan, accrochée dans son dos, à découvert sans réellement penser que ça puisse être gênant pour entrer. Elle "oublie" un souvenir qui pourrait être dangereux accroché à une ceinture de taille qu’elle porte sous son manteau. Il est enroulé dans un linge épais et pend au bas de ses hanches. Et… il y a sa main qui pourrait être également un problème, mais elle refusera catégoriquement de s’en séparer. [Lançons donc un dés pour voir ce que ce Javier trouve à y redire]

Lancer de dé pour notre ambassadrice qui s'est pliée de bonnes grâces au contrôle !

Le membre 'Le Masque' a effectué l'action suivante : Je suis joueur...

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'Six faces' : 2

Javier Alexandre enchainait bien volontairement les fouilles, lorsqu'une barbare de l'Est se présenta face à lui. Si cela n'avait tenu qu'à lui, il ne l'aurait pas laissé entrer au Palais, il s'agissait tout de même d'une barbare. Cependant les ordres étaient clairs : toute personne muni d'une invitation peu entrer à condition d'être fouillée scrupuleusement.

Jal nota son nom dans le registre et acquiesça de la tête lorsqu'elle demanda à être annoncée.
Celle-ci lui tendit alors bien volontairement bien volontairement ses armes. Des armes pour être exacte. Car le Garde Noir n'entendait pas en rester la et il appliquait scrupuleusement les consignes lui.

Il fouilla donc avec zèle la Demoiselle et se retrouva pour la première fois de sa carrière bien embêté: on ne lui avait pas appris à faire de choix.

D'un côté il avait cette grande tarje qu'elle portait dans son dos. C'était voyant comme un furoncle au bout du nez mais...
Un bouclier servait à se défendre pas à attaquer non? Et puis il y avait cette drôle de main de métal qui le mit très très très légèrement mal à l'aise. Un coup donné avec cette main pourrait faire de sacré dégât songea-t-il.... Toutefois, priver un manchot de sa prothèse ne semblait pas très honorable.

Voilà que je pense comme un de ces foutus Manteaux Blancs maintenant !

Agacé, il trancha en prenant le mystérieux paquet qu'il avait découvert à sa ceinture. Aucune idée de ce que c'était mais on ne savait jamais...

- Tout est en ordre Madame. Vous pourrez récupérer vos effets personnels à votre sortie. énonça-t-il mécaniquement en libérant la hallebarde de son passage.