| | Chien fou du roi | Apres avoir eu son petit entrevue mouvementé avec Vardy Conrad c'était mit en quête d'une belle proie. Pour l'instant rien de bien intéressant... Il avait bien vu quelques petites gazelles sauter ca et la mais bon... Conrad n'était pas le genre de chien de chasse a chasser des faisans ou des lièvres, il était plus du genre a s'attaquer a du gros gibier... Il salivait déjà a l'idée de planter ses crocs dans le dos d'une belle biche.
Le garde noir se baladait donc dans la salle de bal... De temps a autre quelques personnes s'écartaient sur son passage, la discrétion n'était plus vraiment dans les mots d'ordre du jeune homme. Avec une réputation comme la sienne de toute façon c'était chose compliqué que de passer inaperçu. Une belle brune dans un coin attire son regard... Venait il de trouver sa proie de ce soir ? Possible... Un serveur passe devant lui et il le tire par l’arrière du col en veillant a ne pas renverser son plateau. Une fois qu'il se retrouve a son coté il prend deux flûtes de champagne qui se trouvait la et part en direction de la demoiselle solitaire.
Mais durant son trajet il s’arrêta net. Quelques chose venait de capter son attention, quelques chose de clairement plus intéressant que la brune en question. Une imposante robe rouge venait de passer a quelques mètres de lui, elle était agrémenter d'une longue cascade blonde retombant sur une épaule dénudé... Typiquement le genre de proie que le chien apprécie ! Il regarde a gauche et a droite afin de s'assurer de sa solitude et se lèche la lèvre supérieur tel un animal affamé. Son faciès avait prit l'espace d'un instant un aspect macabre mais l'ombre avait disparu aussi vite que lorsqu'on ouvre un rideau. Conrad boit l'un des verres cul sec en regardant l'inconnue passer et s'enfuir, soudainement il plaque le second sur le torse de l'un des invités comme pour lui offrir mais sans aucune douceur ni aucune attention.
Elle venait de s'enfuir seule dans les jardins et c'était la le lieu parfait pour sonner la chasse, le sourire aux lèvres il lui emboîte le pas. L'animal fou reste cependant a bonne distance jusqu’à ce qu'ils soient a bonne distance de l'entrée et assuré d’être seuls. C'est la qu'il s'approche d'une rangé de fleur, il en décroche une qui se trouve être un lys blanc et accélère le pas pour la rattraper.
Dernière édition par Conrad Erskine le Lun 24 Aoû - 20:38, édité 1 fois |
| | La rose blanche | Après avoir passé son audience et comme prévue conclut avec le banquier, Ivid se retrouva une nouvelle fois dans la salle de bal, seule. Elle dégusta une nouvelle pâte de fruit à la fraise et balada son regard parmi les convives. Elle en surpris plusieurs à la contempler de loin mais préférant souvent rester caché au risque d'attirer le regard jaloux des autres n'ayant pas assez de courage pour faire de même.
Ne trouvant personne à se mettre sous la dent la comtesse ressentit le besoin de voir ses roses blanches qu'elle affectionnaient tant. Rien que pour leur couleur, pétales qui font toute leur beauté mais aussi pour leur dangerosité tel que leurs épines. Elle se dirigea donc vers les jardins royaux, une nouvelle fois depuis le début de la soirée.
Cependant pendant sa route, elle sentit que quelqu'un avait décidé de l'accompagner sans lui poser la question... Ivid ne se retourna pourtant point de stupeur vers l'inconnu et continua son chemin comme si de rien n'était. Elle était d'humeur joueuse ce soir et l'ombre la suivant en avait également l'air... La jeune femme assistait souvent à toutes les sortes de festivités organisés au palais, et avait par habitude finit par connaître à peu près tous les recoins ici dont les jardins. Alors elle changea de direction qui avait son arrivée au parterres des rosiers pour plutôt se diriger vers le petit labyrinthe. La veuve était bien curieuse de savoir si il allait réussir à tant la suivre...
Elle finit par augmenter le vitesse de la marche en entrant dans le labyrinthe dans le seul but qu'y s'il perd puisque contrairement à lui, elle le connaissait par coeur. Elle se balada en prenant une fois le chemin de droite et une autre fois le chemin de gauche, cela commençait à beaucoup l'amuser. Elle finit par jeter un coup d'oeil derrière elle, après un moment afin de vérifier si il avait tout de même finit par continuer à lui emboîter le pas. Elle ne vit personne... Elle prit le temps de se cacher discrètement dans un coin et attendit patiemment qu'il finisse par arriver car elle savait pertinemment que malgré son entourloupe, il continuait à la chercher.
Lorsqu'il arriva enfin, elle s'immisça derrière lui avec un sourire taquin et dit d'une voix douce :
- Ne vous a-t-on jamais appris que d'espionner une gente dame est de faire preuve d'impolitesse ? |
| | Chien fou du roi | Le pas c'était acceleré lorsqu'ils avaient tourné a un embranchement, Conrad n'était pas un grand habitué des jardins mais il avait bien comprit qu'ils se dirigeaient vers le labyrinthe. Elle avait donc surement sentit qu'on la suivait et peut être qu'elle était d'humeur joueuse... Ou bien l'avait elle reconnu sans même le voir ? Il avait connu une aveugle qui l'avait reconnu par le passé... Sa manière de faire n'avait pas convaincu le garde noir qui lui avait arraché ses yeux blancs pour les lui faire manger, le qualifier d’être pourri et ca jusqu’à la moelle ca passe mal aux yeux du chien fou...Enfin sauf de la bouche de sa délicieuse Vardy !
Conrad s’enfonça dans le labyrinthe, il tourna la tête pour se repérer mais cette raclure de jardinier en avait changer la disposition des murs formés par les hautes haies. Encore un nom qui s'ajoutait a la longue liste du garde... Franchement ?! Avait il tant de temps a perdre pour bouger tous ces murs ? Comment allait il faire pour repérer sa proie dans toutes cette verdure ? Le suspense ne se fit pas attendre longtemps ! L'homme ferme les yeux et lève la tête pour sentir l'air environnant, un reniflement a gauche et un a droite et sans attendre il s'engouffre dans l'un des passages. Ses sens de traqueur étaient plus que bien développés et le parfum d'une femme qui venait de passer n'était pas si difficile a discerner.
Il suit donc la piste de la demoiselle a travers les haies jusqu'a arrivé au centre de l'air de jeu a ciel ouvert. Une fois sur place a sa grande surprise il ne trouva personne, Conrad range le lys blanc dans l'un des interstices de son armure et il cesse de bouger. Ses sens ne l'avaient jamais dupés alors si elle n'était pas devant... Elle était derrière. Comme il s'en doutait une douce voix féminine prend vie derrière lui, il prend un beau sourire et se retourne doucement en riant légèrement.
Laissez moi vous retourner le compliment ma chère, ne vous a t'on jamais dit de ne pas prendre un soldat par surprise ?
Maintenant qu'ils étaient aussi proche il se permet de l'admirer de son regard "vivant". Comme il l'avait sentit c'était une femme extrêmement belle et aux traits doux quasi angélique. Intérieurement il se frottait les mains d'avoir mit la main sur une proie aussi rare, surtout que les blondes se faisait rare depuis quelques temps... Des rousses et des brunes ca il y en avait mais des blondes ! Il n'avait pas de blonde comme trophées... Une jolie tête a ajouter a sa collection... Il aimait bien ce petit ruban qui ornait sa chevelure de blé.
Mais veuillez accepter mes sincères excuses ma chère... Je n'avait aucune envie de vous offensez.
Il exécute une belle révérence machinal, dans ce même mouvement le lys tombe au sol. La pauvre fleur n'avait pas trouver un très bon porteur en la personne de l'interstice de l'armure. |
| | La rose blanche | Ivid sourit et ria légèrement à sa remarque, elle savait pertinemment que l'inconnue ne l'avait pas suivi juste pour la saluer gentiment et innocemment, il venait y rechercher ses charmes dont grand monde rêvait d'avoir. Sauf que lui avait l'audace de venir à sa rencontre contrairement à certains qui préféraient rester là, à fantasmer sur elle de loin. Pourtant la rose était loin d'être difficile avec la séduction et devenait même impressionnament une amante bien facile à convaincre. Comme tous, cela les arrangeaient et n'hésitaient à profiter parfois même au maximum de cette "faiblesse".
- Ne vous inquiétez pas, je pardonne largement pour si peu.
Elle fit une révérence en prenant un air désolé :
- De plus, je suis moi de même également désolée d'avoir surpris un soldat me cherchant très certainement pour quelque chose en particulier...
Elle finit par le laisser s'expliquer sur la raison le poussant à la suivre jusqu'au fin fond du labyrinthe.
Dernière édition par Ivid Dunto le Ven 17 Juil - 10:20, édité 1 fois |
| | Chien fou du roi | Chose certaine c'est que malgré la partie gênante de sa filature -chose qui lui était bien égale- la demoiselle restait souriante. Elle devait donc être quelqu'un des plus agréable et charmant dans la vie de tous les jours. Son visage en disait bien long sur son caractère, avec des traits aussi fin et angélique il y avait bien des chances pour qu'elle soit aussi douce que le satin et calme que la brise de printemps.
Il appréciait ce genre de demoiselle, facile a obtenir et aussi innocente qu'une enfant... Mais il y avait quelques chose qui le tourmentait, comment avait elle sentit sa présence ? Certes il n'avait pas masqué sa présence ou quoi que ce soit mais il était d'un naturel assez discret, le cliquetis de son armure ? Un regard en coin ? Ce n'était qu'un détail en soit mais aux yeux de Conrad tout n'était que détails.
Lors de sa révérence le lys sur son torse tombe au sol, le chien de chasse royal le ramasse avec délicatesse et le tend a sa proie avec un charmant sourire.
Je ne vous cherchez a vous rejoindre que pour m'assuré que mes yeux ne m'avaient pas fait défauts. Il ne m'avait encore jamais été donner de voir une créature aussi ensorcelante que vous ma chère...
La fin de sa phrase avait pour but de lui demander son nom, c'est toujours mieux d'avoir un nom a mettre sous la tête d'un trophée. Le duo s'enfonce encore et encore dans le labyrinthe, l'animal savait bien que c'était une situation a double tranchant, ils étaient désormais isolés de tous et malgré qu'il puisse se sortir de n'importe quelle situation l'effet de surprise pouvait faire des ravages. Conrad suivait la longue robe rouge de près tout en admirant ce qui se cachait en dessous d'un regard de prédateur.
Il vous arrives souvent de jouer a ce genre de petit jeux de piste ? Vous savez que vous auriez pu tomber sur un loup affamé dans ce labyrinthe... Une légende parle d'un gardien sanguinaire...
Un loup affamé ? Pour le coup elle était tombé sur le chien a la recherche d'un os a rongé et malheureusement pour elle il n'y avait pas de gardien mais un autre être sanguinaire se trouvait bien en ces lieux.
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| | La rose blanche | La jeune blonde rougit à ce jolie compliment et prit délicatement le lys pour finir à contempler sa beauté en la faisant tourner entre ses doigts :
- Je vous remercie sincèrement. - elle lâcha un petit rire - Vous êtes bien le premier à me considérer comme ensorceleuse.
Si il se considérait comme le grand méchant loup aux envies violentes et sanguinaires alors elle n'était que le pauvre agneau sans défense et ne pouvant que prier de tout coeur pour qu'il l'épargne. Cependant, quelqu'un de ces agneaux restaient prudent et parfois dangereux même pour certains de ces bêtes féroces. La plupart classait rapidement la jeune rose dans ces doux animaux remplis d'innocence et ne cherchant à voir que le bon côté en chacun même si il était parfois bien difficile de le ressentir à première vu... Un sourire au coin de la lèvre se dessina sur ses lèvres :
- Je suis donc bien aise d'être à côté d'un valeureux soldat ayant la bonté de protéger une pauvre femme face à ce monstrueux loup. |
| | Chien fou du roi | La demoiselle se saisit délicatement du lys. La douceur faisait forcément partie de sa religion c'était évident qu'elle n'allait pas être une pile électrique cela n'aurait pas collé qu'il en soit autrement. Ses petits doigts le font tourné sur lui même alors qu'il l'observe rougissante. C'était bien trop simple... Presque décourageant. Il n'y avait pas cette excitation de la chasse... A la voir ainsi il pensait la partie déjà gagner et ca aussi ca le décevait. Dans une partie de chasse il y avait tout un tas d'étapes mais la il n'avait presque plus qu'a dépecer l'animal.
Il la regarde d'un air étonné et tourne la tête a la manière d'un chien. Le premier ? Ca il en doutait fortement, Conrad était peut être un peu spécial mais il était loin d’être idiot. Tentait elle de le faire passer pour quelqu'un de spécial car elle n'avait pas su résister a son joli minois ? Mais il fit mine de rien, l'effet de surprise était de son coté et de toute manière il avait largement le dessus sur elle dans la situation actuelle alors il pouvait bien mettre sa méfiance de coté l'espace d'un moment.
Vraiment ? Je pensais que vous seriez le genre de demoiselle a être courtiser a longueur de journée mais vous me voyez ravie d’être différent des autres.
Ça pour être différent il l'était, contrairement a d'autres séducteur lui n'avait que faire de certaines parties de son corps... Ce qu'il adorait avec les femmes... C'était de les voir souffrir. Qu'elles rampent devant lui et hurle son nom de douleur et le supplie d’arrêter.
Il sourit amusé a cause de son allusion au monstre, si elle savait qui avait quel rôle dans l'histoire elle ne serait pas la a discuté avec lui... Pauvre demoiselle... Si elle savait ce qui l'attendait dans ce labyrinthe feuillu.
Pour un simple de vos sourires j'irais volontiers arracher le cœur encore palpitant du loup vous voulant votre mort.
Il fait un balayage de la zone du regard afin de s'assurer d’être parfaitement seul. Il serait dommage que quelqu'un entendent leurs... Ébats.
Le preux chevalier pourrait il se permettre de demander le nom de sa princesse en détresse ? Il serait fort dommage qu'il tombe sous les griffes de la créature sans connaitre le nom de celle a qui il offre sa vie. |
| | La rose blanche |
Il avait l'air informer sur le sujet, pour ce qui était à propos d'actes sanguinaires. "Arracher son coeur encore battant", quelle précision... Elle s'impressionna légèrement qu'on puisse la séduire ainsi en expliquant avec détails ce que le soldat comptait faire subir aux ennemis de la rose blanche. Pourtant, la jeune femme rougit une nouvelle fois, cela restait comme mignon, à sa manière. Ivid continua à le complimenter, toujours avec ce même sourire plein d'innocence :
- Vous êtes bien trop bon, mon cher.
Elle lui donna enfin son nom, comme il l'avait souhaité :
- Je me nomme Ivid Dunto, comtesse. Si cette tragique situation venait à arriver, je souhaiterais également rendre hommage pour le valeureux soldat m'ayant défendu courageusement jusqu'à la mort. C'est pour cela que votre nom me sera nécessaire pour prier à votre honneur.
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| | Chien fou du roi | Sa petite proie était bien trop appétissante... Pourquoi avait il tant de doutes a son sujet ? Ce soir il s'agissait d'une fête organiser par son maître, le roi en personne. Malgré le fait que ces incompétent de garde avaient pu laisser passer des intrus son unité avait prit la relève... Donc en soit plus rien ne passerai le filet étendu a l'entrée, enfin... Une seule chose passerait. La prochaine serait la lame du boucher entre les cotes du subalterne, Conrad était assez spécial comme responsable... Autant c'était un homme presque enfantin qui aimait s'amuser... A sa façon... Autant il ne pardonnait pas l’échec qui était punissable par la peine capital.
Alors qu'il parlait de la protéger face aux éventuels dangerosité de ce labyrinthe elle se met a rougir faiblement. C'était assurément la plus belle créature de la soirée et cette petite teinte ne faisait que le confirmé. Conrad était littéralement "sous le charme" si on pouvait dire qu'il était capable de ressentir ce genre d'émotion.
Parait il que dans les contes de fée le vaillant homme en armure se doit de protéger la demoiselle alors disons plutôt qu'il s'agit de mon rôle dans l'histoire.
Il lui offre un petit sourire séducteur, le fauve était en train de sortir pas a pas de sa cage. Malgré le fait qu'il tâte encore le terrain il préparait déjà ses griffes a se planter dans la chair de sa petite proie... Il s'incline en entendant son nom, pas besoin de le lui dire pour qu'il sache ce qu'elle était. Chose qu'on lui avait apprit a l’académie c'était les noms de noble. En chien bien éduqué il se saisit délicatement de la main de la demoiselle pour y effectuer un baise main, parait il que ca se faisait entre gens de la haute...
Vous n'aurez qu'a prier pour l’âme du responsable de la seconde troupe des gardes noirs.
Il relève les yeux pour la regarder de bas prenant un petit air de soumission.
Je me nomme Conrad Erskine... J'ai bien des noms parmi les mortels mais c'est celui que l'on m'a donner a la naissance. Je suis ravi de faire votre connaissance comtesse... C'est un honneur pour moi de vous rencontrer.
Il lâche enfin sa main pour prendre une posture fière, malgré sa taille légèrement plus petite que la moyenne pour un garde noir.
Mais n'ayez crainte... La mort ne m'attend pas encore... Vous n'aurez pas a prier pour moi... Vous aurez plus de chance de m'offrir votre bras pour cette soirée que moi de vous offrir ma tête.
Un sourire carnassier appairait furtivement l'espace d'un instant, chasser le naturel et il revient au galop comme on dit. Mais il disparaît un quart de seconde plus tard pour reprendre son masque de charmeur. |
| | La rose blanche |
Ivid fit une élégante révérence et lui offrit un charmant sourire :
- Enchantée de faire votre rencontre, Monsieur Erkisne. Je suis plus que émerveillé d'avoir affaire à un garde noir au service de Sa Majesté elle-même. J'espère sincèrement que je n'aurais besoin de rendre hommage en votre nom, cela m'attristerais énormément si vous venez à perdre la vie si tôt...
Un léger sourire taquin s'accompagnant d'un voile rouge sur ses pommettes se dessina sur son doux visage :
- Si vous le souhaitez... J'accepte avec plaisir le bras d'un si bon et courageux soldat.
Elle pouvait voir d'avance le visage outragé et apeuré des convives, voyant l'innocente comtesse aux côtés d'un puissant garde noir, qui avait une réputation de violeur et assez malsaine. Mais cela Ivid ne voulut le savoir, elle fera tout son possible pour cela ne puisse arriver et de plus elle cherchera, comme à son habitude le bon côté de chacun. Si la situation venait tout de même à mal tourner...
Ivid savait se défendre.
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| | Chien fou du roi | Conrad sourit aimablement, enfin en apparence. Sous ce masque se cachait un sourire malsain qui pourtant n'était pas le même que d'ordinaire. Lui qui était sur de lui s'attendait a une complication... Une telle demoiselle ici seule cachait forcément quelques chose... Un amant en planque derrière un buissons attendant son actes pour lui sauter au cou ? Possible mais pas problématique. Mais il le sentait dans l'air, le liquide carmin qu'il affectionne tant allait se répandre ce soir.
Pas de ca entre nous comtesse... Appelez moi Conrad voyons.
Bien sur ! Ils pourraient même se tutoyer... Elle allait finir répandu sur le sol a cause de l'appétit débordant du garde noir... Alors quitte a partager ce moment aussi intime que des ébats amoureux aux yeux du garde noir autant se tutoyer.
De nouveau elle rougit, intérieurement il se mord les lèvres a l'idée de dévorer ses pommettes. Il était si excité a cette idée ! C'était encore plus excitant que d'avoir offert son cadeau a Vardy ! Mais extérieurement il reste "soft" un simple sourire satisfait et il lui tend son bras pour qu'elle le saisisse.
Vous faites de moi le plus heureux des hommes ma chère comtesse.
Il prend un petit air gêné, un air totalement faux bien. La comédie est comme la guerre, c'est un art qu'il est compliqué de maîtrisé mais qui ouvre de nombreuse portes. peut être que dans une autre vie il serait diplomate... Diplomate Estanais bien sur...
Laissez moi vous avouer que je n'ai jamais aligné les pas de la valse... Je n'ai même jamais prit la peine de danser. Donc excusez moi d'avance si je viens écraser votre petits pieds délicat.
Forcément... Conrad était un guerrier pure souche et la danse était bien inutile pour lui mais ca ne serait pas bien plus compliqué que de l'escrime. Les petits pieds de la demoiselle qui devaient logiquement être entouré de simples escarpins ne ferraient pas le poids face aux bottes de guerre de l'homme en noir. Lorsqu'elle saisit son bras il les retourna pour faire face au chemin d'ou ils étaient arrivés.
Et si nous quittions ce sanguinaire et dangereux labyrinthe ma chère ?
Il avait toujours son sourire aux lèvres, surtout que désormais sa proie s'approchait dangereusement du piège construit a son intention. |
| | La rose blanche |
Ivid accepta avec joie le bras du garde noir, et lui sourit aimablement :
- Et moi la plus honorable des comtesses.
Cependant, même si la jeune comtesse essaya au mieux de ne pas fixer les mauvais côtés du soldat, elle ne put s'empêcher de le craindre et de se méfier de ses intentions par rapport à elle. Mais elle voulut croire qu'elle réussira à l'attendrir et à ne pas penser à de si vilaines arrières pensées, même si cette tâche s'annonçait bien difficile... Lui apprendre à valser pourrait être un très bon début, alors elle le réconforta sur ce point :
- Ne vous inquiétez pas pour cela... Je pourrais vous aider à vous initier dans la danse, si vous le souhaitez.
Elle continua avec un petit sourire taquin :
- Vous aviez raison sortons de ce mystérieux labyrinthe avant que le grand méchant loup vienne nous dévorer.
Ils partirent enfin en dehors du labyrinthe. Les jardins étaient pour Ivid l'endroit le plus reposant et peut-être même le meilleur du palais. Elle jeta pendant leur chemin, un regard vers les roses blanches, elle se détacha délicatement de son cavalier pour en récupérer l'un d'entre elles en prenant soin de ne pas s'y piquer. Elle sourit en la contemplait, elle ne pouvait se passer de ces tels roses...
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| | Chien fou du roi | La demoiselle s'agrippe a son bras, toujours dans la plus grande délicatesse évidemment. C'est qu'il allait finir par y prendre gout a cette douceur le petit ténébreux ! D'ordinaire c'est lui qui forçait la chose mais la c'était bien plus simple que d'habitude, non pas qu'il s'étonnait qu'elle soit séduite... Conrad était loin d’être le plus laid du bal mais c'était toujours étonnant. Il répondit a sa cavalière par un radieux sourire.
Suite a cela il amène le sujet de la danse, Conrad bien qu'excellent bretteur n'avait jamais mit les pieds sur une piste de danse et c'était même pire qu'un champs de bataille a ses yeux... Enfin pire dans le sens ou il était en terrain inconnu... Le champs de bataille étant sa maison et son terrain de jeu il ne le redoutait donc pas vraiment. De nouveau il lui offre un ravissant sourire angélique et s'empresse de lui répondre de sa voix douce et... Courtoise.
Cela serait un réel plaisir que vous soyez mon mentor sur le sujet. Une si douce demoiselle doit forcément être une excellente valseuse.
Ça pour valser elle allait valser... Des que le moment sera venu il avait déjà prévu tout ce qu'il y avait a prévoir... Sa chambre au palais qui n'était que rarement utiliser allait enfin trouver des habitants pour la soirée... Enfin il n'y aura plus vraiment de raison de parler d'habitants au pluriel en fin de soirée... A la suite il lui propose de sortir de ce lieu si... Exiguë. Non pas qu'il n'aimait pas ce genre d'endroit mais avec une si belle colombe il faut bien avoir un peu d'espace pour s'épanouir ! Chose qu'elle accepte sans vraiment discuter, en même temps ce labyrinthe n'était rien d'autres qu'un moyen de le surprendre alors qu'il la poursuivait dans les jardins.
Il serait fort dommage en effet que le grand méchant loup vienne vous grignoter... Gâcher une si magnifique créature... Vous n'imaginez pas a quel point je serais attristé.
De biens beaux mot pour une bouche aussi ensanglantée... Bien vite ils se retrouvent a l’extérieur des l'imposants murs feuillu, ils allaient reprendre le chemin de la grande salle de bal mais d'un seul coup elle se détache délicatement de la patte du chien de chasse pour se diriger vers un par terre de fleur. Des rosiers, plus exactement des rosiers blanc... Elle se saisit d'une des roses aux aspect quasi parfait, la fleur s'associait si bien a son allure douce qu'il aurait dit deux sœurs jumelle. La bête de guerre s'approche d'elle dans son dos avant de reprendre.
Elles sont magnifique n'est ce pas ? Aussi douce que la rosée du matin et aussi pure qu'une vierge...
Il fait une petite pause avant de reprendre sur un ton légèrement plus dramatique.
Mais aussi piquante qu'une lame... La rose n'est elle pas la parfaite comparaison avec la femme parfaite ?
Un petit sourire s'installe sur ses lèvres... Piquante jusqu’à l'os et ravissante... Elle aurait pu être cette demoiselle si elle n'avait pas été si docile et manipulable... Elle allait donc finir comme toutes les autres qui l'avait précédé... Démembrée... Égorgée ou bien dans le pire des cas.... Traumatisés. |
| | La rose blanche | On comparait le plus souvent la comtesse à une de ces roses blanches, une partie puisque elle les adoraient tant mais surtout car elle était aussi élégante et ravissante qu'elle.
Elle ne pouvait cependant qu'avouer qu'elle se faisait parfois jalouser par les autres dames de la cour, elles ne supportaient pas qu'elle réussisse si facilement à séduire les hommes par un simple sourire. La plupart d'entre elles étaient les mêmes qui n'hésitaient à utiliser leur langue de vipère pour répandre des rumeurs et critique à son désavantage. La plus courante étant celle qu'elle ne se privait point de s'offrir la douceur des conquêtes, alors que la mort de son mari devrait plus la chambouler que cela.
- Seule une main délicate et douce peut réussir à cueillir la rose sans avoir le risque de se blesser en la froissant. - elle eut un sourire taquin - Tout le monde ne peut avoir accès au coeur de la femme parfaite.
Elle détourna son regard vers le garde noir avec un mignon petit sourire :
- Je serais curieuses de savoir quels types de fleurs gagnent votre préférence, mon cher. |
| | Chien fou du roi | Le chien de chasse se trouve alors dans son dos, elle était si frêle qu'il aurait pu s'emparer de sa vie dans l'instant... Tout se serait décidé d'un coup de griffe et l'histoire aurait été terminé... Mais ou serait donc le plaisir de la chasse ? Le plaisir de sentir le moment tant attendu se rapprocher au fur et a mesure que l'étau se refermait autour de la proie ? Lire la panique dans ses yeux alors qu'elle se savait prise au piège... Une sensation si jouissive qu'addictive dont il ne pouvait plus se passer. C'était si plaisant d’être le chasseur... Il se place donc derrière elle et l'observe avant de lui donner une belle métaphore sur les femmes... Enfin la femme selon Conrad, les autres n'étaient que de simple pantin avec lesquels on pouvait s'amuser comme bon nous semble.
Je ne peut vous promettre l'impossible mais je ferrai mon possible pour vous offrir ce que j'ai a vous offrir...
Autant dire de lent et douloureux coup de lame sur la peau... De longue entaille le long de ses membres et l'entente de ses cris d'agonie... Un divin supplice pour les sens de chien de chasse qui se délectera de sa souffrance...
Est ce la le seule secret pour obtenir sa rose éternelle ?
Un petit sourire en coin il la regarde amusé, il y avait tellement de métaphores entre eux qu'il se devait d'etre autant attentif aux dialogue qu'aux environs... Elle fini par lui poser la question de son type de femme, il la regarde intensément et fini par laisser voguer son regard dans le vide et la noirceur de la nuit.
Disons... Que j'ai des goûts particulier... J'aime quand une plante est... Colorée... Fleurie... Qu'elle possède un délicat parfum... Mais le plus important... Elle doit savoir se défendre contre un potentiel agresseur. Je n'ai donc pas vraiment de fleur... Favorite. Disons plutôt que si j'avais le choix je me lancerai dans la mutation biologique.
Un petit sourire amusé se dessine sur son visage, il y avait de belles fleur ce soir au palais. Mais aucune ne méritait son attention... Enfin sauf cette fameuse comtesse mais ses épines étaient encore bien loin d'etre assez acéré pour le convaincre qu'elle soit une telle femme.
Puis je me permettre de vous retourner la question ma douce comtesse ? |
| | La rose blanche |
- De l'intention... - elle plongea son regard dans celui du garde noir - Au contraire des plus simples roses qui n'ont besoin de soleil et d'eau pour vivre, la rose parfaite quant à elle doit avoir de l'intention venant de son jardinier.
Elle termina sa phrase avec un léger sourire au coin de la lèvre. Puis elle écouta attentivement la réponse par rapport au genre de rose que son cavalier appréciait en particulier. Elle s'étonna intérieurement du reste des ces paroles. Il aimait donc les femmes sachant se défendre... La plupart du temps, les autres hommes avec qui elle leur avait posé la même question lui répondait tous préférant les douces, délicates et élégante fleurs mais leurs descriptions restaient ainsi. Puisque eux profitaient de l'innocence et de ce manque de défense pour assouvir leur envies et fantasmes.
La jeune femme se mit à rougir quand il lui retourna la question, on lui avait jamais demandé auparavant... Alors elle répondit avec un air pensif et peut-être avec un peu de tristesse dans son regard. Tout en faisait tourner entre ses doigts la rose :
- Je dirais que ma préférence se tournerait plus vers les jardiniers attentionnés et fidèles à leur rose. Malheureusement il est bien difficile de trouver ce genre de fleuriste à la cour...
Elle se rendit compte de ses propos et sortit directement de ses pensées. La comtesse se redressa et se retourna vers le chien, souriant innocemment :
- Mais ne nous égarons pas sur nos états d'âmes. Profitons plutôt de ce magnifique bal, mon cher.
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| | Chien fou du roi | Leurs regards fusionne l'espace d'une explication, elle peut ainsi se noyer dans le bleu océan que sont ses iris. Bon nombre de ses jouets avaient fait cette erreur... Chose qui les avaient perdues... C'est vrai que d'ordinaire il s'engouffrait dans la première faille qu'il trouvait rendant la chasse quasi inexistante... Généralement une fois son nom prononcé et une erreur faites elles se retrouvaient avec une dague sur la gorge alors plus grand moyens de lui résister... Mais ce soir il avait envie de faire durer le plaisir... De courir un peu derrière une proie et de se donner un peu de mal pour mériter son sang. Étrangement il appréciait les yeux de sa proie, d'ordinaire peu lui importait... Mais la il y avait quelques chose d'indescriptible, une flamme qui brûlait... Quelques chose d'unique... Quelques chose qui lui donnait envie de prendre son ton avant de se délecter de sa chaire.
Je vois... Vous m'excuserez mais j'ai beau être un guerrier redoutable... Je ne suis qu'un piètre jardinier qui fait son possible pour satisfaire ses plantes.
Un petit sourire amusé naquit sur ses lèvres, un mauvais jardinier surement mais un bon menteur ca ce n'était plus a prouver... Enfin menteur était un mot bien moche... Disons plutôt manipulateur. La réponse du garde noir sembla la surprendre, rare était les hommes qui aimaient les femmes sachant se défendre mais lui était un cas a part... Il aimait le danger et ca n'avait donc rien d'étonnant qu'il préfère ce genre de femme.
Au retour de la question elle se mit a rougir, toujours aussi délicate et innocente cette petite comtesse. Il avait décidément hâte de la croquer... Comme un enfant a qui on avait promis le dessert avant l'entrée. De toute manière ce soir elle serait son entrée son plat et son dessert.
Il est difficile de trouver un bon jardinier de nos jours... Mais croyez moi... Une belle plante qui en vaut la peine est tout aussi compliqué.
Elle se retourne vers lui le sourire aux lèvres, elle voulait profiter du bal ? Ils n'avaient qu'a y aller... Plus vite ils en sortiraient plus vite il pourrait jouer avec sa marionnette. Il lui tendis donc le bras d'un air galant et reprit derrière elle.
Si madame la comtesse veut bien m'accorder l'honneur de ma première danse de la soirée et d'une première leçon...
Pour profiter ils allaient profiter... Enfin surtout lui... |
| | La rose blanche |
La jeune comtesse lui sourit joyeusement en lui prenant volontiers le bras :
- Avec grand plaisir, mon cher.
Ils partirent ensemble vers la salle de bal. En arrivant, l'orchestre venait de terminer son morceau et allait dans quelque instant en entamé une nouvelle. Le regard des convives se retournèrent vers le couple. Ils étaient soit intrigués par la situation, effrayé par le dangereux chien de chasse, désireux de la blonde ou bien avaient presque pitié pour l'innocente rose piégé entre ses griffes acérés, mais dans tous les cas, ils se décalaient d'eux afin de les laisser passer vers la piste de danse.
Ivid se plaça face et contre son cavalier :
- Puis-je ?
Elle prit délicatement la patte du chien pour la disposer à plat au niveau de son dos, puis elle déposa une de ses mains sur l'épaule du garde noir. Pour finir, la comtesse prit dans la sienne sa dernière patte et finit par lui sourire enjouée :
- Parfait. - la musique reprit, et elle commença à emmener Conrad dans sa valse - La valse est une danse à trois temps, cela signifie qu'il faut poser son pied à chaque temps. - elle continua à l'aider à suivre le rythme - Tout ceci en se mettant en même temps à tourner.
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| | Chien fou du roi | La demoiselle venait de se saisir de la patte du grand méchant loup. Celui la même qui, selon la légende, hantait le labyrinthe... Elle ne savait pas dans quoi elle s'embarquait mais lui frémissait déjà a l'idée d'en faire son jouet. QU'allait il bien pouvoir garder d'elle pour s'en souvenir... Un globe oculaire ? Elle avait des yeux a couper le souffle qu'il ne retrouverait nul par ailleurs... Alors pourquoi pas.
Le duo atypique entama donc sa marche, après tout un cavalier se devait de faire danser sa cavalière. Dans le cas présent le cavalier en question ne savait pas aligner deux pas de danses mais elle avait l'air déterminée a lui apprendre. Lorsqu'il franchirent les portes vitrés de la grande salle l'orchestre s’arrêta, non pas pour leurs faire place mais bien parce qu'ils avaient terminé leurs morceau. Pourtant ce blanc musicale laissa le temps a de nombreux convive de se retourner vers le nouveau couple. Certains portaient une expression de dégoût en le voyant, bon nombre de personne le connaissait de réputation et avait associer son visage a la mort et au sang alors le voir aux cotés d'une aussi belle et raffinée cavalière pouvait en chamboulé plus d'un... D'autres ne se faisait pas d'illusion, l'amour et la fierté n'avait pas de place dans le cœur du jeune homme et ce qu'il comptait faire a la blonde leurs était tout indiqué.
Conrad se contrefichait bien de ce qu'il pouvait penser, il leurs offrit même ce sourire angélique dont il avait le secret. Autre chose certaine c'est qu'ils leurs laissaient tous le passage vers la piste. Par crainte ou par respect ? Il y avait de quoi douter mais il s'en fichait. Du moment qu'il avait ce qu'il voulait peu lui importait.
Une fois positionner elle lui demanda sa permission pour entamer une danse, un sourire s'afficha puis il prit enfin la parole.
Evidemment ma délicate rose du matin, je suis tout a vous.
Il avait bien accentuer ses mots sur le "Tout"... Jusqu’à ce qu'il se passe ce qu'il devrai se passer il n'en serait pas autrement. Il se laissa faire lorsqu'elle lui plaça les mains aux endroits conventionnel. Lorsque sa première main fut placer dans son dos il l'attira avec force encore plus contre lui en lui offrant un sourire séducteur, il souhaitait lui faire comprendre que malgré son ignorance il mènerait la danse comme il le devait.
La musique reprend après leurs avoir laisser le temps de la préparation, assez rapide mais la jeune comtesse avait tout de suite réussi a le mettre dans le bain. Ce n'était pas si compliquer... Trois temps... Une rotation... Apres une trentain de seconde il avait prit ses marques, assez simple surtout qu'il arrivait a s'adapter a a peu prêt tout et n'importe quoi. Le chien prit donc l'initiative d'emmener la demoiselle en balade en tirant sur sa laisse. A présent il avait prit les devants et menait la danse comme s'il avait fait sa toute sa vie.
Enfin... C'est ce qu'il semblait paraître. A l’intérieur de lui... Les trois temps c'étaient transformé et résonnait en lui comme les trois temps d'un tambours de guerre, dans son regard il semblait être entré en transe et son petit sourire en coin en était le témoin. Il lève le regard vers les yeux de la demoiselle et d'une voix mi sérieuse mi amusé il réplique.
Finalement... C'est simple... Tous les temps se ressemblent...
Il resserra encore son étreinte l'attira un peu plus intimement vers lui créant ce cocon d'intimité entre deux danseurs, il pourrait presque se laisser prendre au jeu et oublier son réel objectif. Enfin, ce qu'il faisait la y contribuait vu qu'il était venu dans l'optique de s'amuser. |
| | Maître des Destins | Jan Hasenclever27 ans, baron en titre.Jan patientait. Il attendait son heure. Il attendait le signe qui le pousserait à se lancer dans sa funeste ta tâche. Il se sentait calme. Étrangement calme depuis bien des années. Non loin de la piste de danse, il sirotait sans plaisir une coupe de champagne. Hypnotisé par le ballet des danseurs, il laissait ses pensées vagabonder. L'amour de sa vie tournoyait en riant aux éclats dans un champ de coquelicots. Elle avait 17 ans. Un sourire se dessina sur le visage jusque là fermait du baron de Hafdyrr. Il allait bientôt la revoir. Juste le temps de régler les derniers détails et tour serait en ordre. Elle tournoyait toujours devant ses pupilles lorsqu'il aperçut dans la foule de danseurs la silhouette connue de la jolie Comtesse de Dunto. Avec qui dansait-elle? Un garde noir? Il réprima un frisson. Il le connaissait. Tout du moins de réputation. Et elle était à peu près aussi charmante que celle de Lioffel. Il aurait pu être son fils de vice. Il n'aimait pas ça. Pas ça du tout. Surtout cette manie de la serrer contre lui. C'était... répugnant. |
| | La rose blanche |
La jeune femme s'impressionna lorsqu'elle fut attiré avec furtivité et force contre le garde noir, tout en lui offrant un sourire des plus charmant, elle ne put se retenir de se mettre à rougir. Mais elle était heureuse de le savoir investi dans ce qu'elle allait lui apprendre, en autre danser tout bonnement une valse.
La musique reprit, et Ivid débuta leur danse en commentant et donnant des simples et claires explications que son cavalier apprit rapidement. Il finit par parfaitement suivre la cadence de trois temps, alors elle se laissa porter par la musique et guider par son partenaire qui fallait avouer pour un soldat n'ayant jamais danser, qu'il réussissait à assurer son rôle de meneur. Elle lui offrit un sourire toujours aussi tendre :
- Vous voyez que cela n'est pas si difficile qu'elle peut paraître, de plus vous y arrivez à merveille.
Quand il renferma une nouvelle fois leur étreinte, la jeune comtesse déposa doucement son regard dans les yeux bleus océans de Monsieur Erkisne, ils étaient à couper le souffle par leur beauté.
Dommage qu'ils ne soient qu'une autre décoration de son masque...
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| | Chien fou du roi | Le garde noir avait était positionné aux bons soins de la comtesse, lorsqu'elle eu terminée il resserra l'emprise qu'il avait désormais sur elle pour assouvir son image d'animal dominant. Un mâle restait un mâle peu importe son espèce et Conrad ne faisait pas exception a la règle. Avec une femme il avait toujours cette place supérieur, une seule personne avait le droit de lui donner des ordres et c'était sans suspense son cher roi a qui il obéissait aveuglement. Les autres ne pouvaient se permettre que de suggérer une requête et encore...
La danse avait débuter et sous les instructions de la demoiselle Conrad se débrouilla fort bien. Pas compliquer d'aligner les pieds et de tourner sur soi même quand même... Il se permit même de prendre les rênes de la danse. Il s’agissait la de leurs premier moment d'intimité... Surement le dernier avant qu'il ne veuille jouer avec elle. Elle lui offre le même sourire que depuis leurs rencontre avant de briser le silence de la danse. L'animal fit un effort supplémentaire afin de ne pas s’emmêler les pattes durant la discussion.
Vous avez parfaitement raison, mais c'est parce que j'ai une bonne professeure !
Toujours sur son ton mi amusé et séducteur il conclut sa phrase par un sourire en coin. Leurs yeux se noient les uns dans les autres, son regard d'émeraude était... Différent. Quelques chose brûlait au fond de ceux ci et il n'arrivait pas a mettre la main sur ce fameux quelques chose... Chose qui au fond de lui l’agaçait fortement. Fort heureusement il n'en laissait rien paraître grâce a son imperméable masque de séducteur.
La danse continua encore quelques temps mais le jeune homme resta silencieux a la détailler. Il cherchait quel détails de son visage était le plus parfait... Ses yeux ? Magnifique mais il avait déjà une petite collection de globe oculaire... Il baissa son regard sur ses lèvres, fines et délicate... Il s'en mordit lui même les siennes d'envie. Dans un regard espiègle il reprend la parole.
Vous a t'on déjà dit que vous étiez terriblement appétissante comtesse ? Plus je suis proche de vous... Et plus je ressent le besoin de vous gardez rien que pour moi... Vous dévorer pour qu'aucun homme ne puisse poser la main ou même son regard sur vous.
Cette fois ci c'était peut être l'animal qui parlait... |
| | La rose blanche | Ces compliments l'impressionnèrent et fit rosir ses douces joues, à croire qu'il n'en fallait que peu pour la faire rougir. Un autre point dans la liste des raisons expliquant qu'Ivid est une proie bien trop facile pour les nobles cherchant amour d'un soir. Ceci dit, les éloges du garde noir à son encontre étaient..."authentiques". En effet, elle qui était pourtant bien habitué aux mots doux, avouait ne jamais avoir entendu un homme la décrire comme "appétissante". Tel un morceau de viande, Ivid n'avait plus d'issus de s'enfuir, maintenant qu'elle était en les griffes du chien féroce à la recherche de chair fraîche.
Mais cela... Elle ne le voyait pas et c'était ce que son entourage lui reprochait. Certains iraient même dire que son mari lui était presque vital dans ce monde où elle n'était considéré comme un agneau au milieu des vautours tous prêts à engloutir d'un trait cette jolie et si innocente proie. Depuis la mort de celui-ci, elle n'avait plus de "tuteur" pouvant la protéger. De plus, elle ne connaissait juste que les charmeurs et parfois même charmeuses ayant pour seul souhait de profiter du corps de la rose blanche et les autres nobles ne lui donnant le moindre regard soit ils la jugeaient trop avenante et critiquaient son style de relation libertine, ou plus simplement par jalousie d'être si attrayante pour l'oeil de certain/es marié/es.
Elle était honorer par de telles paroles mais elle resta tout de même gêné et garda son rougissement :
- Hum... J... Je vous en remercie.
Elle ajouta instinctivement sans trop réfléchir :
- V... Vous êtes aussi charmant... |
| | Chien fou du roi | Voila qui était chose faites, elle était désormais dans ses griffes acérés... Avait il même réussi a l'hypnotiser ? Même les mots plutôt cru de l'animal la faisait rougir. Pourtant n'importe quel autre noble se serait offusqué par son comportement entreprenant et la qualification d'appétissante. Mais quelques chose lui disais qu'avec il il pouvait se le permettre. Un instinct... Peut être pas très humain mais tout de même un instinct.
Instinct qui faisait qu'il était bien plus proche de l'animal que de l’être humain. Est ce que ca venait de l'éducation qu'il avait reçu a l’académie noir ? Sûrement. C'est ce qui faisait qu'il avait une envie irrésistible de la croquer. Au sens propre de terme bien sur. La valse continua encore pendant une petite minute, ils avaient eu la chance de tombé au moment d'un morceau assez long ce qui lui avait permis de prendre ses marques puis de montrer ce qu'il savait faire pour potentiellement l'impressionner. L'adaptation avait été une chose qu'il avait apprise a l’académie. Un garde noir doit toujours s'adapter a un adversaire, une femme a séduire en était un en soit... Il n'y avait qu'a voir la chose sous un angle différent. Le fameux angle Conradien ! Celui qui faisait voir que toute femme était consentante et que tout homme en travers de sa route était un ennemis... Enfin a quelques chose prêt.
Bonne professeure était le mot, elle lui avait mit toutes les cartes en main et il n'avait eu qu'a les abattre une par une. Elle c'était donc tiré elle même une balle dans le pied. Pauvre petite... Dans la foulée elle le complimenta, a croire qu'elle appréciait son coté animal si... Différent des autres, finalement peut être qu'elle aimait les hommes... Atypique ? Soit elle allait être servit avec lui. Il lui répondit par un simple sourire accompagné d'un regard de braise, regard qui ne signifiait qu'une chose... Sa patiente arrivait a bout.
Par chance enfin tout dépend pour qui... La musique s’arrêta, bien qu'il avait "apprécier" cette danse il l'invita a son bras pour quitter les lieux.
Et si nous allions discuter au calme dans un salon ? Je n'ai jamais été un grand amateur de la foule et j'aurais bien trop peur que vous ne preniez froid a l’extérieur...
Il ponctua sa requête d'un nouveau sourire charmeur. Apres tout... C'était plus agréable et confortable de jouer avec sa proie dans un champs de coussin qu'au milieu des curieux. Curieux qui se faisaient bien nombreux. Apres tout c'était la un couple bien insolite...
Mais si vous préférez retourner admirer les roses des jardins... Ma cape sera votre dans ce cas.
Il l'avait pendant la courte discussion emmener sur le bord de la piste de danse. Il aurait été malheureux qu'un fou les percute... Conrad n'avait pas l'intention d'égorger le premier noble venu, il valait mieux que ca quand même !
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| | La rose blanche | A son compliment qu'elle avait glisser entre ses mots une flamme se raviva dans son regard, elle comprit rapidement le message : c'était le moment de conclure leur complicité. Malgré sa naivité et en ayant finit par continuer les amours de passage, elle avait finit par rapidement connaître ces petites signes discrets attendant de sa part quelque chose en particulier. Alors à peine la musique achevé qu'il l'invita à prendre son bras et le suivre vers le bord de la piste. Puis en ne perdant aucune une seconde il lui demanda de le rejoindre dans un lieu plus "intime".
La jeune femme remercia et complimenta encore une fois son partenaire de danse, elle avouait entièrement les dons de danseur du soldat qui avait réussi à mener leur valse avec beaucoup de grâce pour un homme qui n'avait connut que la mélodie bruyante des épées s'entrechoquant. L'animal lui laissait encore le choix, pour sa sécurité elle aurait dû choisir le chemin des jardins, un lieu où elle serait protégée par le regard de tous les promeneurs. Mais elle préféra suivre l'autre proposition de son cavalier, elle rougissait à l'avance de enfin se retrouver loin des regards avec l'homme.
Et puis autant ne pas le faire patienter plus longtemps...
- Selon votre propre désir, mon cher. Il serait en effet préférable de se diriger vers un salon où nous pourrions discuter en toute tranquillité.
Elle ne vit point l'entourloupe où elle venait de s'engouffrer, pour elle...
Ils allaient simplement discuter. |
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