Gervais, monté sur scène depuis prés d'une heure, commençait à se sentir engourdit. Certes il avait pu observer, amusé, une danse approximative dans laquelle la jeune Cerise avait mené Nathy.  Certes il avait peut-être accéléré un peu le tempo pour tenter de surprendre un faux-pas ci ou là. Certes au-delà de ses extravagances, vivement réprimées par ces collègues, ce second passage sur scène avait été plus rythmé, reprenant une suite traditionnel, passant de la lioffeloise à la courante puis à une sarabande avant de revenir sur une valse vive. Certes il aimait jouer du luth.
Mais… mais il préférait faire comme il l'entendait et suivre des partitions durant tout ce temps l'agaçait passablement. Il était soliste et devoir partager les honneurs avec tout un orchestre… très peu pour lui.

Alors il s'était dit que, peut-être, il devrait marquer le coup avant d'abandonner son rôle.
Quoi de mieux pour cela qu'un bon coup de bec ?
Ah, il l'avait vu cet hurluberlu ébouriffé qui se pavanait dans la salle depuis son arrivé remarqué. Sa mascotte paraissait-il… enfin leur mascotte, ne vous attardez pas aux détails ! Et si mascotte il était, sa place était sur scène, au moins pour s’annoncer convenablement à la vue de tous. D'ailleurs un serviteur l'escortait en ce moment même vers elle. Avait-il pensé pouvoir se dérober à son rôle en flânant entre les petits plats et les courtisans ?

A peine eut-il posé une patte sur l'estrade que le musicien se détacha de la troupe pour l’accueillir comme il le devait.
Il s’éclaircit la voix de deux petits raclement de gorge bien caractéristique des débuts d'annonce et les bras grands ouverts se tourna vers la foule. Ce qui sortit de son coffre n'était pas un hurlement mais une voix profonde, tonnante, qui en avait les même effets : réclamer l'attention. Entraînement de crieur de rue.


- … depuis son arrivé il a pu vous distraire, vous vous êtes retourné sur son passage, vous vous êtes moqué douceâtrement alors que vous auriez bien été incapable de porter le quart de ce grotesque attirail ! Non mais regardez le criard de ses collants, si il n'avait pas l'allure majestueuse d'un coq ce serait le summum du mauvais goût.

Il se tourne vers ses collègues qui avaient arrêtés de jouer pour l'occasion, intrigués par ce préambule, prêts a reprendre pour une ambiance digne de la future déclaration du poulet.
Le registre risquait de passer au burlesque.

- Voici notre mascotte, m'a-t-on dit. Un beau poulet pour la plus belle des cours ! Notre Roi sait choisir avec soin jusqu'aux plumes des fondements les plus improbables, comment douter qu'avec pareil phénomène la soirée ne reste dans les annales ?
Nous allons pouvoir passer à l'opéra à présent que nous avons notre voix !

Comme pour réclamer le silence du poulailler, neuf coups sonnèrent.
Les nobles cessèrent de caqueter pour laisser l'authentique mascotte piauler comme elle le devait. Il était temps pour elle de faire son travail d’amuseur… pour peu qu'elle en perde quelques plumes, histoire de mériter sa paye.

• Défi du poulet : Dans votre réponse vous pouvez défier notre ami à plume selon les modalités de votre choix. Celui qui de vous deux échouera aura un gage.
  
• Si vous perdez, vous devrez manger l'une des délicieuses friandises du panier.
  Vous devrez jeter un dés 100 :
  Le chiffre des unités indique le gout ou l'effet :
  - 3;6;9: normal (sucré)
  - Goût : 1 : salé ;  4: épicé ; 8: poisson pourri ; 0: poivré
  - Effet : 2: alcoolisé ; 5: aphrodisiaque ; 7: somnifère
  Le chiffre des dizaines indique le temps en dizaine de minute de l'effet ou de la persistance du gout en bouche (0 faut 10)
  
• Si la mascotte perd elle perdra un point de crédibilité (ou de mascottiqué). Ah, il ne suffit pas de mettre un beau costume pour être digne du titre tant convoité de mascotte de l'orchestre... il faut également avoir les compétences qui vont avec !
  Total de départ : 10
  A la fin de l’évènement le nombre de point restant déterminera la qualité de sa prestation :
  - 9-10 : Le rôle de poulet lui va aussi bien que ses gants ! Ovation pour la volaille de l'année !
  - 6-8 : Même en allant au pas de l'oie il n'a pas évité les faux-pas. L'animation a tout de même plus.
  - 3-5: C'était tout juste... niveau poussin diront nous. La suspicion est de mise.
  - 0-2 : Sa couverture de plume vole en éclat, qui est donc cet incapable ?
  

Cette soirée se déroulait comme prévue, une mécanique bien huilée. Le buffet avait été garni en conséquence et si on mettait de côté les incidents à base d'olives et de harengs, on pouvait dire que c'était un franc succès ! On m'a même rapporté que les beignets au miel avait un adorateur: celui-là qui mangeait semblait-il sans faim...

A 21h, je me suis offert un petit tour en salle, j'aime bien aller à la rencontre de mon public, c'est là que se trouve le bouillon de culture, l'effervescence d'idées et de critiques bienvenues.
Moustache lissé impeccablement et tablier aussi immaculée que l'uniforme de la célèbre unité, je déambule dans les alentours du buffet.
C'est vrai que je dois faire un peu tâche. Grosse tâche même. Entre ma carrure et ma tenue peu orthodoxe, je ne passe pas vraiment inaperçu. Pourtant, bien rapidement on me vole la vedette !

Un gros poulet aussi bariolé que les perruches de Nallyp vient de faire son apparition sur la scène. Il fanfaronne, fait le pitre et je dois avouer que je m'en amuse!
Vous savez ce que ça me rappelle ? Cette histoire monosianaise qu'on raconte aux gosses avant d'aller se coucher. Un conte qui parle d'une livraison de volaille. Enfin pour être exacte de deux brigands qui livrent un troisième larrons au nez et à la barbe du Prince. Doux Innel ce que je pouvais adorer qu'on me la conte celle-ci! Ma préféré et de loin!

Finalement, j'entends vaguement qu'on parle de défi, je m'approche de l'attroupement. Personne ne semble vouloir ouvrir le bal. Auraient-ils trop dansé ? Trop mangé ? Je regarde les uns et les autres mais personne ne se décide. Bon et bien...

- Je te défie... Au bras de fer!

C'est ça ou la cuisine. Mais avec des bras dignes du Colosse de Stirnil, je dois vous avouer que ce passe-temps qui m'a value bon nombre de gain me manquait terriblement.

Je jette quand même un coup d'œil rapide à la foule: pas de Doc en vue. Ouf. Je suis pas sûr qu'il ait apprécié d'essuyer mes pots cassés...

Voir le volatile agiter ses ailes me donne une furieuse envie de le plumer et de jouer du hachoir. J’ai déjà quelques idées de recettes qui me viennent instantanément à l’esprit. La première est un grand classique : une petite farce au thym, aux glands et aux noisettes. Un classique forestier en cette saison automnale. La seconde est plus exotique, un sucré-salé : rôti au miel avec quelques figues sudistes et toujours des fruits secs. J’ai toujours trouvé que les saveurs terreuses se mariaient à merveille avec la chaleureuse douceurs des fruits du Sud.

Le poulet fait de l’esbrouffe sur son estrade. On peut dire qu’il joue parfaitement son rôle et en bon public je l’applaudis. Je me demande s’il rirait toujours autant le couteau sous la gorge. Au moins j’ai pas à faire à une poule mouillée : il ne se défile pas devant ce défi qu’il regrette sans doute déjà.

Des serviteurs nous apporte une table et deux chaises. Je m’assois, tout en me demandant pourquoi elles sont toujours aussi étroites. Je pose mon coude sur la table et lui offre ma main, le regard pétillant. Je sais déjà que je vais gagner. Mon seul défi et de ne pas lui briser une aile. Ce serait dommage qu’il ne puisse plus voler pour le reste de la soirée. Et puis, pour tout dire, j’ai encore en mémoire le fâcheux incident avec ce petit nobliau qui a failli m’éjecter du Palais, il y a quelques temps déjà.

- Voyons-voir si tu as des ailes de fer, ma poulette !

Mes doigts se referment autour des siens et le duel commence. Certains penseront que je fais ça pour le plaisir de gagner, quand en réalité je fais ça pour le plaisir de jouer. Fut un temps, quand je n’avais pas encore trouvé la poule aux œufs d’or, il est vrai que ce petit passe-temps me permettait d’avoir de quoi picorer dans les tavernes. Désormais, ce n’est plus qu’un simple amusement doublé d’un joli spectacle. Car oui, avant de gagner, je compte bien faire semblant de perdre. Après tout, notre poulet est là pour l’animation non ?

[Je pense qu'il va falloir lancer les dés pour savoir la résistance du poulet ^^, s'il résiste un peu , beaucoup ou pas du tout, et dans le cas où il résiste, savoir s'il parvient à gagner ]

Petit dé pour le bras de fer.

0-5: le poulet remporte la manche facilement
6-10: le poulet remporte la manche
11-15: le cuistot laisse volontairement le poulet gagner
16-35: c'est un adversaire de taille !
36-55: il lui donne du fil à retordre
56-75: il est dans la moyenne
76-85: le cuistot gagne tranquillement
85-95: victoire éclatante
95-100: oups j'y suis allé un peu fort!

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'Cent faces - D100' : 10

Dé pour le bonbon!

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'Cent faces - D100' : 96

C’est sur cette petite arène dressée à l’improviste que je me suis installée pour ce duel de bras de fer qui s’annonce gagné d’avance. C’est une simple formalité, un amusement spontané avant de retourner m’affairer dans les effervescentes cuisines. J’admire cette détermination dans son regard, même après avoir réalisé l’ampleur de la tâche qui l’attendait.

Ma main enserre la sienne et nous commençons, coudes enracinés sur le plateau, à mesurer notre force. J’assure le spectacle en le laissant quasiment gagner plus d’une fois avant de redresser vigoureusement la barre.

Après plusieurs minutes de ce petit manège, je décide de plumer le poulet une bonne fois pour toute. Je suis en route vers la victoire, lorsque soudainement (ou plutôt devrais-je dire insidieusement) j’aperçois l’un de ces horripilants petits insectes volants au bourdonnement incessant.

Par la barbe de Shögarat ! J’vais te réduire en poussière !

Pour ceux qui ne suivraient pas, je parle bien évidemment de cette répugnante mouche qui vient de se poser à deux doigts de ma main. Juste là. Tout près.

Lapin de cale !

Mes yeux ne quittent plus l’indésirable. Oublié le bras de fer. Oublié le public. Oublié ma réputation et mes 15 352 victoires consécutives (oui, je les ai comptées.). Toute mon attention est focalisée sur l’insecte et sa petite trompe qui suçote le bois par intermittence. Je lève mon autre main et l’aplatit sur le diptère avec fracas, au moment même où le poulet en profite pour retourner la vapeur.

- Entrailles de sirène ! hurle ma voix caverneuse autant pour la mouche (qui s’envole insolemment en zigzagant) que pour moi-même.

Bon et bien… Plus qu’à reprendre du début hein ? Je me lève, et franc-jeu jusqu’au bout je lui serre délicatement.

- J’vais pas prendre la mouche pour si peu, mon poulet, rassure-toi ! Bon il parait qu’on doit piocher là dedans c’est ça ?

Je regarde non sans suspicion le panier. Après tout je suis cuistot et des trucs bizarres j’en ai cuisiné… Je tends ma main et j’attrape un bonbon que j’enfourne aussitôt. Goût miel. Parfaitement normal

- C’est bon les gars ! J’ai testé vous pouvez y aller! Rien à craindre !

Et je m’éloigne un peu, laissant ma place au suivant. Parce que oui j’ai quand même envie de profiter du spectacle…

Wald avait eu le droit d'avoir son petit moment de repos et fixa la salle de bal de loin pensif. Mais l'intervention imprévu d'un poulet, l'intrigua et s'approcha avec curiosité vers le groupement de convives s'amusant de sa prestation. Puis, la volaille expliqua une sorte de jeu avec un système de défi.
Le cuistot qui devait être aussi en train de faire le tour de la salle se dévoua le premier et le défia....au bras de fer. Wald jeta instinctivement un coup d'oeil autour de lui, pas de médecin royal en vu... C'est bon la voie était libre et le cuistot pouvait mettre une bonne raclée au poulet sans que Daryl n'arrive pour le lui interdire. Le jeune homme était à la fois amusé par la situation mais ressentait presque de la pitié pour ce pauvre gars derrière le costume. A peine à avoir commencé son entrée qu'il repartirait avec la main broyé...

Tous deux s'installèrent et le blond ne put se retenir de fixer son capitaine de navire avec un regard lui donnant beaucoup d'encouragements, même si il savait que la titre de gagnant lui était déjà attribué. Sauf que le combat ne se passa pas comme prévu et le chef finit par perdre à cause.....

d'une mouche ?!

Les deux combattants restèrent tout de même fair-play entre eux, mais le jeune homme ne pouvait laisser cette situation en restant sur une déception. Le point fort de Yonnel était la cuisine et sa force physique, le bras de fer était donc un merveilleux choix. Les fourneaux était aussi l'élément fétiche de Wald mais il avait aussi un autre domaine qu'il maîtrisait à la perfection. Alors il prit son courage à deux mains et s'avança à son tour vers le poulet.  :

- La défaite de mon chef cuistot ne peut être laisser impunie ! Je vais le venger en te défiant alors...en séduction.

Le poulet se demandait sûrement si il se devait d'être prêt à rechercher une poulette, avant le cuisinier. Mais c'était loin d'être le sorte de défi qu'il voulait imposer et puis si il consistait réellement à trouver une demoiselle, cela serait déjà gagner d'avance pour le jeune homme. Il se reprit en expliquant plus clairement :

- Plus précisément, au baise-main. - il se tourne vers l'assemblée - Nous avons juste besoin de quelques gentes dames offrant avec bonté leur douce main afin de juger notre "prestation".

Ce soir, Cerise se régalait ! Enfin façon de parler car elle n'avait rien avalé. Non, elle se régalait en ragots et autres animations. Quelle plaisir d'être là ce soir! On pouvait dire que Lioffel avait mis les petits plats dans les grands!

Elle n'avait pas perdu une miette de la harangue de Tancrède. Quel talent! Quelle verve! Elle l'avait écouté religieusement, mains jointes, dans une admiration sans limite.  

Tancrèèède, parlez encore, je vous en conjure!

Mais le volatile avait rapidement pris la suite, envieux qu'il était de finir à la broche. D'ailleurs le premier à le défier avait été le chef des cuisines! Elle avait ri, tremblé et hurler d'effroi ! Tant d'émotions en si peu de temps!

Ce fut un jeune homme -terriblement séduisant, dommage qu'il travaille en enfer- qui décida de prendre sa revanche. Un concours de baise-main.

Ni une, ni deux, Cerise fendit la foule de sa belle et imposante robe rouge cerise, pour se porter volontaire.

Elle effectua une gracieuse et profonde révérence jusqu'à s'approcher du sol avant de déclarer solennellement.

- Messieurs, laissez-moi être votre juge. Le vainqueur remportera également un baiser de ma part. Que l'on me bande les yeux et que le meilleur gagne!

Elle tendit la main avec une profonde solennité tandis qu'on lui couvrait la vue.

Jet de dés pour le baise-main :

0-25: Trop facile ! ( Wald gagne )
26-50: Le choix est difficile... ( Wald gagne )
51-75: Le choix est difficile... ( Le poulet gagne )
76-100 : Un pauvre échec. ( Le poulet gagne )

Le membre 'Wald Cezare' a effectué l'action suivante : Je suis joueur...

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'Cent faces - D100' : 40

Wald sourit, il fallait avouer qu'il jouait pour l'instant à merveille son rôle de poule. A croire que l'homme derrière le costume était né pour amuser la galerie et par la suite, il allait aussi pouvoir savoir si le poulet était aussi bon pour faire le guignole que pour séduire de la poulette.
Il eut un sourire au coin, heureux que malgré son bec qu'il lui fasse une exception afin d'accepter son défi :

- Parfait ! C'était ce que je voulais entendre.

Les spectateurs n'allaient pas rester sur leur faim, et quant à lui, le cuisinier allait enfin pouvoir gagner la victoire de son chef qui lui a été injustement prise à cause...d'une mouche... Il n'y croyait toujours pas qu'un si petit insecte inoffensif attire tellement l'attention de Yonnel mais après réflexion il se rappelait qu'en effet il détestait plus que tout les mouches. Il aurait dû se méfier de ce petit être aux petites ailes battantes dans un bruit incessant et surtout très agaçant...

A peine que son adversaire ait demandé à son public une femme souhaitant assurer devenir leur juge, qu'une très charmante femme - dont la chevelure plaisait énormément à Wald - se désigna sans perdre une seconde et s'avança vers les deux homme en assurant en plus au gagnant un baiser de sa part. Le blondinet avait maintenant non plus une mais deux motivations : sauver la fierté de son capitaine de navire certes... Mais surtout ! Pourvoir embrasser cette magnifique marquise qui serait parfaite pour paraître à son tour dans sa longue liste de conquêtes !

Il laissa le poulet faire sa prestation en premier. Il fallait toujours garder le meilleur pour la fin...

- Je vous en prie.

Puis vint son tour, il s'avança devant la jeune juge assise et tendant sa douce main. Il fit comme à son habitude en commençant par la prendre délicatement et avec douceur. Il aimait honorer la beauté d'une femme et son baiser en serrait son offrande. Sauf... Quand il se pencha, prêt à y déposer un baiser des plus tendre, il fit la petite erreur de jeter avant un rapide regard autour de lui car il put y voir dans la foule les yeux réprobateurs et remplis de jalousie de son amante actuelle. Voyant de loin la scène, son visage se renfrogna et elle partit continuer son service en ne voulant assister encore plus longtemps à ça... Raaaah... Encore une serveuse avec qui il devra une nouvelle fois s'expliquer ainsi que de se justifier sur son acte... Il avouait que son amour pour la gente féminine devenait parfois "gênante"... Son frère pouvait en témoigner.

Mais tant pis... Il était parti pour la gagne et ne voulait échouer sur son propre défi. Alors il baisa la main de la noble en restant dans le basique de ce qu'il pouvait faire, la tournure de la situation l'ayant tout de même refroidit sur le coup. Il finit par se relever, revint vers le poulet et sourit du coin de la lèvre :

- Nous attendons maintenant votre jugement, mademoiselle.