Masqué
Masqué

21h15 - Le chien et sa baballe (terminé)
Ven 3 Juil - 23:27
Conrad Erskine
Conrad Erskine
45
Chien fou du roi
Conrad était enfin rentrer dans le palais ! Qu'est ce qu'il détestait la foule... Des mains baladeuse, du contact... Comment pouvait il leurs permettre a ces déchets de toucher son corps ! Ils avaient de la chance que ce ne soit pas l'inverse dans un sens, le nombre de personne qui pouvait se vanter d’être passer entre ses mains se comptait sur une mains. Enfin même sur aucune main vu qu'il ne laissait ni témoins civil ni victime derrière lui. Disons que Conrad était un maniaque de la propreté... Pas de traces ni de marque !

D'ailleurs cela faisait quelques minutes qu'il marchait dans le long couloir menant a la salle de bal, il était perdu dans ses obscurs pensées malsaine et n'avait pas vu le trajet passer. Tant mieux, Conrad faisait partie de ces gardes noirs qui préférait "opérer" a l’extérieur plutôt que dans le palais... C'est vrai que d'ordinaire on l'affectait lui et ses hommes a des traques et des exécutions, c’était en soit leurs spécialités mais il arrivait comme ce soir qu'ils soient rattacher a la sécurité...

Enfin lui la sécurité ca l'importait peu, ses subalternes s'en occuperait bien sans lui ! Ce soir il était la pour jouer ! Il avait peu d'occasion de s'amuser alors il comptait bien se trouver une petite bourgeoise et s'en occuper dans l'un des salons privatif du palais. Mais avant ca il avait une chose importante a faire ! Javier avait fait mention de la dragonne et ca l'arrangeait bien qu'elle soit  dans le coin, qu'elle ne le soit pas n'aurait pas été normal a vrai dire. Il s'enfonce donc dans la salle de bal a la recherche d'une grande touffe blanche, ses yeux vides scrutent donc l'assemblée silencieusement.
Quand tout a coup ! Il l’aperçoit ! La touffe blanche ! Conrad se met a sautiller sur place en tapant ses mains tel un enfant sur exciter puis se dirige dans sa direction en braillant.

Vardy ! Vardy ! Ouhouh Vardy !

Pourtant elle ne semble pas se retourner même en l'appelant, avec le brouahah ambiant ce n'est pas vraiment étonnant a vrai dire. On pourrait poignarder quelqu'un sans que personne ne s'en rende compte... C'est peut être pour ca qu'il est venu ici ce soir d'ailleurs ! Sur ce il arrive dans le dos de la dragonne... Comment énerver un dragon susceptible en trois étapes ? Mettez vous derrière lui discrètement, placer vos mains sur ses épaules et secouer le avec force ! Un mode d'emploi qu'il connaissait par cœur !

Donnes moi un peu d'attention Vardy ! Me dis pas que t'as honte qu'on te voit avec moi ?!

Bien sur son visage frigide avait laisser place a ce masque de jovialité provocante qu'il arborait lors d’événement comme celui ci, il avait suivit les règles a la lettre "venir masqué".
Re: 21h15 - Le chien et sa baballe (terminé)
Sam 4 Juil - 17:57
Varda de Mormegil
Varda de Mormegil
78
Dragon Blanc
Cette soirée se déroulait comme prévue. C’est-à-dire sans le moindre répit. La nuit allait être longue, très longue. A peine Thony suspendu, elle avait filé voir Mhilo. Lui faire un état des lieux de la situation. Entre autres.
Comme à chaque rencontre, un torrent furieux traversait chacun de ses vaisseaux sanguins et ravageait son habituelle placidité, laissant place un épouvantable mais oh combien délectable champ de bataille. Comme toujours, elle avait de nouveau, soigneusement enchaîné chacun de ses dragons dans son donjon.

Vardy! Vardy ! Ouhouh Vardy !

Est-ce que l'un de ses frères étaient finalement venus ? Non cela semblait venir de son esprit…Là haut dans l’immense tour, Elderic était là, à tapoter le museau du dragon rouge. Le plus vindicatif des deux, celui qui prenait un malin plaisir à réduire en cendres chacune de ses résolutions, chacun de ses verrous.

Vardy… Combien de fois vais-je devoir te le dire ? Profite de la vie ! On en a qu'une ! Lui intima son frère avec ce sourire quasi insolent dont il avait le secret.

Pourquoi diable venait la harceler ici? Et...C’était facile à dire pour lui dont les obligations étaient fortement limitées. Elle ne pouvait pas en dire autant. Les risques étaient considérables…

Elle chassa cette image de son esprit et entreprit de fendre la foule lorsqu'elle sentir deux mains osaient se placer sur ses épaules et la secouer.

Sortir Serment, pivoter, noter le noir et placée la pointe acérée pile à la base du cou.

Une fraction de seconde.

Donnes moi un peu d'attention Vardy ! Me dis pas que t'as honte qu'on te voit avec moi ?!


Analyser ensuite.

Ce cafard de Conrad.

Pourquoi les mauvaises herbes poussaient toujours avec plus de vigueur que les autres ?
Comment osait-il l'appeler ainsi. Il n'y avait guère que Den Et Eld pour le faire et cela la mettait déjà hors d’elle. Elle ne les appelait pas Deny ou Eldy bon ?! Vardy c’était si… humiliant. Un rappel permanent qu’elle n’était que la benjamine. Un écho de leurs querelles fraternelles. Mais eux avait le bénéfice de la famille. Pour eux, elle n’était que Varda, pas La Commandante des Manteaux Blancs. Pour eux, cela avait un petit et discret accent affectif et bienveillant

Alors que lui...
Lui…
Lui…
Lui, ce misérable scolopendre…

La rage commençait à bouillir. Elle ne remarqua même pas que la foule venait subitement de leur laisser plus de place que nécessaire. Un silence de plomb, seulement rompus par quelques chuchotis, et l’hypnotisante bande sonore de l'orchestre. Non toute son attention était sur cette saloperie de face de rat et sa dague posé stratégiquement sur sa carotide.

- Enlève tes sales pattes de chien de galeux de mes épaulettes et mesure tes paroles avant que les prochaines ne consistent qu'en un gargouillis inintelligible.

Ses yeux dorées fulminaient. Sa voix avait repris son ton tranchant et glacial de blizzard birlais. Mais alors qu'elle prononçait ses paroles, une question la taraudait.

Pourquoi.
Re: 21h15 - Le chien et sa baballe (terminé)
Sam 4 Juil - 22:08
Conrad Erskine
Conrad Erskine
45
Chien fou du roi
Conrad s'amuse a la secouer par les épaules pour lui prouver sa présence. La foule c’était légèrement écarter pour laisser les deux officiers au centre de l'attention. A vrai dire même si d'ordinaire il travaillait discrètement il adorait que l'attention se porte sur lui, surtout quand il pouvait se faire passer pour une victime !

La douce dragonne c’était a peine retourner que sa dague se retrouvait logé contre sa gorge. Étonnant ? Non pas du tout, on parle quand même de la commandante des manteaux blancs et techniquement l'une des meilleurs combattante du royaume. Alors elle avait assurément d'excellent réflexe.  Le jeune homme relève la tête pour lui laisser libre accès a sa gorge et lui lance un regard d'envie ainsi que le sourire qui s'accordait a ce petit jeu. Ses bras retombent le long de son torse comme elle l'exigeait puis il entreprend de lui répondre.

Ma douce Vardy... Ne soit pas si brusque... Ce soir est un jour de fête non ?!

Le regard de la dragonne le transperçait de but en blanc mais contrairement aux autres lui appréciait qu'elle le fasse, il avait cette façon de détourner la peur pour qu'elle lui procure du plaisir et Vardy était donc devenu aussi stimulante qu'un aphrodisiaque ! D'un geste du majeur il éloigne la dague de sa gorge, c'est amusant un instant mais il vaut mieux en profiter a petite doses pour ne pas perdre le plaisir de la prochaine fois.

Un petit ricanement passe entre ses lèvres, il fixe les yeux jaunes de son interlocutrice de son regard vide pendant quelques instants. Le silence régnait entre les deux soldats du moins avant qu'il ne reprenne la parole de la voix qu'il gardait pour elle, celle qui broyait les nerfs de la commandante et lui donnait l'envie de l’étriper.

Plus sérieusement je te cherchais... J'ai un cadeau pour toi !

Un grand sourire s'affichait sur son visage, il avait l'air content et fière de lui. Pendant le même temps il se mit a chercher quelques choses dans l'une des poches de sa sous cape, il en sort une bourse  en cuir noir et la lui tend tout sourire.

C'est pour ca que je suis en retard !
Re: 21h15 - Le chien et sa baballe (terminé)
Sam 4 Juil - 23:49
Varda de Mormegil
Varda de Mormegil
78
Dragon Blanc
Ce sourire était proprement... répugnant. Elle serrait les mâchoires, ses pupilles plantaient dans son regard morne où brillait tout de même une vague lueur malsaine. De quoi vous donner la gerbe plus rapidement qu'une chaloupe sur la mer des Carnassiers. C'était à se demander par quel miracle sa dague n'avait pas encore trancher son cou de porcelet. Ses mains cessèrent de souiller son uniforme immaculée et retournèrent le long de son corps.

-Mon prénom est VardA. Ce n'est pas compliqué non? A moins que tu ne préfères que je ne t'appelle Con?

Il était parfaitement inutile de lui demander de l'appeler par son grade. C'était simplement peine perdu pour cette petite blatte à la cervelle ramollie par les années passées à l'Académie Noire. Mais elle ne laisserait rien passer pour autant. Et un sourire madré s'étirait de part en part. D'un vague geste du doigt, il éloigna la pointe de la dague, tout en ricanant. Ils restèrent ainsi un instant, à s'observer en chiens de faïence. Peu de personne au Palais lui inspirait un tel dégout, une telle méprise. Cela pouvait se résumer en une phrase extrêmement simple: il était un concentré de tout ce qu'elle abhorrait dans la vie.

Lorsqu'il rompit le silence, ce fut pour lui laisser cette désagréable impression sur l'échine. Celle qui faisait hérisser subitement chacun de vos poils. Loin de la rassurer, ces paroles lui glacèrent le sang. Conrad n'avait pas réellement la même définition du mot "cadeau" que le commun des mortels. Pour être tout à fait honnête, mieux valait recevoir un cadeau de Lianelle que de ce dépravé de Garde Noir. Elle scruta la bourse avec méfiance. Ses yeux passèrent du présent aux siens -toujours affublé de ce sourire sardonique-. Bien évidemment, elle hésita à refuser et à lui tourner le dos, mais ce serait là dénoter de faiblesse et ceux devant tout le cercles de convives présents autour d'eux.

Et c'était parfaitement inacceptable.
Parfaitement inenvisageable.

Elle lui arracha du bouts des doigts la bourse. Lui jeta un regard équivoque avant d'en délasser les liens. Elle l'entrouvrit lentement le petit sac. A quoi elle s'attendait? Une partie humaine quelconque. Un doigt peut-être. Allez savoir ce qu'il se passait dans la tête de ce cloporte dépravé... Sa main s'enfonça dans l'interstice sombre, non sans une certaine appréhension qu'elle se garda bien de manifester,  cachée sous un regard déterminer. Ses doigts heurtèrent ce qu'elle reconnut comme de la peau sans la moindre surprise, puis une ficelle. Elle tira dessus en extirpant un élégant chapelet d'oreilles de tailles et de teintes différentes.

Elle regarde avec un écœurement non feint, tenant le bijou aussi loin possible que d'elle même.

- La prochaine fois, je m'en contenterai d'une bonne bouteille d'alcool. lança-t-elle laconiquement.

Et encore... Il serait capable de lui offrir de la Sang-gria.

Toujours le faire boire avant.
Toujours sentir.
Toujours faire confiance à son instinct.

Elle lui passa le collier autour de son cou. Ca lui allait si bien à cette scabreuse limace baveuse. De quoi rehausser cette éxécrable armure de jais. Une chose la chagrinait cependant.

Pourquoi.
Pourquoi ces oreilles.
Pourquoi elle.


- Et tu ne m'as toujours pas dit ce que me valait cet honneur... Tant d'attention de ta part s'en serait presque touchant.


Si ce n'était pas si détestable.
Re: 21h15 - Le chien et sa baballe (terminé)
Mar 14 Juil - 20:27
Conrad Erskine
Conrad Erskine
45
Chien fou du roi
Vardy bouillonnait intérieurement ! Conrad avait totalement réussi son coup, même si certains le savait... Rien que d'apercevoir le visage du garde noir faisait entrer la commandante dans une colère noir et lui donnait une envie de vomir de dégoût. Mais lui il appréciait ca, il voyait en elle comme une grande sœur qu'il fallait impressionné et embêter autant qu'il le fallait. C'était la son passe temps favoris lorsqu'il était a la capitale.  Il prend une moue déçu lorsqu'elle lui fait la leçon sur son prénom.

Mais c'est mignon Vardy ! Si tu m'appelles comme ca je prendrais ca pour une marque d'affection !

Quand il était avec elle son masque était différent de celui qu'il portait en société, bien qu'il pouvait rester sérieux il adorait jouer avec ses nerfs. C'est en partie pour cela qu'il lui avait offert son petit cadeau... Le genre de cadeau qu'un chat ramène a son maître pour lui prouver son affection. Enfin la c'était aussi pour lui prouver qu'il était tout aussi imprévisible que celui dont il était le sous fifre.

Lorsqu'elle lui arrache la bourse il lui fait un grand sourire enfantin. Elle allait enfin savoir ce qui se cachait dans le petit sachet et il avait hâte de voir sa réaction. Dans l'instant il ressemblait a un enfant qui attendait la chute de sa blague. Il trépignait d’impatience a voir sa réaction !
Celle ci ne se fit pas attendre et bien évidemment elle fut dégoûter par son petit cadeau, elle déclara même préférer recevoir une bouteille d'alcool, le chien fou fait une moue boudeuse, même s'il s'avait qu'elle n'allait pas apprécier il devait bien faire celui qui ne s'y attendait pas.

Mais Vardy ! Ce soit des oreilles de violeur ! Et puis je n'allais pas t'offrir une bouteille ?! Que va t'on penser de toi ?! Déjà que tu danses dans les bars alors je n'allais pas ruiné ta réputation ici auprès des convives en te qualifiant d'alcoolique !

Il porte sa main a sa bouche en un petit "oups" lorsqu'il l’enlève il sourit bêtement.

Désolé ca m'a échappé. Mais personne n'a du entendre...

Il toise l'assemblée de son regard carnassier ainsi que du sourire qui s'y accorde. Quelques un recule de surprise, Conrad espère qu'ils ont tous bien comprit le fameux message et revient a sa Vardy.
Son cadeau se retrouva a son cou, il ne s'y était pas vraiment attendu et regarde l'une des oreilles avec attention. Sur ce il enlève le collier pour rapidement le changer de cou et le mettre a celui de sa vraie propriétaire.

On refuse pas un cadeau Vardy ! C'est malpoli !

Il tourna légèrement la tête d'incompréhension a sa question, réfléchit puis répondit sur un ton amical presque louche.

Mais voyons ! C'est parce que ca me fait plaisir de te revoir ! Ca faisait tellement longtemps qu'on ne c'était vu !
Re: 21h15 - Le chien et sa baballe (terminé)
Mer 15 Juil - 10:37
Varda de Mormegil
Varda de Mormegil
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Dragon Blanc
Varda enrageait. Sa simple présence lui mettait son sang en ébullition. Elle serra les dents. Elle avait terriblement envie de laisser Serment le faire taire une bonne fois pour toute. Il pouvait remerciait le Vieux Bouc de ses enseignements car en bon Manteau Blanc qu’elle était, elle se référa au Code.

Tes émotions, tu rangeras profondément en toi.

Et c’est ce qu’elle fit.
Même lorsqu’il lui tendit cette bourse qu’elle ne put saisir qu’avec une profonde méfiance, elle ne laissa rien transparaitre.
Même lorsqu’elle glissa ses doigts à l’intérieur, elle ne laissa rien paraitre
Elle ne lui donnerait aucun signe de satisfaction tangible.

Elle ne put réprimer une mine dégoutée à la vue de ses oreilles enfilées telles des perles sur cette cordelette. Elle n’avait pas manqué de noter les cris étouffés des invités  qui observaient toujours la scène avec curiosité. Elle planta son regard dans le sien.

Cet homme est réellement fou. Fou et dangereux.


Et elle lui passa autour du cou.
- Mais Vardy ! Ce sont des oreilles violeurs !

Cette simple phrase lui arracha un haut-le cœur qu’elle parvint difficilement à camoufler. De violeurs. Là-bas, dans les oubliettes de sa forteresse, un sombre démon tentait de forcer le passage à travers sa geôle. Il hurlait de rage. Il tentait d’arracher les barreaux, de ramper dessous…

Tes émotions, tu rangeras profondément en toi.

Un ignoble goût de bile se répandait dans le fond de sa gorge. Elle ne l’écouta même pas rappeler à tous ses écarts. Ils pouvaient bien penser ce qu’ils voulaient. Elle n’avait nullement failli à quoi que ce soit. Il n’y avait qu’une seule chose qu’on pouvait lui reprocher et celle-ci, elle comptait bien la protéger et la garder secrète aussi longtemps que possible. Bien évidemment, il lui repassa aussitôt le collier autour du cou. Elle regarda dégoutée, les bouts de chairs aux couleurs douteuse pendouiller sur son uniforme immaculé.

- Il en manque. Déclara-t-elle froidement. Pourquoi les tiennes ne sont pas dessus ?
… Et celles de Lioffel ?

Elle retira aussitôt le collier, qu’elle se contenta de garder du bout de ses doigts.

- C’est inconvenant d’offrir un présent incomplet et déplaisant. Mais tu ignores sans doute ce genre de règles élémentaires de politesse.

Une petite merde de cafard souillé.

C’était tout ce qu’il était. Un vulgaire pantin lavé de son humanité pour servir la royauté. Pourtant sous ces dessous irrationnels, elle savait qu’il n’agissait pas complètement de manière irraisonnée.

- Et pourquoi des oreilles de violeurs ? Que penses-tu que je puisse faire de ceci. -elle leva le collier tel un pendule sous ses yeux-, si ce n’est le jeter dans la première cheminée que je trouverai ?

Son esprit pragmatique, ne pouvait s’empêcher de chercher un motif, un message derrière ce présent qui n’avait rien d’ordinaire.
Re: 21h15 - Le chien et sa baballe (terminé)
Jeu 16 Juil - 22:28
Conrad Erskine
Conrad Erskine
45
Chien fou du roi
A la vue du cadeau fait main du garde noir certains invités manque de vomir, en soit ce n'était pas si immonde... Les enfants font bien des colliers de nouilles... Pourquoi lui ne pourrait pas faire de collier d'oreilles ? C'était un cadeau comme un autre voyons ! Il regarde sa Vardy d'un air étonné, même elle en avait eu un haut le cœur... Il avait rater quelques chose ? Sa découpe avait été faites proprement... Pas de morceaux de travers... Non il ne comprenait pas.

Quelques instants plus tard il reporte le collier autour du cou de sa dragonne préféré, elle a vraiment l'air de ne pas apprécier son cadeau ce qui a pour effet de lui donner une mine déçu. L'intervention de la blanche le fit pourtant sourire.

Mais Vardy ! Je ne suis pas un violeur moi ! Le consentement c'est important ! Et puis si je n'ai plus d'oreilles je ne pourras plus entendre ta douce voix !

Bon pour le consentement on repassera... Quoi que de par sa réputation on ne lui disait jamais non, donc en soit ? S'il n'y a pas de non est ce vraiment un viole ? Tel est la question ! Conrad baisse la tête un peu honteux a ses mots avant de reprendre.

Oui je sais... Je voulais te faire un collier avec leurs doigts et les laisser en vie pour qu'ils puisse jouir des joies de la vie mais c’était trop compliqué d'en faire un collier... Donc je me suis rabattu sur les oreilles...

C'est vrai qu'il avait fait des efforts ! Un doigt de violeur c'est quand même plus significatif ! Les mains baladeuse tout ca tout ca mais allez vous amuser a faire un collier avec des doigts... Bien trop compliqué a faire ! Autant chercher autre chose peut être d'un peu plus basique mais tout aussi frappant !

Eh bien... Comme je sais que tu aimes bien la justice... J'ai chercher des criminels, le premier ca a été un violeur et je me suis souvenu que t'en avais horreur ! Alors je pensais que ca te ferrais plaisir de savoir que certains ont été puni !

Il prend une pose de réflexion en fixant le plafond de la grande salle, que pouvait elle en faire hormis le porter...

Tu n'as qu'a l'exposer dans tes appartements pour ne pas m'oublier si tu ne veut pas le porter ! Mais moi je trouve qu'il s'associe bien avec ton manteau blanc.

Elle en avait de la chance Vardy... Avoir un admirateur comme le chien de chasse royal ce n'était pas donné a tous le monde !
Re: 21h15 - Le chien et sa baballe (terminé)
Sam 18 Juil - 22:59
Varda de Mormegil
Varda de Mormegil
78
Dragon Blanc
Sa patience commençait à être à bout. C'était déjà un exploit qu'elle ait pu la maintenir si longtemps compte tenu des évènements qui avaient précédé et ce misérable scolopendre continuait inlassablement de l'asticoter.
Lui?  Pas un violeur? Autant dire que Lioffel avait fait voeu de chasteté à ce niveau là.

- Je devrais peut-être te trancher la langue en plus de tes oreilles pour ton impertinence ? Hmm qu'en dis-tu ? Après tout tu n'en as pas besoin pour effectuer ton travail.

Elle tenait toujours ce détestable présent du bout des doigts lorsqu'elle lui demanda la raison.   Des doigts vraiment ? Elle s'estimait presque heureuse en l'état qu'il n'ait pas réussi à les assembler... Elle savait pertinemment ce qu'il advenait des gardes qui passait par l'Académie Noire mais il fallait tout de même avouer que Conrad demeurait un cas à part. Le reste ne la dégoûta qu'un plus tout en réveillant un souvenir enfoui.

Mais il fallait bien l'admettre, il avait raison sur un point: elle détestait les violeurs.

- Rapporte-moi celles qui manquent et je me ferai un plaisir de le porter lors d'un dîner en ta compagnie. En attendant, je te laisse. J'aime que les choses  soient bien faites, tu n'es pas sans l'ignorer n'est-ce pas?

Elle lui plaqua le collier contre son torse, rabattit sa main dessus afin de le maintenir et fit volte-face sans même un adieu.

Et je te souhaite bon courage, pour me les rapporter

Un sourire aussi amusé que fière se dessina sur son austère visage tandis que sa cape volait derrière elle.
Re: 21h15 - Le chien et sa baballe (terminé)
Dim 19 Juil - 21:22
Conrad Erskine
Conrad Erskine
45
Chien fou du roi
Un petit sourire illumina son visage pale. S'il y avait bien quelqu'un qui pouvait connaitre ses agissements c'était bien  la commandant des manteaux blanc. Vardy sortait de ses gongs et ca l'amusait au plus haut point. Le masque qu'il employait avec elle était l'un de ses préfère, l'enfant innocent... Autant dire que c'est a l'opposé de sa véritable identité. Elle le savait et c'était surement ce qui faisait qu'elle le détestait au plus haut point.

C'est pas très gentil ca Vardy... Comment je vais faire pour te supplier d’arrêter de me faire du mal après ?

C’était bien évidement dis sur un ton presque outré mais pas sur la bonne chose, Conrad se moquait bien de la douleur que cela pourrais occasionné. Ce qui le chagrinait c'était de ne plus pouvoir communiquer verbalement avec elle mais surtout de ne plus pouvoir se plaindre auprès d'elle. Et puis... Sa langue lui était bien utile pour appâter ses proies.

Il voyait bien dans ses yeux que finalement les doigts aurait été une meilleure idée... Enfin aux yeux du garde noir. La concernant elle semblait "préféré" les oreilles...
Un sourire machiavélique se forme sur son visage de porcelaine, il avait une petite idée derrière la tête et comptait la partager.

Tu sais quoi ? J'y ajoute les oreilles du plus grand violeur du royaume et en contre partie... Tu dînes avec moi et tu mets une belle robe... Noir.

Elle déclare ensuite devoirs le laisser. C'était en effet le bon moment pour clore la conversation, Conrad avait du travail ce soir... Avec ce cadeau il était arrivé en retard et n'avait pas encore trouver de proie a déchiqueter pour la soirée.

Fais donc je t'en prie.

Elle lui plaque le collier sur le torse, il soupire de savoir que le présent ne lui convient donc pas en l’état mais le range tout de même dans la bourse qu'il avait apporter pour le transporter. Il la regarde s'en aller avec son sourire macabre, elle ne le voyait plus alors inutile de garder ce masque si amusant.

J’espère que tu vas passer... Une bonne soirée ma chère Varda.

Bon nombre de personne le savait... Bonne soirée ne voulait pas vraiment dire la même chose sortit de la bouche du garde noir.
Re: 21h15 - Le chien et sa baballe (terminé)
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