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20h05 - Sans en faire des pieds et des mains
Mer 17 Juin - 17:08
Eïdys Snarfsdóttir
Eïdys Snarfsdóttir
28
La Main de Fer
Elle était de retour dans ce salon, qu'elle s'était octroyée, après son absence éclair pour s'inscrire à l’audience royale.

Un serviteur était affalé dans un fauteuil, le feu mourant avait été ravivé pour le plaisir des convives et il s'accordait une petite pose. Lorsqu'il vit l’étrangère arriver, il se releva d'un bond, prit sur le fait, avant de s'incliner et de s'éclipser, refermant la porte derrière lui.

Eïdys jeta un coup d’œil aux lieux. Rien d'autre n'avait bougé. Elle se remit à l'aise : redéposa sa targe et redéfit son manteau… Elle n'aurait pas son amie pour l'aider à le ré-enfiler cette fois, mais elle n'allait pas le garder prés de l’âtre.
Enfin pouvait-elle se poser et réfléchir à ce qu'elle allait devoir et pouvoir dire face à Lioffel en personne. Il ne manquerait plus que son tempérament déclenche une tension avec l'Est.
Elle n'aurait pas l'occasion d'y penser tout de suite, un grincement la fit se tourner immédiatement, et sans prendre le temps de voir quoi que ce soit, elle lâcha :

- C'est trop demandé de vouloir être en paix pour quelques minutes ?…

A peine s'était-elle rassise que la porte s’était ouverte de nouveau, révélant des cheveux d'un roux plus prononcés que ceux de Mildhern – qui était partie pour le buffet. Une femme en habit modeste ? Une domestique peut-être ? Du moins elle n’avait pas sortis de grande robe toute froufroutante. Ce qui la rendait un peu sympathique aux yeux de l'estanaise. Rare était les femmes en pantalon ce soir. Mis à part les militaires et celle-ci n'en donnait pas l'air. Mais allez savoir.

- Allons bon… dites moi comment faire en sorte de ne pas être dérangée sans arrêt… et venez vous asseoir si vous voulez…

Si la rousse avait un bon conseil à lui donner, la guerrière pouvait bien lui concéder une place dans son refuge.
Re: 20h05 - Sans en faire des pieds et des mains
Dim 21 Juin - 10:39
Theodora Vodalona
Theodora Vodalona
21
Oiseau déchu
Theodora n'était pas restée longtemps dans la salle de bal. Trop de mouvements, trop de bruits. La foule pressée, l'air empestant la sueur des danseurs, les odeurs mélangées de tous ces mets différents... Une ambiance qui donnait envie de fuir, vers un endroit plus calme, plus reposant. Pour réfléchir, c'était bien connu, il fallait avoir du silence. Pas ce brouhaha permanent.

Ce fut donc après le balcon et les jardins qu'elle décida d'aller faire un tour dans l'un des salons. D'ici, les rumeurs de la fête lui parviendraient grandement étouffées et c'était là le principal. Elle tourna au premier salon qui lui paraissait vide et ouvrit la porte. Aussitôt, elle s'arrêta, visiblement aussi surprise que la jeune femme qui se trouvait déjà là et qui avait l'air de se complaire dans la solitude à peu près autant qu'elle. Elles se détaillèrent mutuellement en silence, Theodora de la porte, son interlocutrice du fond de son fauteuil.

Il n'y avait pas besoin de regarder longtemps pour comprendre que cette jeune femme n'était pas Lioffeloise. Et il ne fallait que quelques secondes de plus pour l'analyser comme étant une estanaise. Ainsi donc, même les estanais s'étaient déplacés jusqu'ici pour l'occasion ? L'île au complet était au courant ! Il ne lui semblait pourtant pas que les relations estano-lioffeloises soient à ce point catastrophiques. Elles étaient même plutôt en bons termes, d'ailleurs. Mais les estanais étaient connus pour leur amour de la guerre... La présence de cette jeune femme avait-elle un rapport quelconque avec cela ?

En tout cas, elles portaient toutes deux un pantalon et c'était ce soir une chose assez exceptionnelle pour être notée. On en comprenait l'importance quand on voyait toutes les robes froufroutantes et clinquantes de ces dames. Un brin ridicules, aussi. Theodora secoua la tête. Il s'écoula encore quelques secondes, puis finalement, la jeune femme soupira et l'invita à entrer. Elle fit un pas et ferma doucement la porte dans son dos. Quitte à devoir accepter de la compagnie, autant que ce soit celle de cette jeune estanaise. Ce serait toujours plus intéressant qu'un de ces nobles aux conversations superficielles.

Elle s'approcha des fauteuils et se laissa tomber dans le plus proche. Cela ne restait pas moins qu'elle avait fait largement assez de pas pour que sa démarche claudiquante se soit vue et que la totale immobilité de son bras se remarque. Elle se tourna vers son interlocutrice et répondit à sa remarque avec un sourire :

- Je n'ai pas encore trouvé le secret pour ce faire, mais je serais ravie de le partager avec vous si je le découvre ce soir.

Elle plongea ses yeux dans le feu qui crépitait dans la cheminée.

- Ainsi, même les estanais sont présents, ce soir... Votre culture m'a toujours fascinée mais je ne pensais pas rencontrer un représentant de votre peuple une fois dans ma vie.
Re: 20h05 - Sans en faire des pieds et des mains
Jeu 25 Juin - 23:52
Eïdys Snarfsdóttir
Eïdys Snarfsdóttir
28
La Main de Fer
La rousse ferma la porte derrière elle, après ce long moment de silence. moment qui ne fut pas gênant, chacune avait appris bien plus que si elles s'étaient présentées en bonne et due forme. Des personnalités similaires, une volonté de se replier dans une solitude, de fuir le trop plein de bruit de la salle de bal. Et surtout supposer de leur raison mutuelle de présence à ce bal.

Elle alla s’asseoir dans un fauteuil.
Chacun de ses pas apparaissaient douloureux. La guerrière sut y déceler le marche commune de la vieille blessure – également appelé la marche du canard (référence à une coutume estanaise. Lors de l’inauguration de la saison de la chasse, on fracturait une patte de canard avant de le suivre jusqu'à un gibier plus conséquent. C'était surtout l'occasion pour les moins bien chasseur de tomber à 15 sur un cerf en étant complètement bourré.) Et elle ne manqua pas non plus de remarquer que cette démarche caractéristique s'accompagnait du balancement d'un bras vide de volonté.
Elle ne put retenir une pensée pour son propre bras droit partiellement abandonnée aux charognards. Sa prothèse était visible à ses cotés, elle ne la cachait pas, encore fallait-il ne pas y voir un gantelet de fer.

Mais qui était-elle donc, cette inconnue de l'autre fauteuil ? Une ancienne soldate ? Pantalon et blessure, c'était probable, la vie lioffeloise était assez calme pour qu'un paysan ne souffre pas ainsi. À moins que ce soit de naissance ? Pourquoi n'avait-elle pas été tuée dans ce cas ? Une noble ? En pantalon ? Restons sérieuse un instant, l’hypothèse de la soldate se tenait bien mieux. Restait à savoir ce qu'elle faisait ici décontractée.
Une gardée sans son décorum ? Hum…
Eïdys finirait peut-être par l'apprendre, mais cette femme se détachait sans mal

En tout cas elle n'aurait aucun savoir secret à lui confier.
Eïdys grimaça. Ainsi la tranquillité serait un luxe cette nuit… Ah tristesse. Elle se reprit vite en entendant les mots qui suivaient.
Ça tenait à l'éloge.
C'était un accueil qui la réjoui étant qu'il l'étonna. De la fascination rien que ça ? Eh ben mazette ! Si elle avait pu se douter rencontrer des gens si curieux de leurs us et coutumes parmi ceux d'ici…

- Ah, mais vos fêtes ont souvent des échos au-delà de vos frontières. Et c'est votre Roi qui organise cette fois, ouvrant son palais. Tout le continent doit y avoir des intérêts ce soir. Eïdys Snarfsdóttir, enchanté.

Elle se pencha vers l'arrivante, un sourire aux lèvres aussi amicale qu'elle le pouvait. Après tout il n'avait pas fait fuir le vieil homme dés leur rencontre, même si il aurait peut-être été préférable. Et que connaissait donc la rousse de la culture de l'Est ?

- Notre houblon et notre malt sont réputés par chez vous, est-ce ce qui vous intéresse chez nous ? Ou peut-être est-ce notre acier et nos lames courbés ? Mais, d'abords, qui êtes vous pour vous fasciner de la sorte pour un peuple ''barbare'' ?

Une banalité en somme. Tous les invités devaient avoir quelque chose en tête. Elle ne remarqua pas vraiment qu'elle supposait extrêmement fort que la femme était liofelloise sans en avoir la preuve. Même si elle était monosianaise, voire, moins probablement, une birlaise, elle restait une ouestanaise, les unes valaient bien les autres.
Re: 20h05 - Sans en faire des pieds et des mains
Mer 1 Juil - 16:46
Theodora Vodalona
Theodora Vodalona
21
Oiseau déchu
Theodora s'était installée dans le fauteuil, en face de la jeune femme. Maintenant qu'elle était confortablement assise au fond du siège, elle pouvait la détailler avec encore plus d'attention. Ce qu'elle voyait ne la décevait pas.

Si son regard n'avait pas immédiatement été attiré par cette chose en métal qui remplaçait sa main, elle avait fini par poser les yeux dessus. Theodora savait reconnaître avec certitude les adaptations qui permettaient de  combler un handicap. Il lui manquait une main, à cette jeune estanaise. La contrebandière ne lui aurait pourtant pas donné plus de vingt ans. Theodora finit par détacher les yeux de cette prothèse de métal pour plonger son regard dans celui de son interlocutrice.

Elle-même avait certainement le double de l'âge de cette jeune femme. A un ou deux ans près, elle aurait même pu être sa mère. Et cette main manquante, elle trouvait une certaine résonnance en elle. Elle qui avait une mauvaise jambe, et un bras inutile, depuis plus de quinze ans...

Mais ce n'était pas un sujet à aborder, alors elle resta dans les conversations plus neutres. Oh, elle se doutait bien que parmi cette foule de nobles guindés, effrayés par la moindre nouveauté, la guerrière estanaise n'avait pas dû recevoir un accueil très aimable. Mais ce ne serait pas son cas à elle.

Theodora inclina la tête comme la jeune femme se présentait et en fit de même.

- Theodora Vodalona, heureuse de faire votre connaissance. Et je ne doute pas, en effet, que chaque invité ait quelques intérêts à remplir durant la soirée.

Eïdys se pencha en avant, souriante, et Theodora le lui rendit de bonne grâce. Qu'est-ce qui l'intéressait chez ce peuple ? Excellente question. Theodora appréciait les cultures étrangères, et son métier l'avait souvent amenée à négocier en personne avec des estanais. Dire qu'elle n'avait effectivement pas ressenti une pointe de curiosité face à ces guerriers impitoyables aurait été mentir. Elle avait lu de la détermination dans leurs prunelles. Un honneur insoupçonnable chez des gens que l'on qualifiait de barbares dans son pays natal.

Eidys n'y allait pas par quatre chemins, pour poser ses questions, mais cela ne l'inquiétaient absolument pas. Et tandis que la jeune femme parlait, Theodora pouvait dire une chose : elle était bel et bien estanaise. Elle avait cette même détermination inébranlable, cette même fierté d'appartenir à ce peuple de l'est. Cette même force de vivre.

- Qui je suis ? Je viens de vous le dire. Je m'appelle Theodora. Mais si vous voulez plus de détails, eh bien... je suis contrebandière. Votre peuple me connaît mieux sous le nom d'Amaia, me semble-t-il. Peut-être est-ce votre cas également ?

Theodora eut un sourire. Elle ne risquait rien, en le lui révélant. Elle était au service du Roi et bénéficiait ainsi d'une certaine protection dont beaucoup n'auraient pu se vanter et, en lui donnant une part de mystère, elle comblait une bonne partie de la curiosité de la jeune femme. Qui se contenterait de creuser cette question plutôt que les autres – qui, en outre, ne la concernaient pas.

Et puis, avant d'être Fantôme Royal, Theodora restait avant tout une marchande. Qui aimait conclure des affaires et faire tourner le marché noir du pays.

- Pour ainsi dire, j'ai déjà fait beaucoup d'affaires avec des estanais. Mais je n'ai jamais eu l'occasion de parler avec l'un des leurs.

Elle fit une pause et ajouta pour conclure :

- Quant à la barbarie de votre peuple... je n'y crois pas. Ce ne sont que des coutumes comme les autres, et je ne vois pas qui nous serions pour juger, nous autres, qui utilisons la torture et le meurtre plus à notre tour, vous ne pensez pas ?
Re: 20h05 - Sans en faire des pieds et des mains
Jeu 2 Juil - 19:10
Eïdys Snarfsdóttir
Eïdys Snarfsdóttir
28
La Main de Fer
La rousse était respectueuse et la raison ne tarda pas à tomber : c'était une commerçante. Brosser le client dans le sens du poil, ne pas le brusquer. Des notions élémentaires qu'il manquait à la jeune estanaise.
La contrebande n'existait pas réellement dans l'Est, sans législation sur la légalité des marchandises et de l'import/export, il n'avait tout simplement pas lieu d'être. Les pratiques ouestanaise pouvaient être si étrange parfois. Il paraîtrait même qu'ils fassent plusieurs fois commerce de la même personne… comment l'acquéreur précédent le prenait-il ? Une étrangeté parmi d'autres.
Tant était-il que le principe de contrebande lui était étranger. Contrebandière, marchande… c'était du pareil au même. Le marché noir n'évoquait que la couleur de l’échoppe principal de Skogren. Pas de quoi en faire tout un plat.

La marchande s’appelait donc Théodora… ou Amaia ? Oui, ce nom lui rappelait quelque chose, son père l'avait évoqué quelques fois dans leurs échanges. Une de ses voies principales pour échanger des informations avec Lioffel. Les autres voies étaient plus officieuse.
Ainsi donc elle avait sous-estimé son vis-à-vis… infirme mais pas défaillante. Un canard qui allait, de sa jambe sûre, vers la meilleure des prises.
Elle fit une légère moue de repentance, déçu par elle-même.
Amaia, un murmure de légende, un nom prononcé par les estanais sur le bout des lèvres. Ceux qui le connaissait savaient l'importance des échanges entre les pays. Un bourdonnement désagréable à l'oreille des plus grégaire. Pour qui se prenait cette butineuse à les piller impunément.

Eïdys se redressa un peu sur son fauteuil, affichant un air plus sérieux, moins amicale par la même. Il était compliqué de concilier les deux. Elle restait détendu, bien qu'intriguée, son sang ne bouillonnait pas.

- Vous n'êtes pas payée pour discuter après tout. Enfin… ce soir pourra peut-être vous permettre d'obtenir réponses à certaines de vos interrogations.

Aurait-elle eut un sourire mauvais lorsqu'il a été question de torture et de meurtre ? Si tel avait été le cas, elle tenta bien vite de le dissimuler. La guerrière n'était pas sadique, mais s'amusait parfois un peu plus que nécessaire des évocations sanguinaires. D'autres aimaient les blagues de cul, elle préférait le pal. Ça lui rappelait un certain clan sudiste.
Enfouir ses peurs sous la souffrance de l'autre, la méthode marchait et Seaka seule savait à quel point être hors des terres de Est l'effrayait. Mais, jamais elle ne le montrerait.

- Des coutumes légèrement différentes qui perturbent bien trop le commerce. Nous ne changerons pas nos mœurs, vous non plus, mais il faudrait pouvoir faire taire les rumeurs qui freinent la rentabilité. Mon père s'y emploie ; Snarf doit être un nom connu dans votre milieu.

Il serait a vrai dire bien tentant de changer certains points dans le fonctionnement de l'Est… Mais chaque chose en son temps.

- Nous jugeons. Tous. En permanence. Mais n'y a t-il pas des experts dans le ploiement de ses jugements ? Ne sont ce pas les marchants ?


Elle récitait une petite leçon de son père. Ses yeux avaient quittés la femme un instant mais revinrent plus perçant sur elle. Il était beau de constater que la barbarie venait de croyance mais encore fallait-il savoir si il allait pouvoir être possible de les changer en collaboration.

Une chose, au moins, allait ravir Snarf lorsqu'elle le reverrait. Elle avait pu mettre un visage sur le nom d'Amaia.
Re: 20h05 - Sans en faire des pieds et des mains
Sam 4 Juil - 12:35
Theodora Vodalona
Theodora Vodalona
21
Oiseau déchu
La jeune estanaise fit une petite grimace, que Theodora interpréta comme une grimace de déception. Pour quelle raison ? Là restait le mystère. La suite le dirait certainement, et très rapidement puisque Eïdys se redressa dans son fauteuil. Son air amical s'était quelque peu refermé, pour préférer une expression plus sérieuse. Il fallait dire qu'elle était davantage de mise dans une situation comme celle-ci, qui pouvait amener à conclure d'éventuelles affaires.

Sa posture, cependant, trahissait une absence de tension de bonne augure. Alors elle n'était pas fermée à la conversation. Quoiqu'ait pu signifier la grimace, ce n'était donc pas contre elle qu'elle se dirigeait. Tant mieux, Theodora en était soulagée.

Sans rien dire et sans la regarder - mais en écoutant attentivement néanmoins - elle attrapa son bras immobilisé, pour le replacer contre elle et pouvoir se pencher sans en être gênée. Comme dans tous les salons, les domestiques avaient pris soin de ravitailler les plateaux. Alors elle prit un petit toast, déjà préparé ce qui était, pour une infirme comme elle, un sacré avantage. Les gens n'avaient pas idée d'à quel point vivre avec une seule main demandait des sacrifices. Elle aurait pu ne plus avoir de bras du tout, les choses n'auraient pas été différentes. Quoique. Elles auraient même été certainement plus simples.

Elle reposa les yeux sur la prothèse de la jeune femme. L'estanaise devait comprendre, elle, au contraire de tous les autres. La curiosité poussait Theodora de plus en plus à lui en demander davantage mais il était encore trop tôt pour aborder ce sujet. Chaque chose en son temps.

- Non, en effet. Je suis payée pour livrer les meilleures marchandises Lioffeloises. Le commerce passe avant tout.

Et elle ne doutait pas qu'il s'agissait là d'un avis partagé. Les estanais étaient attachés au commerce. Autant qu'à la guerre. Et ce dernier point été prouvé par le léger sourire qui avait étiré les lèvres de Eidys ndurant une seconde à peine. Theodora ne le releva pas et elle termina son toast comme si de rien n'était.

- Sachez, ma jeune madame, que les vrais marchands - ceux qui ont cela dans le sang - ne reculent face à aucune coutume. Toute personne qui veut acheter quelque chose est un client à prendre, qu'importe quelle réputation on lui porte. Un vendeur ne peut décemment pas refuser une vente. Les choses sont faites ainsi.

Elle hocha la tête à l'évocation de Snarf. Oui, elle en avait entendu parler. Cette jeune femme venait de ce clan-ci ? L'un des plus importants de l'est... Elle soutint le regard d'Eidys sans trembler.

- Les échanges que je fais avec votre clan sont toujours rapides et efficaces. Dans le milieu, ce genre de choses sont appréciables, conclut-elle.
Re: 20h05 - Sans en faire des pieds et des mains
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