Géographie et climat

Avec un soleil brûlant toujours présent et des tempêtes de stable rythmant la saison chaude, les terres des Sudistes sont des lieux arides et sans réelle ressource alimentaire.

Là-bas, il n'est pas question d'oublier de se protéger la tête, sous peine d'attraper de graves insolations, parfois qui peuvent entraîner la mort.

Conditions de vie des citoyens

Les sudistes sont des nomades forcés. Ils ont essayé de se sédentariser à plusieurs reprises, toujours sans succès. En effet, leurs terres aux maigres ressources ne leur permettent pas de vivre longtemps au même endroit et à moins d'habiter dans une grotte, ils ne sont pas à l'abri des tempêtes.

Ainsi construisent-ils des villes et changent-ils en fonction de la saison de lieu de vie, avant d'y revenir l'année suivante.


Heureusement pour eux, les sous-sols sont très riches en or et autres métaux rares. Leur activité principale revient à les extraire de la roche pour les échanger contre d'autres produits étrangers.

Ces récoltes ne peuvent pas durer toute l'année en raison de la période chaude, étendue sur les quatre mois centraux de l'année, où les tempêtes de sable sont très régulières. Être dehors à ce moment peut entraîner la mort de tout un clan, comme il est arrivé quelques années plus tôt avec le clan Ulio.

Situation politique, relations et commerce avec ses voisins

Les Sudistes n'ont pas vraiment de chef, sinon quelques clans plus puissants que les autres qui mènent la danse pendant quelques temps avant d'être remplacés.

Sans cesse ligués les uns contre les autres, la domination de certains clans sur d'autres ne durent cependant jamais longtemps. Jusqu'à présent, la plus longue a duré deux ans, et cela remonte déjà à près d'un siècle.

De fait, leur instabilité politique les rend vulnérable, bien que pas très intéressant étant donné l'aridité de leurs terres qui n'offrent que peu, voire aucune ressource. Bien que l'or y est présent en quantité suffisante, les conquérir représenterait beaucoup d'efforts en raison des conditions climatiques auxquelles les autres peuples ne sont pas habitués pour, en retour, n'obtenir que de petits gains.

Les sudistes et les Estanais ont été longtemps en guerre et chaque camp a commis des atrocités. Malgré tout, grâce à relative stabilité des clans dominants actuels (Werg, Eglan, Garu, Zerna et Deov), les deux contrées ont enfin pu signer un traité de non-agression, pas vraiment solide.

Ils ont ainsi décidé de renforcer leurs relations pour garantir une vraie paix entre eux.

Religions et cultes

Les clans du Sud ont une culture très polythéiste et possèdent un Dieu pour tout ce qui existe sur leurs terres. De la Déesse de la fécondité au Dieu des ressources minières en passant par le protecteur des petits rongeurs, on peut trouver de tout. Ils sont si nombreux que les Sudites en viennent à en oublier certains.

En raison du peu de communication entre les clans et leur envie d'attirer l'attention, les noms des Dieux et la manière de les honorer varient d'un clan à l'autre mais le principe reste toujours le même.

On compte seulement quelques Dieux qui sont honorés sans exception dans tous les clans  :

Heevram, parfois appelé Hevran, est le Dieu des saisons. Il est notamment responsable des tempêtes de sable. Souvent prié à la saison chaude par les guerriers des villages, ces derniers lui demandent sa clémence.


On dit que les tempêtes sont provoqués par son fils, le dieu Queretis, maître du désert et du vent, qui est son messager sur la terre des Sudistes.

Méevis, la Déesse de la terre des morts, recueille selon la croyance locale, l'âme des mourants auprès d'elle. Son nom serait souvent utilisé pour rendre les enfants sages. Des rites lui sont dédiés lors de chaque enterrement, et on raconte que la voir annoncerait la mort d'un être cher très prochainement.


Deke'Yaz, aux nombreuses orthographes différentes comme Dekhe'Yaz, est la Déesse des villes et des foyers, ainsi que des cieux et des étoiles. Elle protége durant l'absence des clans les villes qu'ils laissent derrière eux jusqu'à l'année suivante.

Liberté amoureuse

Les Sudistes sont très souples du côté des relations, aussi bien sexuelles qu'amicales. Personne n'est tenu par la fidélité - sauf les chefs de clans.

Ces derniers se doivent de prendre un partenaire très tôt et de fonder une famille pour assurer la succession.

Si la descendance venait à manquer, alors les autres guerriers du clan - et tous ceux qui voudraient prendre le pouvoir - sont libre de défier le chef en combat singulier. Celui qui remporte le duel est alors tenu de mettre à mort son adversaire.

Dans le cas où il s'agit du prétendant, il prend ensuite la place de l'ancien chef. A partir de ce moment, il doit alors assumer toutes les responsabilités de son nouveau rôle.

Géographie et climat

Avec un climat plutôt doux et tempéré, il fait bon vivre au Royaume Monosen. La côte ouest donne sur un plan maritime très riche, avec de nombreuses espèces de poissons et de crustacés différentes.

La vie s'est ainsi beaucoup développée sur les littoraux des terres, malgré quelques tempêtes qui sévissent parfois. De manière générale, les populations délaissent peu à peu les centres des terres pour venir vivre sur les côtes maritimes.

La capitale Stirnil, en perpétuel changement et travaux, est construite en bord de mer.

Conditions de vie des citoyens

Les Monosianais ont une vie très enviable. L'entraide est le mot clef du royaume et les habitants sont très solidaires les uns avec les autres. Quelqu'un qui serait dans le besoin trouvera toujours une bonne âme pour lui venir en aide.

Anciennement, la mortalité enfantine était très élevée et les femmes mourraient régulièrement en couche. Grâce aux progrets de la médecine, les accidents de ce type-là sont beaucoup plus rares. Pourtant, par souci de traditions et mués par une peur ancestrale de perdre les nouveaux-nés, les Monosianais continuent d'avoir des familles nombreuses.

Il n'est donc pas rare de voir ainsi les femmes accoucher près de seize fois. Cependant, cela pose malgré tout quelques problèmes : la population Monosianaise augmente chaque année et les littoraux sont désormais très peuplés. De fait, les villes ne cessent de grandir vers l'intérieur des terres.

Situation politique, relations et commerce avec ses voisins

Le Royaume de Monosen s'est développé princiapalement dans la pêche. Ayant peu de concurrence à Istanyla dans ce domaine et des terres qui le leur permette aisément, ils en ont fait leur activité principale.

De fait, ils sont d'excellents navigateurs et ont inventé de nombreuses technologies pour se repérer en mer. Ce sont les seuls à livrer leurs marchandises par voies maritimes, les autres royaumes préférant les voies terrestres. Les Monosianais ont également ouverts les frontières d'Istanyla en développant le commerce international.

Dans leurs terres, les poissonneries sont nombreuses et les ressources maritimes sont des denrées très demandées.


Le Royaume de Monosen a connu tellement peu de conflits que ces derniers ne sont même pas relatés dans l'histoire du royaume.

Brève histoire du royaume

Les souverains Monosianais entretiennent une relation très fusionnelle et unique avec leur peuple. Ces derniers ont des métiers dits communs et il n'ait pas rare que les princes, dix au total, mettent la main à la pâte pour venir en aide aux plus pauvres.

Les classes sociales sont beaucoup moins prononcées que dans les autres royaumes.


La dynastie Monosen règne depuis trois générations. Tara Monosen, le premier roi, a pris le pouvoir par un coup d'état militaire en retournant toute l'armée contre le trône. Il a alors massacré toute la famille royale, femmes, enfants, et hommes. Pour se faire pardonner par la suite et qu'on oublie sa cruauté, il s'est beaucoup investi pour le bien être du peuple.

Les Monosen sont des rois aimés et pour la plupart, les Monosianais ont oublié comment la dynastie est arrivée au pouvoir.

Religions et cultes

Deux religions principales cohabitent en toute simplicité dans le royaume. Toutes deux monothéiste, l'une idôle un enfant-dieu, la seconde célèbre un guerrier géant.

Innel, l'enfant-dieu, est vénéré surtout par les jeunes couples. Selon la légende, un sort lui aurait été lancé, le condamnant à rester dans son corps d'enfant toute sa vie.


L'origine de Shögarat, le guerrier, est plus floue.

Les Monosianais ne sont pas des guerriers, tout au plus des pêcheurs. Certains font remonter sa présence à la décennie où quelques sudistes se sont immigrés au royaume, plusieurs siècles plutôt et que leurs propres dieux auraient formé ce dernier.


Certains Monosianais gagnent leur vie dans la divination. La population est certaine que quelques uns sont investis de pouvoirs spéciaux qui leur donne des pouvoirs variant de l'un à l'autre. Pourtant, personne n'a de moyen de confirmer cela et il est possible que certains ne soient que des charlatans regardant dans une boule de cristal...

Dans tous les cas, vraies ou fausses, les consultations avec ce type de personne sont extrêmement chères.

Liberté amoureuse

Au royaume de Monosen, il est important d'être marié avant d'avoir son premier enfant. Sur ce point, la société est très conservatrice des traditions.

Pourtant, les Monosianais sont très respectueux sur la différence d'âge. Jamais aucun couple avec une différence d'âge de plus de 10 ans ne pourrait exister, sous peine de connaître le jugement populaire, parfois bien pire que la justice.

Les jeunes gens sont considérés adultes lorsque les premiers signes de leur puberté sont apparus. Ils peuvent alors se marier et obtenir leur indépendance, y compris s'ils ont à peine 10 ans, bien que cela soit relativement rare...

Géographie et climat

Les plaines de l'est sont plutôt désertiques, bien que la faune soit adaptée à la rare végétation présente.

Anciennement, la mer était plus haute et recouvraient la terre sur plusieurs dizaines de kilomètres. Bien que depuis longtemps retirée, elle a laissé des traces. On peut ainsi expliquer le peu de reliefs de cette partie d'Istanyla et le sol très salé.

Pour les Estanais, cette denrée représente donc leur meilleure ressource. En l'extrayant deux fois par ans, ils s'en servent aussi bien pour conserver leur nourriture, que pour leurs rites funéraires ou encore pour assaisoner leurs plats.

Conditions de vie des citoyens

Les Estanais sont considérés comme des barbares par les autres contrées. C'est sans doute ce qui explique le peu de commerce entre eux et le reste de l'île. Cependant, si leurs coutumes sont très différentes, il existe entre eux une grande solidarité, rare dans les autres territoires.

Étonnamment, la plupart des Estanais meurent de vieillesse. Bien entendu, quelques accidents arrivent de temps en temps - surtout pour les guerriers-chasseurs mais guère plus.

Situation politique, relations et commerce

Les plaines sont divisées en autonomies, appelées Clans. Il existe un chef par clan et chacun d'eux est auto-suffisant. Ils vivent de chasse et de cueillettes principalement et font peu de commerce avec leurs voisins frontaliers.

A plusieurs tentatives et à plusieurs époques, un homme a tenté de rassembler les différentes autonomies mais cela s'est toujours soldé par un échec. Si les Estanais sont de bon guerriers, ils entretiennent les uns avec les autres de bonnes relations, s'échangeant à l'occasion quelques produits.

Pour leurs rares échanges avec les autres royaumes, ils exportent leurs récoltes de sel, environ deux à l'année.

Les clans de l'Est et ceux du Sud, ayant des frontières communes, ont été longtemps en guerre mais on finit par faire un pacte de non-agression en raison du trop pleins de morts. La paix n'étant pas très solide et les habitants ayant beaucoup de mal à s'entendre, les deux camps ont prévu d'en changer légèrement les termes pour assurer leur pleine entente.

Religions et cultes

La religion Estanaise est monothéiste. Ils prient une femme guerrière avec des grandes ailes. Bien que rarement représentée, la déesse - Seaka - est invariablement symbolisée avec un casque et de grandes ailes.

Selon la légende, la déesse serait capable de se transformer en un énorme aigle gris, que l'on verrait planer quand elle serait en colère.


Pour enterrer leurs morts, les Estanais utilisent le sel qu'ils récoltent. Selon eux, cela permet le défunt de rejoindre les bras de la déesse et de devenir l'un de ses fidèles, un oiseau qui annoncerait son arrivée.

Liberté amoureuse

Pour eux, l'amour n'existe pas réellement. Bien sûr, il y a bien quelques couples qui surent s'aimer au fil des années, mais ceci reste bien rare. Les Estanais ont pour coutume de marier, dès l'âge de 8 ans, les filles et les garçons au plus offrant.

Ils vont donc troquer leur enfant contre quelques denrées bien utiles entre clans. Il n'y a donc point de liberté amoureuse. Les enfants sont obligatoirement mariés et pour eux, le divorce n'existe pas. A vrai dire, le mot n'existe même pas dans leur vocabulaire.

Ils doivent impérativement faire un enfant, pour assurer la descendance de la famille. La stérilité est très mal vécu et les jeunes gens qui en sont victimes font tout pour le cacher.


Une fois l'enfant venu au monde, les parents décident avec les autres Estanais de qui épousera celui-ci.

Géographie et climat

L'Empire Birlais, plein Nord, est le royaume le plus froid d'Istanyla. Été comme hiver, il n'est pas question de sortir sans l'imel, veste très épaisse doublée de peaux de bêtes, sous peine de mourir d'hypothermie. Là-bas, il neige huit mois par an et les quatre derniers, il gèle.

Toute la frontière sud est délimitée par une très haute chaîne de montagnes : les Dents.

Si les contreforts Lioffelois ne sont ni très hauts, ni trop impraticables, les Dents courent sur plusieurs kilomètres et sont toutes enneigées. On raconte qu'un adulte pourrait s'enfoncer en entier dans la poudreuse tellement la couche de neige est épaisse.

Pour s'y aventurer, il est important de se munir de cartes très précises.

Conditions de vie des citoyens

En raison du climat très rude, le pays ne peut subvenir à ses besoins seuls et est obligé de tout importer. De ce fait, il s'agit d'un pays très pauvre et la plupart des Birlais sont miséreux. La mortalité enfantine est très élevée avant cinq ans et la première cause de décès est la frigidite, une maladie aussi surnommé par les Birlais la Mort, suivie de près par la famine.

La frigidite, quasiment éradiquée dans les autres contrées d'Istanyla, est une maladie pourtant très présente dans l'Empire. Elle est très contagieuse et trouve les conditions favorables à son développement dans le le froid.

Pour beaucoup en sous-nutritution, les Birlais sont trop faibles et leur système immunitaire pas assez rapide pour pouvoir éliminer les microbes. De plus, la plupart sont trop éloignés des rares soins médicaux offerts. Elle entraîne une forte fièvre, des hallucinations, et les cheveux deviennent blancs. Ainsi, les rares rescapés sont très reconnaissables.

Pour tenter d'endiguer l'épidémie, les malades sont souvent mis en quarantaine et livrés à eux-mêmes.


Les villages Birlais sont très petits. Les maisons sont construites en bois et en pierre. Elles ne possèdent qu'une seule pièce où on mange aussi bien qu'on dort. Souvent, pour se tenir chaud, tout le village se rassemble dans la plus grande maison et se raconte des histoires jusqu'à tard le soir, autant d'un feu crépitant.

Situation politique, relations et commerce avec ses voisins

En guerre contre le Royaume de Lioffel depuis plusieurs siècles, l'Empire Birlais a de plus en plus de mal à nourrir sa population. Deservis par quelques routes, les villages sont ravitaillés en nourriture toutes les deux semaines par un convoi mais il arrive souvent que ces convois n'arrivent jamais.´

La guerre a encore ralenti leur fréquence d'arrivée, souvent détruits par les Lioffelois. L'Empire Birlais est au bord de la faillite, la famille royale menace d'abdiquer et entraîner des catastrophes encore plus grandes.

Comme si cela ne suffisait pas, le climat très rude les obligent à commercer sans cesse avec leurs voisins mais les entrées du pays sont bloquées par les armées Lioffeloises. Les Birlais parviennent néanmoins à échanger quelques marchandises avec le royaume de Monosen et les Estanais.


L'Empereur Senos III, résidant dans son palais régulièrement pris d'assaut par les Lioffelois, tente depuis plusieurs années d'entamer une procédure de paix, sans succès auprès de Lioffel XX. Durant le bal costumé, il avait donc envoyé sa fille, Sanwine de Birla, pour négocier.

Religions et cultes

Les Birlais n'ont pas de dieux tels que nous l'entendons. Cependant, un ancien mythe se transmet de génération en génération depuis des centaines d'années, si impregné dans la culture orale que tout le monde y croit. Les enfants y sont éduqués dès leur plus jeune âge.

La légende raconte comment deux petits renards, l'un roux et l'autre blanc, se partageraient le territoire Birlais. Greön, renard du jour, symbolise avant tout le renouveau et la vie.

Quant à Hyllel, renarde de la nuit, elle est représente l'amour aux yeux des Birlais et l'esprit de solidarité qui demeure dans les villages.

On raconte que la soeur et le frère ne peuvent vivre l'un sans l'autre mais que, vivant à des heures différentes, sont condamnés à ne jamais se voir.


Dans les maisons Birlaises, de nombreuses représentations de ce mythe sont présentes et sont souvent les seules oeuvres d'art qu'on y trouve.

Lorsque les Birlais souhaitent demander quelque chose aux renards, la tradition leur conseille de leur offrir un objet de valeur en échange. Si ce dernier disparait, cela signifie que la demande a été acceptée.

Liberté amoureuse

Vivant dans la simplicité, voire la misère, les mariages Birlais se font en petit comité, rassemblant seulement quelques membres très proches.

Une fois mariés, les Birlais ne peuvent divorcer, non pas par stricte interdiction mais par souci de tradition. La plupart considère qu'un mariage est l'affaire d'une vie et ne peut être rompu aussi simplement.

Jusqu'à leur mariage effectif, les Birlais peuvent avoir autant de relations qu'ils le souhaitent mais dès que ce dernier devient effectif, ils se doivent alors d'être fidèle et de n'ouvrir leur lit plus qu'à leur époux, épouse.

Conscients qu'un engagement ne peut se prendre à la légère, les jeunes gens ont tout le temps de se faire leur choix et de trouver la bonne personne. Il n'est ainsi pas rare de trouver des personnes ayant préféré ne pas goûter à la stabilité d'une vie en couple et ces quelques personnes sont regardées sans jugement