Mesdames et Messieurs...

Un salon a été ouvert et la rumeur s'est répandue comme de la poudre à canon : le Roi va recevoir ceux qui le souhaitent en audiences personnelles. L'occasion rêvée pour tenter sa chance. Dans tous les sens du terme.

Pour certains, il s'agit là de présenter leurs demandes, quelles qu'elles soient - en espérant qu'elles soient acceptées.

Pour d'autres, il n'y a nulle autre ambition, sinon celle de se faire remarquer du Roi et espérer obtenir quelques privilèges supplémentaires.

Et pour la petite majorité restante... eh bien, quelques motivations personnelles peuvent bien entendu entrer en jeu. Qui peut savoir qui se cache derrière tous ses masques, de surcroît étaient très ressemblants ?

Dans tous les cas, à peine quelques secondes après l'annonce de la nouvelle, les invités se pressent déjà derrière les portes du salon. Et cette fois-ci, pas de passe droit spécial pour ne pas faire la queue. Premier arrivé, premier servi.

Jay attend. Il ouvre le registre, prend la plume après l'avoir trempée dans l'encre et se redresse. Dans un coin du salon, un gros chat gris s'étire langoureusement, paresseusement, puis saute au bas du fauteuil. Un gros lard.

Jay a toujours eu horreur des chats, et celui-ci vient se frotter contre ses jambes. Il bougonne, mais la voix du majordome - dans la même pièce que lui - couvre sa voix.

- Mesdames et Messieurs, j'ai l'immense honneur de vous annoncer que vous allez désormais pouvoir rencontrer le Roi !

Il fait une pause, désigne Jay dans son dos qui n'a qu'une envie : donner un coup de pied au gros chat pour le chasser et enchaîne ensuite :

- Je vous invite à vous approcher les uns après les autres, pour vous inscrire. Donnez votre nom ainsi que la raison de votre demande. Les audiences commenceront à 20h et en attendant, vous pourrez retourner vous amuser. Nous nous chargerons nous-même de vous faire appeler quand viendra votre tour !

Une seconde pause. Puis, comme le gros chat s'est rapproché et vient se frotter contre ses jambes, il ajoute avec un demi-sourire :

- Oh, et je vous présente Mistigri, le chat de notre chère feue la Reine Iméo...

Il s'incline puis se retire dignement.

Les premiers nobles s'avancent vers Jay.

Les consignes

• Cet événement se déroule de 19h30 à 20h (heure du début des audiences).
  
  
• Jay ne postera qu'une fois tous les personnages inscrits, à la fin, avec la liste des invités et l'ordre de passage.
  
  
• La durée des audiences sera déterminée en fonction du nombre d'inscrits et définie en nombre de rps.
  
  
• Pour vous inscrire, vous devez fournir un nom et un motif pour l'audience à notre très cher petit Yves-André-Joseph, qui notera le tout sur son registre et vous donnera un ticket à donner lors de votre tour.
  À noter : vous ne pouvez pas être plus de deux lors d'une audience.
  
  
• Deux gardes noirs seront placés devant la porte. Si des armes ont été trouvées sur votre personnages à l'entrée, ils seront dans la salle, avec vous et le Roi.
  
  
• Avant d'entrer dans le salon privé du roi, il vous sera demandé de retirer votre masque et de le confier aux Gardes Noirs.
  

L'une des choses qu'elle attendait était monté à ses oreilles ! La marquise de Valmar n'était pas venue pour danser, malgré le soin notable qu'elle avait apporté à sa tenue. Non, ses intentions étaient toutes autres et elle espérait qu'elles seront bien reçues une fois exprimées.

Agitant nerveusement son éventail qui n'était pas loin de frapper furieusement l'épaule de l'un ou l’autre passant, la jeune femme s'approcha de la foule toute frissonnante qui n’attendait qu’à rencontrer le roi, puis leva le bout de son nez pour mieux voir. Elle reconnut aussitôt le garde chargé de recueillir les nom qui n'était autre que celui qui l'avait accueilli à l'entrée du palais ! Et vu l'excès de zèle avait lequel elle avait été reçu - fouillée pour ne pas dire - il aurait difficile de ne pas garder son visage en mémoire. Au moins Vivienne lui concéda volontiers qu'il avait le mérite d'exécuter consciencieusement son travail, du moins pour le peu qu'elle avait pu voir...

Attendant de pouvoir formuler l’objet de sa requête, elle le détailla de la tête au pied et refit machinalement le même exercice pour le majordome. Elle repensa à ce qu'elle allait présenter en parvenant à leur hauteur avant de soudainement se figer, puis de soupirer discrètement... Il y avait peu de chance que le premier la reconnaisse, même si elle lui révélait sa véritable identité. Après tout le pauvre homme avait dû souper de noms et de titres à rallonge de toute sa soirée...

- Vivienne de Valmar. Elle fit une pause avant d'enchaîner d'une voix suffisamment claire pour couvrir celles de ses voisins qui piaillaient. Je parle au nom marquisat de Valmar et je demande audience pour aborder une problématique concernant les taxes.

Elle ne rentra pas davantage dans les détails et attendit qu’il prenne entièrement note avant de céder sa place. Pendant ce temps, le gros chat gris de la reine ne bougea pas d’un cil et la fixa presque de façon réprobatrice ce qui l’a mis étrangement mal à l’aise.

Jil prit son tour dans la file qui menait au garde qui l'avait fouillé si sympathiquement. Il ne le remercierait jamais assez de lui avoir laissé sa fidèle canne ainsi que son chapelet, ses biens les plus précieux.

Pouvoir s'entretenir avec le Roi était une occasion unique et à n'en pas douter le pinacle de cette soirée pour le vieillard.

Quand son tour arriva enfin, il s'approcha lentement, s'appuyant sur son canne de tout son poids. Son dos recommençait à le lancer et ses genoux le tiraillaient.

Ravi de vous voir à nouveau Monsieur. Je suis Jildazig de Farheg. Je viens apporter mes plus vives félicitations à sa Majesté et assouvir l'un de mes rêves en le rencontrant.

- Mais je souhaiterai si possible passer dans les derniers car j'aimerai pouvoir me reposer un peu avant. Je vous remercie bien mon brave.

Autour de ses yeux, ses sillons s'amincirent sous l'effet de son sourire.

Un salon ouvert, un chat ronronnant énorme, un garde désabusé. Une belle brochette annonciatrice d'audiences. Avec le patron en personne.

Au sortir du salon "du prince", Ailéron allait se faufiler dans celui du roi.

Il passe une main sur le revers de sa veste, ajuste son masque, secoue un peu sa tignasse embrunie, et s'avance d'un pas décidé vers la file d'attente. La courtisane jacasse dans tous les coins. Ailéron repère le dos de Sanwine qui s'éloigne vers le buffet. Evidemment, il se doute que l'annonce qu'il vient de lui faire n'est pas des plus réjouissantes. Raison pour laquelle il l'a nuancée d'une possibilité ... meurtrière. Le tout était à présent de jouer les choses avec précision, subtilité, et ... vélocité. Il passa un pouce impatient sur la pierre creuse de sa bague.

Enfin ce fut son tour, et d'une voix claire et assurée, souriante aussi, parce qu'il fallait toujours charmer :

- Ailéron Cathal, ambassadeur de Birla, je suis accompagné de la princesse Sanwine, fille du roi Senos III et héritière de l'empire. Nous souhaitons rencontrer le roi ensemble pour lui soumettre une proposition de paix.

Voilà. Le voisinage avait entendu. Si la guerre se poursuivait au-delà de cette soirée, c'est que Lioffel avait refusé la main tendue...

Les audiences royales étaient représentaient une chance pour Ivid d'enfin rencontrer le roi pour lui fêter son anniversaire ainsi que de le féliciter pour ces festivités qui ont réussit à être largement à la hauteur de sa splendeur. Après avoir attendu patiemment son tour, elle arriva enfin et se présenta en effectuant une élégante révérence :

- Bonsoir Monsieur, je me nomme Ivid Dunto. Je souhaiterais rencontrer, Sa Majesté afin de lui souhaité mes plus sincères compliments.

D'après les autres convives, le roi est un homme très charmant et surtout assez séducteur. Si c'est propos sont vrais alors...

Elle serait, en effet, ravie de le rencontrer.

Je passais la tête par la porte du salon, jetant un coup d'oeil rapide dans la salle avant de grimacer. Une certaine foule s'était déjà amassée. En même temps une rumeur d'audience avec le roi, ça en intéressait plus d'un. Je n'avais jamais vraiment eu l'occasion de le voir ce roi. Pas mal de rumeurs couraient sur lui d'ailleurs et j'avais fini par me faire une idée de cet homme. A voir si cette idée se vérifierait...

Je traversais fluidement la salle, évitant les nobles qui y traînaient. Je secouais discrètement mes mains, tentant en vain d'évacuer la tension et nervosité que je ressentais. C'est que je n'étais pas vraiment là pour m'amuser à embêter qui que se soit. J'allais rencontrer le roi. Et comment dire... pour une fille de prostituée, disons que ce n'était pas vraiment commun.

Au fil du temps j'avais fini par oublier le statut de mon prince. A part lorsqu'il me donnait des ordres direct, ce qui restait assez rare, je ne le considérais pas comme un noble mais plus comme un ami qui m'est très cher. Même si je ne prononçais jamais son nom, m'adressant à lui par son titre, je ne le voyais pas comme un prince. Pourtant, alors que je me dirigeais vers Jay pour m'annoncer, pour rencontrer le roi, je me remémorais soudainement à quel classe social il appartenait.

Je chassais ces pensées de ma tête et m'adressais au majordome d'une voix assurée, un mince sourire aux lèvres.

- Bien le bonsoir, je suis Aya Krom, Manteau Blanc. Je souhaite m'entretenir avec le roi à propos du bien-être des gens des plus basses classes.

Ça se disait comme ça ? Je n'en avait pas la moindre idée mais tant pis. Il comprendrais. Je m'éloignais doucement en plaignant ce cher majordome. Il avait décidément l'un des pire rôle dans ce bal. Je passais une main dans ma nuque. Ma nervosité n'avait décidément pas envie de me laisser tranquille.

Enfin! Beluma peux enfin rencontré le roi. Elle a quelque mots a lui dire (en toute amitié évidement) concernant une partie de l'alliance qui n'avais pas était respecté. 

Beluma s'avance, elle est accompagné de Sereaka, se déplacé avec toutes sa garde aurais était perçu comme une insulte envers son hôte en laissant pensé qu'elle ne se sent pas en sécurité entre ses murs. Et en effet elle a beau le cacher avec brio elle ne se sent pas en sécurité du tout.

La sudiste arrive devant le préposé a la paperasse. Un soldat affublé a un travaille de bureaucrate et qui ne semble pas s'en réjouir.

-Ambassadrice Beluma Werg et la commandante Sereaka Krieger Quesethis. Nous voulons nous entretenir avec le roi pour lui présenté nos félicitations et nos vœux de bonheur a lui et a ses terres.

Et parler de cette foutu alliance non tenue mais inutile de crier sur tout les toits son mécontentement, pas après le coup d’éclat avec l'autre catin d'Estanaise, cette dernière lui a pourris la soirée. Mais la sudiste entrevois une personne qui éclaire subitement ses noires pensés. L'ambassadeur Birlais! 

Beluma laisse le garde a sa paperasse et se dirige vers l'homme au teint d'ivoire.

Une fois les deux estanaises calmées, elles quittèrent le salon et se resséparèrent. Mildhern prit la direction du buffet et Eïdys partit pour la file d’attente pour les inscriptions aux audiences. Elle devrait voir le Roi à un moment ou un autre et c’était l’occasion de le faire.

La guerrière avait retrouvé son manteau et ressanglée sa targe dans son dos. Bien que peu d’invité faisait moins de sa taille, on la laissait tranquille, elle progressa dans un silence assez exemplaire.

Elle avait peu fait de rencontre. Mais des trois, toutes avaient été… intéressantes, chacune à sa manière ; toutes l’avaient préparé pour l’audience. Le vieux Jil avait rappelé et révélé quelques informations sur Sa Majesté, la chienne du désert était l’une des raisons de sa présence ici et elle sortait tout juste d’un entretien fort intéressant avec un ambassadeur Birlais. Qu’importe si les convives ne l’approchaient pas. Elle n’avait besoin que de ce genre de rencontre.

Enfin, elle arriva face à un petit soldat, qui ne faisait pas la moitié de la carrure du garde de l’entrée, se tenant là, registre à la main, lui lançant un regard interrogateur (mêlé à une inquiétude masquée).

- Eïdys Snarfsdóttir, ambassadrice de l’Est. Je viens présenter les respects des estanais au Roi Lioffel XX.

Une phrase qui n’annonçait rien de ses intentions une fois les salutations passées. Mais un rôle qui se voulait porteur d’attente plus importante que de simples courbettes et des baises-mains.

Elle patienta le temps que le jeune homme ratura à plusieurs reprises son nom, en étouffant des jurons pour les lignages de l’est, avant qu’il ne lui tende un ticket qu’elle fourra sans mot dire dans un repli de son manteau puis se détourna pour retrouver "son" salon avant qu’il ne soit prit par quelqu’un d’autre.

Elle n’avait pas lancé un seul regard ni au chat ni au majordome.

Il était presque l'heure.

Le parfum de la rose substituait sur son costume noir alors qu'il se dirigeait vers les salons pour demander audience. Faisant parti des tous derniers à le faire, le banquier n'eut pas à attendre longtemps pour voir son nom inscrit sur le registre :

- Bonsoir, Silas Argestes, représentant des intérêts de la banque Argestes. Il inclina la tête pour accompagner ses mots. Je souhaite offrir un présent à sa majesté. Il eut sourire en repensant à ce qu'il avait prévu, puis tourna les talons voyant que Lavinia l'attendait en retrait.

Jay prit soin de réceptionner l'inscription suivante en y mettant tout son coeur.

Lucille des Encomes, je souhaite m'inscrire pour proposer un programme d'éducation pour tous Mais surtout la gente feminine!
annonça une voix enjouée.

Un petit sourire en réponse et la plume gratta le papier. Il fit de son mieux pour inscrire sa demande sans bavure sur le registre.

A pas mesurés, Panthéa fendit la salle de bal pour rejoindre la file d'attente qui, depuis le début, avait considérablement diminué. Ceux qui voulaient demander leurs audiences l'avaient fait et étaient retournés s'amuser sur la piste de danse.

Cela avait un avantage : elle n'avait pas besoin d'attendre comme une vulgaire manante et put passer presque immédiatement après s'être présentée à la porte.

Propre sur elle comme toujours, décolleté et bijoux à l'oeuvre pour laisser entrevoir sa jolie poitrine aux yeux les plus inquisiteurs, elle s'approcha du garde qui inscrivait ici les noms des invités. La liste était moins importante que ce qu'avait cru Panthéa - comparée à la masse d'invités qui se pressaient dans la salle - mais qu'importe. Elle n'était pas ici pour mesurer le nombre de gens qui voulaient rencontrer le roi mais pour lui parler en face à face.

Tâcher de lui faire entendre raison.

Elle repoussa ses mèches rousses en arrière dans un geste parfaitement calculé, où étaient serties quelques perles de nacre, destinées à accrocher la lumière. Puis, elle déclara grandiosement :

- Panthéa d'Adorrel, duchesse du Bas-Lioffel et Comtesse de Jimyda. Je souhaiterais m'entretenir avec le Roi de quelques affaires privées qui ne vous regardent pas.

Et elle lui adressa un sourire bienveillant.

Enfin, Jay reposa la plume dans l'encrier et regarda la liste qui se déroulait sous ses yeux. Quelques bavures par-ci, par-là mais de manière générale, il avait pu tracer de belles lettres et en était satisfait.

Il attrapa le document pour le brandit devant lui pour regarder le tout une dernière fois. Puis, attrapant marteau et clous, il l'accrocha à la porte du salon comme on le lui avait demandé de le faire. Déjà les curieux se pressaient derrière lui pour en prendre connaissance...

Consignes

• Cet événement ouvre la plage horaire de 20h à 22h.
  
  
• Chaque audience dure 10 minutes. Pour que tout le monde ait à disposition le même temps, ces minutes sont traduites en nombre de rps. Ce nombre proposé est un maximum, mais pas un minimum.
  Pour les audiences 1x1 : Le personnage a le droit à 4 rps pour exposer sa demande/ses hommages.
  Pour les audiences 2x1 : Chaque personnage présent à l'audience a le droit à 3 rps pour exposer la demande/les hommages. Ces consignes ne concernent pas les personnages PNJ qui peuvent accompagner certains.
  
  
• Seul le Roi peut ouvrir une audience, dans laquelle votre personnage sera taggué.
  
  
• Toutes les armes doivent être laissées à l'extérieur. Avant d'entrer, les personnages sont soumis à une nouvelle fouille, qu'il vous faudra décrire dans votre premier rp. Cependant, le résultat de cette fouille est laissé à votre bon jugement. Si vous voulez tester le sort, vous pouvez toujours choisir de lancer un dé oui - non pour savoir si vos armes vous sont confisquées.
  Rappel : si des armes ont été trouvées sur vous, les Gardes Noirs attendront dans la pièce et non pas à la porte.
  
  
• N'oubliez pas non plus qu'un ticket vous a été fourni lors de votre inscription, à donner à votre arrivée, et que vous devez retirer votre masque pour rencontrer le Roi.
  
  
• Les audiences se font dans l'ordre de la liste ci-dessus. Cependant, pour ne pas bloquer les joueurs suivants en cas de ralentissement de l'une d'elle, plusieurs peuvent être ouvertes en même temps - toujours suivant l'ordre.