| | Général Lioffelois | Gareth avait tourné parmi la foule et les invités, un monde d’opulence et de goinfrerie... Un monde auquel il n'appartenait clairement pas et n'appartiendrai jamais. Quelques part il se réconfortait de ne pas y appartenir... C'est vrai tant de luxe l'aurait ramolli et il n'aurait été que l'ombre de lui même, sa place de soldat lui convenait très bien et il n’était pas décidé a en changer pour autre chose.
Il se plaça donc a coté d'une porte fenêtre qui menait au grand balcon, ici il pouvait inspecter les aller et venu ainsi que quelques groupes de personne... Il pouvait même voir son acolyte au loin. Le général avait l'air plutôt calme et serein en apparence, souriant même. Comme s'il appréciait la fête, mais dans sa tête c’était une toute autre histoire ! Il analysait chaque masque, chaque costume essayent d'y déceler des dangers potentiels... A l’œil ni il ne voyait pas grand chose, les gardes avaient plutôt bien travailler... Enfin en apparence.
Son regard se posa sur une jeune femme a la chevelure blanche, comme une clair de génie il se remémora les paroles de JAY. Voila donc la fameuse Edra de Lettald, il ne la connaissait pas personnellement mais il y a quelques temps il avait eu une correspondance avec cette femme, professionnellement parlant bien évidement. Il prit donc l'initiative d'aller lui parler, la foule était telle qu'il mit une bonne minute a rejoindre ses abords.
Gareth arriva a quelques mètres du buffet quand il se retrouva derrière elle, c'est a ce moment la qu'il entama ses salutations.
A moins que je ne me trompe vous êtes la dame De Lettald ?
Alors qu'elle se retournait vers lui il effectuait une petite révérence improviser tout en lui offrant un grand sourire.
Je ne pensais pas vous voir ici ce soir mais je vous ai aperçu entrée de loin et je dois avouer que c'est une agréable surprise.
Il se releva enfin de sa révérence toujours le sourire aux lèvres avant de venir planter son regard dans le siens. Elle semblait jeune mais cela ne le choqua pas, après tout il y en avait des plus jeunes qu'elle ici... |
| | Princesse héritière Birlaise | Sawnine était littéralement dans le désarroi, elle ne savait quoi faire. Après sa discussion avec le prince qui lui affirma qu'elle valait mieux ne pas croiser sa Majesté liofelloise, elle n'avait pas d'autres plans afin de conclure une alliance. Le roi était malheureusement le seul à pouvoir accepter ces propositions et donc de mettre fin à cette bataille. Pourtant, elle ne voulait pas partir tête baissé, et surtout faire honte à son père. En réalité, il y avait une autre possibilité. Mais elle doutait énormément de son efficacité, et elle détestait y penser. Sa dague aurait pu être l'arme d'un crime...
Puis la voix d'un homme la surprit et la retira de ses pensées :
- A moins que je ne me trompe vous êtes la dame De Lettald ?
Elle se retourna puis tomba sur un homme au visage recouvert de cicatrices. Elle en déduisit qu'elle avait affaire à un militaire sûrement partis pour la guerre du Nord contre son Empire. Et malheureusement, il connaissait cette fameuse Edra de Lettald mais pas assez pour savoir son physique. Elle lui répondit avec un même sourire :
- Moi même.
Puis l'homme continua :
- Je ne pensais pas vous voir ici ce soir mais je vous ai aperçu entrée de loin et je dois avouer que c'est une agréable surprise.
Difficile de jouer une invitée quand on ne connaissait pas sa personnalité. Elle allait tomber dans son propre piège. Malheureusement, le jeu de "raconter un long discours limite incompréhensible afin de se sortir d'une situation gênante" n'avait pas l'air de pouvoir marcher sur son interlocuteur. Il fallait jouer à son jeu jusqu'au bout. Et pour réussir il fallait prendre des risques. Elle lui répondit, toujours souriante :
- Je suis également enchantée de vous rencontrer. Mais pouvez vous me rappeler qui vous êtes ? Sans vous offenser bien sûr. Je croise énormément de personnes en ce moment et ma mémoire ne m'aide pas du tout.
Dernière édition par Sanwine de Birla le Mer 22 Avr - 18:14, édité 1 fois |
| | Général Lioffelois | Alors qu'il commençait a la saluer elle se retourna, surprise par sa voix. Elle lui répondit qu'il ne c’était pas trompé en ponctuant sa courte réponse par un sourire. Gareth continua son petit manège de politesse, s'il avait apprit une chose durant sa carrière c'est qu'un noble aimait ce genre de fantaisie... Les flatteries ou encore les beaux mots incompréhensible aux oreilles du peuple. Quand ce petit jeu prit fin elle entama elle même la discussion enfin... Les présentations.
Pardonnez moi ma chère, Gareth Wydman, nous avons eu une liaison il y a peu.
Bien évidement il ne parlait pas d'une liaison amoureuse mais d'une simple liaison écrite. Mais ca elle devait déjà le savoir.
C'est avec moi que vous avez négocier un droit de chasse sur vos terres au cas ou les approvisionnement tarderaient cet hiver.
Un aimable sourire était toujours dessiné sur son visage, cependant son regard c’était baisser sur sa robe. Au vu de son rang social il avait imaginé quelques chose de moins... Sobre. Mais chacun ses goûts après tout. Du peu qu'il l'avait "fréquenté" il avait apprécié cette femme qui malgré ses airs de noblesse n'avait pas rechigner a offrir son gibier.
Je ne vous imaginez pas si jeune ma chère. Votre plume est des plus fines et j'aurais imaginer correspondre avec une femme plus... Mure.
Oui il lui arrivait d’être quelques peu maladroit dans ses paroles mais c’était toujours avec classe et délicatesse, ses cicatrices et son uniforme faisait comprendre a bien des nobles qu'il n’était pas de ce monde et étonnement la plupart ne lui en tenait pas rigueur du moins cela ne se voyait pas. C’était peut être du au fait qu'il les protégeait tous de ces malade frigide de Birlais. |
| | Princesse héritière Birlaise | - Pardonnez moi ma chère, Gareth Wydman, nous avons eu une liaison il y a peu.
Une liaison. Amoureuse ? Amicale ? Politique ?... Ce questionnement ne l'arrangeait pas du tout mais il fallait s'y faire et rapidement afin de ne pas semer le doute. Elle décida donc d'opter pour une relation amicale entre eux, une situation simple qui pourrait basculer facilement vers l'amoureux ou le politique. Néanmoins, elle nota son nom dans un coin de sa tête, le savoir pourrait peut-être lui servir pour plus tard. Puis Gareth précisa :
C'est avec moi que vous avez négocier un droit de chasse sur vos terres au cas ou les approvisionnement tarderaient cet hiver.
Sans le vouloir, il venait juste de l'aider énormément sur la compréhension de leur relation et elle apprécia ce geste. Ce n'était que politique ou amicale. Elle était dans un sens soulagée de ne pas devoir être obligée de jouer l'amante d'un homme qu'elle ne connaissait même pas. Elle répondit afin de briser le silence qu'elle laissait derrière elle :
- Ah bien sûr ! Je me souviens maintenant que vous me le rappeler. Et bien je suis heureuse de faire enfin votre connaissance.
Par logique, elle avait déduit que Gareth n'avait jamais vu en personne Edra et donc il avait communiquer d'une façon plus distante. De plus l'homme affirma son idée :
- Je ne vous imaginez pas si jeune ma chère. Votre plume est des plus fines et j'aurais imaginer correspondre avec une femme plus... Mure.
Un léger doute apparut soudainement chez son interlocuteur. Afin de le faire disparaître avant qu'il évolue, la jeune femme répondit toujours aussi souriante :
- Je me suis consacrée à l'écriture très jeune, c'est une de mes passions. Je me remercie de ce beau compliment.
Puis changea de registre : - Comment se passe cette soirée de votre côté ? Vous l'appréciez ?
|
| | Maître des Destins | Robert-William FringuanttinIntervention PNJRobert-William avait passé le début de la soirée aux portes, à noter les noms des invités dans le registre pendant que son collègue Yves-André-Joseph les fouillait. On les avait délesté de leurs fonctions suite à l'arrivée de Dame de Lettald. Comme si c'était de leur faute si les invités ne disaient pas la vérité, tiens ! Pouah, ces supérieurs ! Aucune compréhension du terrain ! Dans tous les cas, on lui avait demandé d'aller se trouver une porte à garder. Il avait choisi celle du stock de couvertures. Il savait bien que ce soit pouvait sembler étrange mais encore une fois, les gradés n'en comprenaient pas l'importance. Imaginez qu'il y ait un incendie ? Que toutes les couvertures partent en fumée ? Et que les tisserands meurent tous dans d'étranges circonstances, ne pouvait réapprovisionner la réserve ? Au moins, Robert-William pouvait pallier à ce genre de problème si cela arrivait, et on le remercierait à ce moment-là. Mais pour le moment, on lui avait demandé de trouver le Général pour le tenir au courant des derniers événements. Cela faisait presque dix minutes qu'il lui courrait après - et le stock de couvertures laissé sans surveillance pendant ce temps ! les inconscients ! - quand il le vit au milieu de la salle du bal, parlant avec une jeune femme. Il arriva devant lui, se mit au garde à vous et déclara : - Général, le stock de couvertures est sécurisé !Puis, il s'approcha davantage pour ajouter à son oreille les autres consignes qu'on lui avait demandé de transmettre... |
| | Général Lioffelois | Une fois qu'elle eu passer outre son impolitesse et qu'il lui avait rafraîchit la mémoire elle sembla miraculeusement se souvenir de lui. Apres tout une dame de son rang avait surement d'autres chat a fouetter et devait connaitre bien des noms et des visages alors un de plus...
Moi de même ma chère.
Il affichait un petit sourire jovial tout en faisant une légère courbette, c’était la norme quand on se trouvait dans un lieu comme le palais royal... Déjà que sa veste était encore légèrement humide du champagne que la demoiselle de la Contrie avait renversé sur lui autant ne pas rajouter de l’indécence a ce pauvre homme... Elle ne semble pas lui en tenir rigueur et prend aimablement son compliment sur son écriture en commentant sur le fait qu'elle apprécie énormément cet art, rare sont les jeunes gens qui l’apprécie de nos jours. D'ordinaire les gens de la haute paye quelqu'un pour écrire a leurs place. Ne lui laissant pas vraiment le luxe de sur enchérir elle lui demanda comment se déroulait sa soirée, question a laquel il repondit le plus simplement possible.
Hormis le fait qu'une demoiselle ai renversé son verre sur mon uniforme elle est plutôt agréable pour l'instant.
Mais a peine avait il terminé sa phrase qu'un garde s'approchait... Qu'est ce qu'il se passait encore... Il se tourne vers lui arborant un air incompréhensif et reprend.
Qu'est ce que vous racontez soldat ?
Avant qu'il n'ai de réponse l'homme se pencha pour lui murmurer quelques. Sans attendre Gareth réagit en regardant autour de lui comme pour vérifier quelques chose. Il s'approche d'elle et lui offre son bras comme si de rien n’était.
Si vous voulez bien m'accompagnez madame.
Il baissa la tête pour une discussion plus intime.
Je dois vous mettre en sécurité. Quelqu'un est la pour vous et vous ne voudriez pas le rencontrer.
Sur ce il replaça sa barbe qui était légèrement mal placé en un mouvement du pouce et du majeur du haut vers le bas avant de prendre le chemin des salons. Son pas était assez rapide et sa force physique emmenait la jeune femme qui n'avait pas d'autres choix que de le suivre.
Une fois devant l'un des salons, le plus éloigné de la salle de bal, pour ne pas dire qu'il était clairement isolé des autres. Le général attrapa un garde qui passait par la.
Dites a vous savez qui qu'elle est en sécurité avec moi la ou elle doit être.
Sur ces paroles il ouvrit la porte et l'invita a entrer. Une fois a l’intérieur il referma la prote a clé et glissa celle ci dans la porte intérieur de sa veste. Le salon était un peu moins luxueux que les autres mais bien plus sécurisé, en effet il s'agissait la d'une pièce aveugle, les seules ouvertures ouverture était la porte d'entrée désormais fermé a clé et la cheminé ou un feu crépitait. Le reste des murs n’était composé que de tableaux et de bibliothèque. Gareth se retourne finalement vers la jeune femme qui avait du avancer vers le centre de la pièce ou résidait un petit salon.
Je suis désolé pour ce désagrément... Je vais devoirs vous garder ici le temps que la garde mette la main sur l'assassin. Navré de gâcher votre soirée de la sorte madame.
Sa voix et son aspect était devenu d'un coup bien plus professionnel. |
| | Au service des haricots | Nathanael le vit du coin de l'oeil.
Le signe.
Qui lui demandait de le suivre.
Et il le vit partir avec la dénommée Edra de Lettald - la jeune femme étrange de début de soirée qui lui avait demandé son avis sur le roi et qui, soit dit en passant, ne devait pas être si honnête que cela. Vu la direction qu'ils prenaient, ils devaient aller vers les salons.
Il passa la main dans ses cheveux, un brin nerveux.
D'accord. Il arrivait. Le travail allait commencer. C'était à lui de jouer, maintenant.
Sûrement s'agissait-il là simplement d'une entrevue privée, pour tâter le terrain. Mettre les choses à plat. Cela signifiait néanmoins une chose : Gareth devait avoir des doutes sur cette jeune femme. Et s'il lui demandait de venir, c'était que l'affaire devenait sérieuse.
Il était encore tôt, il n'aurais pas cru devoir commencer sa mission de sitôt... Mais soit. Il devait obéir aux ordres.
Nathanael attrapa une grande poignée de biscuits, qu'il fourra dans ses poches, pour être sûr de ne pas manquer et il leur emboîta le pas, le plus discrètement possible.
Il se sentait déjà plus à l'aise, parce que se fondre dans les ombres, il savait faire. C'était son métier de tous les jours, même s'il ne l'appréciait pas particulièrement.
Gareth marchait vite, en tenant le bras de la jeune femme qui ne semblait pas résister outre mesure. Il le vit l'emmener dans un salon isolé des autres, et alpaguer un garde juste avant de fermer la porte :
- Dites à vous savez qui qu'elle est en sécurité avec moi là où elle doit être.
Vous savez qui. Nul besoin d'être devin pour comprendre de qui retournait cette mystérieuse personne.
Le Garde s'éloigna et passa devant lui sans même le voir. Une fois que la voie fut libre, Nathanael se rapprocha de la porte. La porte était épaisse mais le salon n'était pour ainsi dire pas insonorisé. Rien de plus facile pour lui que d'entendre ce qu'il se passait à l'intérieur.
Comme pour le confirmer, la voix du général se détacha clairement dans le silence du couloir :
- Je suis désolé pour ce désagrément... Je vais devoirs vous garder ici le temps que le garde mette la main sur l'assassin. Navré de gâcher votre soirée de la sorte, madame.
Nathanael s'assit contre le mur.
Là, il avait on ne peut plus conscience de toutes les armes cachées sur lui. L'aiguille enfoncée dans le doublage de ses vêtements, les lames dans les talons de ses bottes... et toutes les autres.
Peut-être que cette fille à l'intérieur serait la première personne sur qui il devrait s'en servir. |
| | Princesse héritière Birlaise | - Hormis le fait qu'une demoiselle ai renversé son verre sur mon uniforme elle est plutôt agréable pour l'instant.
Sanwine avait pour l'instant de maîtriser la situation, tout se passait bien. Elle souhaitait juste que cette conversation ne se retourne pas contre elle, il n'y avait aucune raison que cela se passe si elle faisait plus attention à ces propos ( au contraire de ces premières rencontres ). Alors qu'elle voulut enrichir sur sa réponse, un garde passa près de Gareth et lui chuchota quelque chose. A peine que le soldat eut fini de l'informer, l'homme jeta un furtif coup d'oeil sur son entourage et prit présenta son bras à Sanwine en ajoutant :
- Si vous voulez bien m'accompagnez madame.
La jeune femme hésita pendant un court moment, se méfiant de cet inconnu. Mais il s'approcha de son visage pour lui dire plus secrètement :
- Je dois vous mettre en sécurité. Quelqu'un est la pour vous et vous ne voudriez pas le rencontrer.
Les événements se passèrent si vite, qu'elle était débordée de questionnement. Mettre en sécurité où ? De qui ?... Et surtout pourquoi ?! Malgré tout le bazar complet dans ses pensées, elle accepta, mais avec beaucoup d'hésitation le bras de son interlocuteur.
Aussitôt qu'elle avait placé sa main, Gareth la tira rapidement afin de l'emmener vers ( peut-être) un endroit plus calme et loin des regards. Sanwine avait l'impression qu'elle ne pouvait plus le lâcher à cause de son fort maintien, cela accentua sa crainte.
Plus elle s'éloigna du bal et de la foule, plus son inquiétude à la suite des événement augmenta. Elle ne savait les vrais intentions de son accompagnateur. Sa manière d'agir, la faisait douter. A leur arrivée, il invita la jeune femme a entré. Elle s'avança lentement et avec nervosité, il n'y avait pas d'autres issus, à part la porte. De plus rien ne s'arrangea quand elle entendit l'homme demandé :
- Dites a vous savez qui qu'elle est en sécurité avec moi la ou elle doit être.
De qui pouvais-t-il parler à la fin ?! Elle s'assit sur l'un des fauteuils qui étaient présents dans ce salon, puis elle se plongea dans ses pensées essayant de les mettre au clair. Mais le ton assez ferme de Gareth, la stoppa :
- Je suis désolé pour ce désagrément... Je vais devoirs vous garder ici le temps que la garde mette la main sur l'assassin. Navré de gâcher votre soirée de la sorte madame.
Un assassin ?! Comment les gardes ont-ils pu laisser passer ce genre de personnes ? Au final, il voulait peut-être juste la garder loin de l'envie meurtrière de ce criminel. Pourtant, elle ne réussissait pas à avaler cette affirmation car une seule question lui en empêchait : Pourquoi la garder en sécurité ici alors que les autres nobles hauts placés liofellois ont l'air de bien s'amuser, malgré la présence de ce fameux assassin ? En effet leur marche jusqu'à ce "lieu sûr" était passé à une vitesse, pourtant Sanwine avait remarqué le Duc de Sored, la Baronne de Daret, (certains nobles "lèches-bottes" qu'elle avait fait la connaissance)... se donnés à coeur joie du bal, sans se soucier de n'importe qu'elle danger, comme un "assassin".
Cependant, elle décida de briser enfin son silence :
- Ne vous inquiété pas je comprends.
Puis elle réfléchit à ses futurs propos. Pas question de demander des choses qui pourraient être énormément suspects.
Elle regarda dans les yeux Gareth en lui demandant :
- Avez-vous reçu la moindre information sur cet assassin ?
Dernière édition par Sanwine de Birla le Mer 6 Mai - 10:43, édité 1 fois |
| | Humble et honnête commerçant | C'est d'un pas bruyant que deux personnes s'avancèrent le long des petits salons du palais, passant de porte en porte. Celle qui attirait le plus l'attention était indubitablement cette jeune femme d'une vingtaine d'année à peine, à la longue chevelure rousse et au sourire éclatant. Son rire cristallin résonnait à chacun de ses pas hasardeux. Masquée et vêtue d'une robe rouge et noire qui avait du être élégante quelques heures auparavant, elle arborait désormais un décolleté trop prononcé, une bretelle trop tombante, dévoilant trop de charme. Ses pas se montraient peu assurés, imprécis, et le son de l'alcool se lisait dans ses gloussements. La jeune femme avait sans doute un peu trop profité de ce début de soirée, et de ce faste, et semblait prête à tomber dans les bras de n'importe qui. Une de ses mains serrait une bouteille de champagne encore bien pleine, la secouant adroitement, et une odeur d'alcool doux se mêlait aux fragrances de son parfum capiteux. De son autre main, elle tenait bien serré entre ses doigts manucurés le bras de son protecteur qui, avec une telle créature au bras, ne pouvait que sourire. Ce n'est pas pour rien qu'elle était l'une de ses protégées. Et qui plus est, sans doute l'une de celle qui lui rapportait le plus d'argent. Brave fille. L'homme au bras de la beauté se trouvait entièrement vêtu de noir, sobre et élégant, et malgré le demi masque de cuir qui lui couvrait le visage, il n'était pas difficile de deviner de qui il s'agissait pour les habitués de la cité. De même il n'était pas difficile d'imaginer quelle relation in entretenait avec la jeune rousse fermement maintenue contre lui. Avec autorité il guidait la marche le long de ces couloirs où parvenait encore une musique et des éclats de voix étouffés de la salle de bal désormais remplie. La soirée commençait à être réellement agitée. Et tout le bâtiment vibrait de ces innombrables pas, rires, et plats. - Masque de cuir:
A son côté pendait le sabre militaire honorifique qu'il avait reçu de sa brève expérience militaire. Il n'était pas le seul en ces lieux à disposer d'un pareil attribut, et quelques soldats, encore en faction ou non, arboraient ce symbole ce soir. Cette lame était la preuve de la confiance du Roi envers son propriétaire. Un symbole important, le signe que quelles que soient les circonstances, les hommes possédant une telle lame feraient passer la vie de leur souverain avant la leur. Et qu'en ce sens, en toute occasion, ils se devaient d'être armés pour protéger leur souverain reconnaissant. Les faits d'armes de Shanniv durant les quelques batailles auxquelles il avait participé ne justifiaient pas vraiment l'honneur d'une telle arme, mais ses relations avaient su y palier. Aujourd'hui, la quasi totalité des hommes qui avaient combattu à ses côtés et auraient pu prendre ombrage de cet honneur immérité étaient de toute façon morts au combat. Et, ce soir, c'est en citoyen honorable qu'il l'arborait. Et que la lame teinté métalliquement dans son fourreau à chacun de ses pas. C'est en riant qu'ils avançaient à travers le couloir. Fatalement, leurs pas les menèrent jusqu'à la dernière porte. La plus éloignée. La seule fermée si tôt dans la soirée, et la seule avec un homme assit à même le sol à ses côtés. Difficile de la manquer. Lorsqu'il arrivèrent au niveau de la porte, Shanniv prêta davantage d'attention à celui qui en gardait le passage. Cet être à la posture sans fierté, et à la coiffure ... hasardeuse ... Plissant les yeux, il plongea son regard dans celui de cet être qu'il ... connaissait ... Un doute le prit, l'espace d'un instant, le forçant à froncer les sourcils un peu plus, lui donnant involontairement un air mauvais. Et quand sa mémoire eut parfaitement reconnu l'être face à lui, ses sourcils ne se déridèrent pas. Par contre son sourire disparu complètement, tout comme sa posture faussement festive. Désormais droit, imposant, il toisait l'être plus bas que lui, profitant de toute sa hauteur pour envahir l'espace et dominer Nathanael, le regardant jusqu'au fond des yeux. Son regard noir n'avait en cet instant aucun reflet. Et aucune conciliance. Oh, bien sûr qu'il savait de qui il s'agissait. Et en d'autres lieux et circonstances, ce pouilleux au mauvais costume de noble aurait regretté toute sa vie d'avoir croisé Shanniv. Shanniv parla avec calme et colère. - Toi ... Soit tu as quelque chose à voir avec cette maudite farce qui doit rentrer dans une maudite tomate. La voix de Shanniv était claire et glaciale, comme l'était sa colère. Ses yeux grands ouverts à la pupille sombre trahissaient une colère et un dégoût profond, irrépressible. Et, chaque mot prononcé fort et durement, il trancha dans une menace pas du tout voilée. Soit tu dégages. Tout de suite et à jamais. |
| | Général Lioffelois | Le salon était a lui seul une véritable prison, aucune issue hormis la porte d'entrée qui se trouvait fermée a clé. C’était en réalité l'effet escompté. Ils avaient des choses a se dire et malgré ses airs amical Gareth pouvait devenir une toute autre personne... Evidemment il n’était pas du genre a le crier sur les toits et encore plus a user plus que nécessaire de cette facette de lui même. Ils allaient donc d'abord discuter calmement. Dans un premier temps, du moins tout dépendait d'elle. Le général n'allait que l'aider a jouer les cartes qu'elle avait en main et mieux valait il pour elle qu'elle les joue bien, c’était dans son intérêt.
Une fois la clé profondément enfouis dans la poche intérieur de sa veste il s’avança vers le petit salon qui trônait au milieu de la pièce, elle y avait déjà prit place et lui fit de même. Parfaitement en face d'elle il s'excuse pour ce petit désagrément. Un si beau bal gâché... Pourtant elle semble plutôt bien le prendre mais comme il s'y attendait elle ne reste pas de marbre a attendre et pose une question assez anodine.
De ce que j'en sais... C'est UN assassin, une longue chevelure blonde et une barbe de mauvais gout... Tous les ans la garde régresse... Même une recrue aurait du se douter de quelques chose...
C'est vrai que vu comment il le décrivait il avait plus l'air d'un plouc que d'un noble venant ici pour s'amuser. Mais est ce qu'une seule personne présente venait s'amuser ? Ça il en doutait fortement... La plupart d'entre eux venaient se montrer au roi pour faire bonne figure ou présenter sa progéniture en mariage au prince. Gareth se félicita de ne pas les avoirs laisser déteindre sur lui...
Mais laissez moi vous assurer que ce n'est qu'une question de minutes pour que quelqu'un ne vienne toquer et nous inviter a sortir de ce salon. La garde en fait son affaire et en attendant vous avez la protection du général de Lioffel. Vous ne craignez absolument rien.
Un petit sourire se dessina sur son visage venant le décrisper tant bien que mal. Il n'avait aucun doute sur le fait que quelqu'un allait arriver. Son regard dévia vers la porte close puis revint rapidement vers la jeune femme. En attendant il pouvait bien discuter un petit peu avec elle.
D'ailleurs ma chère Edra, merci encore d'avoir accorder a mes hommes ce dont nous avions parler. Mais je ne suis plus certain de la quantité convenue...
Il se penche légèrement et prit une mine de réflexion avant de relever rapidement le visage vers elle en ricanant amusé.
Il m'arrive de temps a autre d’être tête en l'air, j'ai vraiment trop de chose a faire je devrais me prendre un assistant ! |
| | Brebis égarée | Solange n'aurait jamais cru que prendre un bain pouvait s'avérer aussi mouvementé. Entre les évanouissements, les emportements d'une domestique et l'apparition d'un oiseau joueur, elle s'était fait deux amies qu'elle comptait bien retrouver au cours de la soirée. Mais pour le moment, elle voulait récupérer sa broche, et pour cela, remettre la main sur Nathanael, qui, aussi bizarre que cela paraisse, n'était plus au buffet...
Les cheveux encore mouillés de son immersion nocturne, elle éclaboussa au passage quelque délicates qui se plaignirent sans qu'elle leur prête attention, occupée à scruter la foule du regard, tour à tour se baissant et se mettant sur la pointe des pieds.
Finalement, elle arriva près des salons, et les longea en regardant à l'intérieur quand elle le pouvait. Elle se demanda si Nathanael avait trouvé une... cliente, et un pincement de jalousie, bref mais véritable la saisit. Tout en rougissant seule de cette émotion, elle poursuivit sa recherche en se morigénant. Elle en était à se dire que rien ne pouvait être plus déraisonnable que d'être jalouse lorsque qu'elle aperçut une silhouette assise près d'une porte.
Reconnaissant Nathanael, elle ne fit pas attention et faillit percuter Shanniv, qui se trouvait juste en face.
- Oh pardon, monsieur ! désolée.
Et sans plus faire attention à lui, elle alla tout droit vers Nath et s'assit presque en dérapant auprès de lui.
- Je te trouve enfin ! J'ai cru que tu étais parti ! Tu vas bien ? pourquoi es-tu assis là ? que ce passe-t-il ?
Elle dévisagea tour à tour Nathanael et Shanniv, et réalisa qu'elle tombait peut-être mal.
- J'interromps quelque chose ? |
| | Princesse héritière Birlaise | Sanwine aurait aimé croire que l'homme souhaitait sa protection mais rien dans ces propos n'avaient l'air sincères. Malheureusement, elle ne savait ses réels intentions, mais elle pouvait en déduire qu'ils étaient loin d'être de nature bonnes. La situation en générale était loin d'être claire, elle était tout simplement semé de manigances. Elle ne pouvait distinguer le vrai du faux, ces pensées devenaient de plus en plus floues. Elle serait prête à tout donner pour qu'Ailéron vienne dès à cet instant pour la sortir de cette endroit clos qui le rendait encore plus malsain.
De plus, son interlocuteur lui décrivit le nommé "assassin". Sa description lui fit penser directement à celui du "glouton" : Nathanael Fedrilla. Si il était réellement un meurtrier, c'est ce qui expliquerait ces nombreux doutes lors de leur dernière conversation.
On pouvait dire qu'au niveau chance, elle était très basse dans le classement !
Sa distinction sur le fait que Gareth soit probablement soldat s'est confirmé, il était même général. Il avait utiliser cette argument pour la rassurer, mais au contraire elle ne faisait que d'accroître sa peur. Si il était bien général, alors il était sûr qu'il a été sur le front qui l'opposé à Birla. Ses cicatrices pouvaient également en témoigner.
Ce qui voulait dire qu'il avait dû massacrer plusieurs pauvres soldats birlais...
Elle devait garder au plus profond d'elle sa frustration, ce qui était tâche difficile...
Ensuite le général lui demanda indirectement la quantité de gibiers qu'ils avaient conclue, de plus il se mit à blaguer sur son oublie. Sanwine se mit à rire légèrement, en réfléchissant à trouver au plus vite une bonne réponse. Elle trouva et souriante elle lui répondit :
- N'importe soit la quantité, le plus précieux est de savoir si celle-ci sera suffisante.
Pour dévier la conversation sur un sujet moins dangereux, elle se mit à lui demander :
- Comme nous pouvons discuter pour le moment, je serais curieuse de savoir comment se déroule la guerre aux fronts contre Birla.
Elle voulait savoir si l'ennemie souffrait autant des combats que l'Empire. |
| | Général Lioffelois | La discussion n’était pas vraiment passionnante entre les deux comparses, a vrai dire Gareth ne faisait la conversation que pour s'assurer d'une chose : L'identité de son interlocutrice. Car si elle n'était pas Edra de Lettald, qui était elle ? T'elle était la question et la réponse pouvait être des plus importante pour la suite des événements. Il la voyait mal être une petite tueuse a gage mandaté pour tuer le roi mais ne savait on jamais. La prudence était mère de sûreté et ca il l'avait apprit avec l’expérience.
Il continuait donc cette conversation afin de gagner des informations et du temps tout en prêtant oreilles attentive a ce qui pouvait sortir de ses lèvres mais aussi ce qui se déroulait dans le couloir. La voix de son homme de main de la soirée retentit alors qu'une autre l'accompagnait. Le fameux "vous savez qui", c’était facile a dire comme ca mais il ne pouvait en être sur a vrai dire... La distance mais aussi l'épaisse porte empêchait toute certitude. Cependant il entendit distinctement qu'il était sujet de tomate... De tomate farcie même !
Quand il revient a cette chère Edra avec une question piège celle ci tomba dans le panneau... Pauvre d'elle... Elle venait de sa planter un poignard dans la main et Gareth n'allait rien faire de plus que de lui en enfoncer un autre dans l'autre. Enfin... Il allait répondre a sa curiosité avant, de façon a ce qu'elle se croit en sécurité.
Disons que ca pourrait être pire... Depuis le temps mes hommes sont habitués au climat. Malgré le manque de vivre nous n'avons pas grandes peine a tenir la ligne de front... Ce qui nous tiens encore loin des Birlais c'est simplement cette fichu chaîne de montagne et le fait que l'hiver approche. Le temps va se faire rude et nous allons cesser les offensives pour un temps comme tous les hivers...
Il râle dans sa barbe en annonçant des nouvelles qui ne lui plaise guère, l'hiver n'a jamais été sa saison préféré et encore moins depuis qu'il commande les armées et en particulier celle du nord. Sur ce il se saisit de la carafe de vin présente a coté du plateau de petit four, il en sert un verre et s’arrête au dessus du deuxième en l’interrogeant du regard. Quand il eu sa réponse il s’exécuta avant de se saisir du premier verre et s’enfonça au fond de son siège en prenant un air grave. Il sirote le verre puis le repose et reprend son air grave cette fois ci accompagné d'une voix autoritaire.
Vingt. Vingt par semaine, c'est le nombre que nous avions convenu avec la vraie Edra de Lettald.
Il la fixe droit dans les yeux ne lui laissant aucune échappatoire puis reprend aussi calmement.
Je ne sais pas qui vous êtes. Mais si j’étais vous je me mettrai a table, si vous me parlez je peut peut être atténuer ce qui pourrais vous arriver. Dans le cas contraire je doute que le roi soit clément avec quelqu'un qui c'est introduit sous une fausse identité a son bal... Enfaîte... J'imagine que vous allez être remise aux mains de la garde noir.
Il secoue la tête négativement et plisse les lèvres. Pauvre petite... Si jeune... Elle n'imagine pas ce qui pourrait lui arriver.
Je suis votre meilleur option.
Il écoute attentivement ce qu'elle avait a lui dire. Apres quelques minutes il était enfin l'heure, l'heure de faire entrer non pas l'accusé mais "vous savez qui". Gareth se lève et marche vers la porte tout en gardant la jeune femme assise dans le coin de son œil. Elle n’était pas armée mais n'importe quoi pouvait servir d'arme. Arrivé devant la porte il l'ouvre et découvre les deux hommes... Ainsi que Solange... En plus de sa veste elle avait envie de gâcher ses plans. |
| | Princesse héritière Birlaise | Le général répondit à la question de la princesse avec dépit, elle apprit clairement que les troupes "ennemis" subissaient les mêmes complications qu'eux. Si les birlais étaient pour la plupart habitués au froid glacial, cette très basse température restait de tout de même une difficulté, une partie à cause du vent mais aussi de la neige épaisse recouvrant l'entièreté du territoire. Sanwine n'était pas ici pour seulement sauver son Empire et ses habitants mais également les soldats au front originaire de Lioffel puisque elle comprit rapidement que dans une guerre les deux camps adversaires, même si un pouvait mieux s'en sortir que l'autre, étaient tous deux victimes des horribles dégâts de ces batailles (maladie, mort, famine...).
Elle commença presque à avoir de la peine pour ces soldats lioffelois lorsqu'elle écouta attentivement les retours du front de son interlocuteur. Sanwine ajouta alors instinctivement :
- Cela doit bien être difficile à vivre...
Elle qui avait vu de ses propres yeux le paysage ensanglanté dégageant une violence sans nom des champs de bataille, elle ne pouvait pas dire le contraire, et encore elle avait alléger ces propos. Ces images l'avaient définitivement choqué...et sûrement à vie. Sauf que ce léger sentiment de pitié se transforma vite en inquiétude quand il ajouta fermement :
- Vingt. Vingt par semaine, c'est le nombre que nous avions convenu avec la vraie Edra de Lettald.
Cette fois-ci, il n'avait pas citer Edra de Lettald mais La Vraie Edra de Lettald... La jeune femme ne réussit à tenir complètement sa peur et ses mains tremblèrent et l'appréhension se dessina petit à petit dans son regard.
Son masque avait fini par tomber.
Elle ne lui restait plus qu'à avouer... Alors d'une voix terne, elle répondit donc sincèrement et simplement sans en rajouter :
- Je me nomme Sanwine de Birla, héritière de l'Empire birlais. Je ne suis point venu pour nuire ce magnifique bal mais dans la seule volonté de négocier un traité de paix avec Sa Majesté.
Et maintenant ? Maintenant qu'il connaissait enfin ses buts et sa réel identité, qu'allai-t-il faire d'elle ? Elle n'en avait aucune idée mais dans tous les cas elle ne songeait à rien de bon. Elle finissait même par penser au pire...comme un meurtre... De plus, sa peur s'alimenta quand l'homme se tourna vers la porte du salon, l'ouvrant pour enfin rester devant en ayant l'air d'être aux côtés de quelqu'un. La princesse réussit à voir dans la fente plusieurs visages dont une qu'elle connaissait que trop bien... Le glouton du buffet était derrière cette affaire comme un autre homme et une jeune femme...Elle ne connaissait point leur intention, et ni si certains étaient ici que par pur hasard, Sanwine était perdue et dans le doute total. N'importe que soit la situation, elle n'était qu'étrangère et de plus ennemie dans ce palais et même dans ce royaume.
Non. Elle refusait de se laisser faire ainsi, même si elle était dans ce lieu sans défense. Alors elle profita de ce léger moment d'inattention, pour regarder attentivement autour d'elle, cherchant la moindre potentielle arme qu'elle pourrait utiliser si la situation venait à s'empirer. Le tisonnier, plus lourd qu'un fleuret mais à presque la même utilisation et peut être fatale à la tête ou bien tout simplement un bout de verre brisé, très tranchant.... |
| | | |
| |
|