Suite à sa conversation avec Jildazig et les sudistes Werg, Emmanuelle parcourut le buffet. En effet, le long trajet l’avait creusée et elle avait peu mangé depuis son arrivée au bal. Tellement de plats trônaient sur les tables qu’elle ne savait que prendre. Finalement, elle prit une serviette, la plia en quatre et la glissa sur son avant-bras. Puis, elle saisit un large morceau de pain dans une corbeille et déposa un saumon dessus avec l’aide d’une pince en métal. Ensuite, elle posa la pince et déplia la serviette d’une main avant de la poser sous la tranche. Après avoir préparé son sandwich, elle en croqua un bout lorsqu’elle aperçut un Manteau Blanc… boire cul sec un verre de vin.
La jeune fille prit de nouveau un morceau de son plat improvisé et releva la tête pour apercevoir des traces de vin sur le verre en cristal. Elle n’avait donc pas rêvé. Elle s’avouait n’avoir jamais imaginé un protecteur du Prince boire de l’alcool. Personne d’autre ne semblait en être surpris. Il en avait donc le droit, probablement jusqu’à une certaine dose. En mangeant, Emmanuelle regarda le plus discrètement possible le jeune homme, de ses cheveux noirs de jais jusqu’à son manteau blanc en passant par ses yeux bleus. Ainsi, elle constata qu’il était encore sobre.
Plus elle observait le Manteau Blanc, plus elle voulait discuter avec lui. Elle sentait que sa profession n’était pas seulement en jeu mais elle ne saurait expliquer quoi d’autre suscitait son intérêt. Peut-être qu’elle était juste trop curieuse et bavarde. Après tout, Emmanuelle aimait beaucoup parler aux autres et apprendre à mieux les connaître. Toutefois, elle ne savait comment aborder un militaire et cet homme l’intimidait un peu. Finalement, elle continua à manger sa collation.

Cette soirée s'annonçait "pertinente" avec des invités partant dans des discussions "intéressantes". Thony n'aimait pas vraiment les bals officiels royales. En effet pour lui, les nobles présents dans cette salle étaient pour la plupart des personnes "cul-cul la praline" qui s'extasiaient pour le moindre truc. Mais il pouvait profiter de l'ambiance festive pour "se reposer" en buvant et mangeant les petits fours présentés au buffet. Au moins, il pouvait apprécier ce moment de calme ou Varda qui était actuellement débordée de travail et donc n'était pas là pour jeter un oeil sur le moindre mouvement.
Pourtant, il ne détestait point Varda malgré son ton autoritaire et ses règles bien trop stricts. Par contre en retour, elle devait le détester pour son côté "grande gueule" ou "tête brûlé".

Pour l'instant, il avait la chance de bénéficier de ce temps pour déguster les beignets au miel, et surtout se détendre an buvant un peu d'alcool, et il n'allait pas s'en priver ! Un serveur passa entre les invités avec des verres de vin disposés sur un plateau. Thony attrapa dans son passage un des verres en lui ajoutant, souriant :

- Je vous l'empreinte.

Puis, il bu le vin cul sec. Il commença à penser à sa mission prioritaire : protéger le prince. Il était assigner à cela pourtant il était au buffet à jouir de la fête.
Mais l'homme faisait pleinement confiance à Mhilo afin d'assurer la protection de l'héritier. Et puis en tant qu'Ombre du prince, c'était plus son travail de le suivre à la trace.

Cependant, son actuel situation attisa des regards intrigués de certains. Quand il les regarda en retour, ils détournaient tous leurs regards comme intimidés de son statue ou tout simplement son physique.
Il remarqua en particulier une jeune femme qui avait l'air bien plus curieuse que les autres. Il décida donc de faire sa rencontre.

Il s'approcha d'elle et se présenta :

- Bonsoir Mademoiselle. Je me nomme Thony Lafnan.

L'homme entendit sa réponse puis en suivant la "procédure" se courba en prenant sa main et l'embrassant :

- Enchanté de faire votre connaissance, Emmanuelle de l'Occitane.

Il se releva et ajouta :

- J'espère que vous appréciez cette soirée.

Lorsqu’elle reprit encore une bouchée, le jeune homme s’approcha d’elle et se présenta comme étant Thony Lafnan.
- Enchantée, Thony Lafnan. Je suis Emmanuelle de l’Occitane.
Lorsqu’elle lui présenta sa main, il se courba et posa ses lèvres dessus. Sa barbe de trois jours piquait un peu. Sinon, rien ne changeait de ceux auxquels elle était habituée. Elle se demandait s’il comprenait pourquoi on saluait ainsi les personnes de sexe opposé, contrairement à la jeune fille. En effet, ses précepteurs lui avaient inculquée la pratique sans lui expliquer le pourquoi du comment. Ce n’était pas faute d’avoir essayé de les questionner là-dessus, à se demander s’ils le savaient eux-mêmes.
Puis, il se releva et lui demanda si elle appréciait cette soirée.
- Oui, je l’apprécie, et vous ? J’imagine que vous voulez vous détendre.
En tant que Manteau Blanc, son travail devait être épuisant et difficile. Peut-être la raison pour laquelle il s’était rendu au buffet.

La jeune se senti gênée par son geste, peut-être devait-elle aussi se questionner sur la raison de ces manières obligatoires à effectuer à l'encontre d'une femme. "Soit galant envers les filles" c'est ce qu'on lui avait pas cessé de lui répéter depuis son plus jeune âge. A force, il avait arrêté de poser des questions sur ce sujet.
Puis la jeune femme ajouta :

- Oui, je l’apprécie, et vous ? J’imagine que vous voulez vous détendre.


Elle avait vraiment visé juste ! Il lui répondit souriant :

- Et bien. - Il ricana en passant une main entre ses cheveux - Je profite du peu que je peux profiter à ce bal.

Pourtant, si elle savait qu'il devait être à son post, au lieu de boire un verre de vin et de taper tranquillement la discussion. En y repensant, il jeta discrètement quelques coups d'oeil autour de lui afin de s'assurer que Varda n'était pas dans le coin, prête à lui tirer l'oreille. Après avoir vérifier la non-présence de sa commandante, il lui demanda :

- Dites-moi, d'où venez-vous Mademoiselle Emmanuelle ? Sans vouloir être indiscret bien sûr.

Thony vit le passage d'un autre serveur portant des collations pour les invités. Il prit de la même manière avec son première verre de vin, en pensant, à cette fois, prendre deux coupes de champagne. Ensuite il tendit une des coupes à la jeune femme et lui dit :

- Tenez, je vous en prie.

Thony ricana en passant une main entre ses cheveux et lui répondit en souriant. En effet, il cherchait à se détendre. Puis, il lui demanda d’où elle venait.
- Je viens du domaine de l’Occitane au nord de Lioffel. J’en suis la baronne héritière. Et vous, d’où venez-vous, monsieur Thony ?
Un serveur portait des collations pour les invités. Alors, Thony prit deux coupes de champagnes et en tendit une à Emmanuelle. Elle l’accepta. Après tout, elle était majeure et tout irait bien si elle faisait attention.
- Je vous remercie pour cette coupe, Thony. A votre santé !
Puis, elle trinqua avec lui et en but une gorgée. Elle aimait bien ce breuvage pétillant. Elle comprenait pourquoi on le buvait souvent lors des fêtes.
Elle croqua ensuite un bout de son sandwich. Elle réfléchissait aux questions qu’elle pouvait poser à son interlocuteur. Elle voulait le questionner sur son métier mais il souhaitait peut-être penser à autre chose pour se détendre. Finalement, elle lui posa plusieurs questions :
- Thony, comment êtes-vous devenu Manteau Blanc ? Si vous voulez répondre à cette question, bien sûr. Sinon, vous êtes-vous déjà rendu aux bals, avant ?

- Je viens du domaine de l’Occitane au nord de Lioffel. J’en suis la baronne héritière. Et vous, d’où venez-vous, monsieur Thony ?

Ce domaine faisait parti d'un des autres lieux de marchandisations, de l'entreprise familiale. Il se souvenait vaguement dans son enfance d'y avoir mis les pieds, il avait voulu suivre son père pour les négociations sur le prix des tissus. Au final, la découverte de cette partie du métier l'une des raisons qui l'avait menée à ne ne pas reprendre la gestion de l'entreprise.
Thony était encore bien heureux d'avoir pris le chemin de Manteau Blanc.
Il lui répondit :

- Je viens non loin de la capitale. Ma famille tient l'entreprise Lafnan qui se dirige vers la production de tissus.

Puis, l'homme lui proposa de lui donner une coupe de champagne qu'elle accepta. Après l'avoir prit elle trinqua avec lui :

- Je vous remercie pour cette coupe, Thony. A votre santé !

Il apprécia la joie de vivre de son interlocutrice, il ajouta souriant :

- A votre santé !

Un petit silence se déroula jusqu'à que Emmanuelle lui demanda :

- Thony, comment êtes-vous devenu Manteau Blanc ? Si vous voulez répondre à cette question, bien sûr. Sinon, vous êtes-vous déjà rendu aux bals, avant ?

Pour ne pas semer le doute chez elle, l'homme lui répondit:

- Je pense qu'on a su reconnaître mes talents à l'escrime.

Sa réponse était bien vague. Pourtant au fond de lui, il la savoir précisément. Lui-même voudrait l'oublier et ne pas la connaître. Rien en y pensant, il sentait comme une sorte de "honte".

Puis il ajouta :

- C'est bien l'une des premières fois que je participe à des bals royaux. Je dois vous avouer que je n'arrive pas souvent à suivre les règles de la noblesse. Et vous ? Etes-vous habitué à ce genre d'événements ?

L’entreprise Lafnan… Cela lui disait vaguement quelque chose. Si elle se souvenait des achats de tissus par ses défunts parents, cela aurait été plus clair pour elle.
Emmanuelle lui demanda ensuite comment il était devenu Manteau Blanc et s’il s’était déjà rendu aux bals. A la première question, il répondit qu’on avait reconnu ses talents d’escrimeur. Elle s’attendait à plus précis mais c’est effectivement compréhensible.
- En effet, c’est très utile pour un Manteau Blanc. Quand est-ce que vous avez appris le maniement de l’épée ?
S’il l’avait appris tard, alors peut-être qu’elle pourrait encore apprendre à se battre. Pas forcément avec une épée, cela pouvait être une autre arme. Même si elle ne faisait pas la guerre – surtout avec les risques que cela comportait, elle aimerait bien pouvoir se défendre toute seule. C’était bien d’être secouru mais elle ne voulait plus dépendre d’autrui, surtout quand elle serait seule face au danger.
Aussi, il expliqua qu’il s’agissait d’une de ses premières participations à un bal royal et avoua ne pas être à l’aise avec les règles de la noblesse.
- Je comprends. Même en tant que noble, j'ai du mal à comprendre certaines règles. Qu’est-ce que vous avez du mal à suivre, exactement ?
Il lui demanda ensuite si elle était habituée à ce genre d’événements.
- Pas du tout, c’est mon tout premier bal. J’espère bien en profiter. Déjà, j’aime bien la musique et ce qui est présenté au buffet. Du moins, ce que j’ai mangé.
C’est-à-dire pas grand-chose comparé au nombre de plats présentés.
- Bien sûr, je souhaite danser, ce sera ma première fois en dehors des cours. Mais surtout, je veux admirer les jardins, visiter les salons et découvrir les livres de la bibliothèque. A moins qu’on n’en ait pas le droit. Mais j’aime beaucoup lire, autant pour apprendre des choses que pour m’emporter dans de belles histoires. Sauf si le livre est incompréhensible ou si je n’aime pas le contenu.
Elle finit sa coupe de champagne.
- Et vous, Thony ? Aimez-vous lire aussi ?

- En effet, c’est très utile pour un Manteau Blanc. Quand est-ce que vous avez appris le maniement de l’épée ?

Les leçons d'escrime était la meilleur partie de sa formation car les codes spéciales afin de s'adresser à ses supérieurs et les cours de stratégies était presque tous "ennuyeux à en crever". Et au final, il en n'avait pas énormément garder les frais, il pensa à Varda qui était la première à le lui reprocher et à surtout le subir.  Il répondit :

- Les cours d'escrime sont partis de la majorité de la formation. Le reste...n'est pas vraiment intéressant.

La jeune femme enrichit sur ces propos concernant ces difficultés à suivre les codes de la noblesse :

- Je comprends. Même en tant que noble, j'ai du mal à comprendre certaines règles. Qu’est-ce que vous avez du mal à suivre, exactement ?

Qu'est ce qu'il avait du mal à suivre ?  

Tous

Mais en particulier, les règles de politesse de la bourgeoisie qui sont totalement différentes de celles qu'ils détenaient. Certes, il arrivait à les appliquer mais il les trouvait bien trop "abusés". Toutes ces manières pour montrer son respect à son interlocuteur en était limite ridicule. Thony voulait loin de devenir un "lèche-cul" comme la plupart des nobles lioffelois.

Du moins, il fut heureux de savoir qu'il n'était pas le seul à en avoir l'idée. Il lui répondit :

- Je ne suis pas très à cheval sur les règles de bienséance, je les trouve "compliqués". Et vous, quel est votre point faible ?

Puis Emmanuelle lui parla de ce qu'elle souhaiterait faire à ce bal et elle en avait des tonnes. Elle devait aimer papoter car elle ne se privait pas de taper la grande discussion avec lui. En la taquinant, il lui dit :

- Vous êtes une vraie pipelette, dites-moi !

Mais Thony souriait en entendant autant de désirs à vouloir profiter au maximum de cet événement. Il sentait comme une joie de vivre, cet volonté de jouir du moment présent en elle, et il appréciait cela. Il lui assura :

- Ne vous inquiétez pas, vous aurez tout le temps pour cela.

Puis en finissant sa coupe ( avant lui, ce qui était une première ) elle lui demanda :

- Et vous, Thony ? Aimez-vous lire aussi ?

A cette question, il essayait de se remémorer le titre du dernier livre qu'il avait lu. Cela remontait à pas mal de temps, la lecture était loin d'être sa passion.
Depuis son plus jeune âge, il préférait s'amuser à l'extérieure que de rester cloîtrer dans sa chambre, la tête dans un ouvrage.
Mais chacun avait ses préférences, il ajouta franchement :

- Je suis désolée mais je ne partage pas votre passion à la lecture. J'ai besoin de bouger, profiter de l'extérieur. Vous aimez peut-être mieux faire des activités plus "calmes", non ?

- Les cours d'escrime sont partis de la majorité de la formation. Le reste...n'est pas vraiment intéressant.
- Donc, vous avez eu d’autres cours ennuyeux pour vous, c’est bien ça ? Mais si vous aimez être Manteau Blanc, c’est l’essentiel.
Puis ils évoquèrent les règles de politesse parfois difficile à comprendre.
- Je ne suis pas très à cheval sur les règles de bienséance, je les trouve "compliqués". Et vous, quel est votre point faible ?
- Moi non plus, je ne suis pas très à cheval sur les règles. J’arrive à les appliquer mais parfois, je me demande pourquoi elles ont été décidées ainsi. Le baisemain, par exemple. J’ai juste compris que c’était galant pour les femmes. Et encore, je n’ai jamais compris ce qui le rendait galant. On aurait pu faire plus simple. Se serrer la main, par exemple. Aussi, je trouve qu’elles nous limitent trop, parfois. Si on enlève ou change quelques unes, la conversation serait bien plus facile.
Puis, elle lui fit part de tout ce qu’elle voulait faire pendant le bal, c’est-à-dire beaucoup de choses.
- Vous êtes une vraie pipelette, dites-moi !
- C’est vrai, j’aime beaucoup parler. Et vous, vous êtes très sérieux dans votre travail, ajouta-t-elle avec un sourire ironique.
Même s’il la taquinait, Thony souriait face à sa tirade enthousiaste.
- Ne vous inquiétez pas, vous aurez tout le temps pour cela.
- Vous avez raison. Je crois même que j’arriverai à faire tout cela avant la fin du bal. Je ne saurais plus quoi faire, après.
Elle rit toute seule à sa remarque. Puis, elle lui demanda s’il aimait lire, lui aussi.
- Je suis désolée mais je ne partage pas votre passion à la lecture. J'ai besoin de bouger, profiter de l'extérieur. Vous aimez peut-être mieux faire des activités plus "calmes", non ?
Elle s'étonna de la première phrase :
- Pourquoi vous vous excusez, Thony ? Vous pouvez très bien avoir des goûts différents du mien.
Elle répondit à question avec sa joie habituelle :
- En effet, j’aime bien les activités calmes mais aussi me balader à l’extérieur, surtout sur Crin d’Or. Selon nos envies, nous avançons plus ou moins rapidement. Crin d’Or, rapide à fendre l’air, capable de galoper n’importe où !
Il lui vint à l’esprit qu’il comprenait peut-être mal de qui elle parlait.
- Crin d’Or est un très beau cheval encore jeune. Il est tendre et affectueux. Parfois, il n’en fait qu’à sa tête. Ça peut m’énerver, bien sûr, mais ça me fait souvent rire.
Comme pour appuyer ses propos, elle rit de nouveau.
- J’aimerais bien voyager un jour, parcourir les régions de Lioffel encore inconnues à mes yeux et les contrées aux alentours. Peut-être que Crin d’Or m’accompagnera. Ça doit être tellement enrichissant !

Emmanuel évoqua l'exemple du baise-main pour parler de ces même difficultés aux règles de la noblesse. Il était bien rare qu'il croise une bourgeoise confirmant sa façon de pensé sur ce fait. Il était comme heureux d'être enfin compris car ce n'était pas Varda, Euphrate, ni Milho qui allaient être en accord la dessus.  

Facile

C'était le mot qu'il n'arrivait à distinguer dans ce milieu où l'honneur, le luxe et le pouvoir prenaient les commandes.

Puis à sa remarque sur son envie de papoter, la jeune femme ne perdit pas une seconde de plus à lui répondre :

- C’est vrai, j’aime beaucoup parler. Et vous, vous êtes très sérieux dans votre travail.

Emmanuel : 1     Thony : 0

Il fut pendant un léger moment surpris de sa plaisanterie, il ne s'attendait à cela venant de son interlocutrice. Il la voyait moins "moqueuse" mais il fallait pas juger la personne au premier regard.  "Bien joué !" se disait-il. Il lui ajouta souriant :

- Pipelette et très observatrice.

Ensuite leur conversation se pencha sur leur activités, de peur de la décevoir Thony s'était excusé pour ne pas aimer la lecture. Elle le reprit en le contredisant qu'il n'avait pas besoin de sa faire pardonner. Puis elle poursuivit en parlant de sa passion à l'équitation en compagnie de son jeune cheval "Crin d'or". Thony ne l'interrompit pas, il aimait écouter sa joie de vivre et ses rêves de voyages. C'était l'une des rares fois qu'il réussissait à apprécier écouter une personne sans rien à rajouter.
Il profita de ce moment, pour jeter un coup d'oeil autour de lui à la recherche d'un éventuel Dragon. Il crut remarquer une chevelure blanche s'approcher furtivement vers eux. En essayant de cacher son appréhension, il fit une courte révérence à la jeune femme en ajoutant :

- Je suis désolée de vous quittez ainsi, Mademoiselle. Je vous souhaite une bonne soirée, en espérant vous revoir.

Il s'éloigna d'elle.

Il souhaitait bien la revoir