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18h50 - Une brebis parmi les loups
Mar 7 Avr - 14:04
Gareth Wydman
Gareth Wydman
31
Général Lioffelois
Gareth était sortit du salon royal depuis plusieurs dizaines de minutes, il avait eu le temps de bien réfléchir a ce plan qu'avait orchestré le roi et comme il s'y attendait son cerveau fumait en essayant d'anticiper les répercussion de celui ci si il arrivait a son terme...
L'une des choses qui le rebutait le plus c’était bien évidement de tuer cet assassin... Certes il pourrait tout dévoiler du plan qu'il avait du exécuté mais cela l’embêtait... Avoir engagé un moins que rien en se disant qu'il pouvait mourir parce que justement il ne valait rien le chagrinait, mais ses ordres étaient clair et sans appel. Une fois franchi les portes du palais celui ci ne devrait voir l’extérieur que depuis une corde ou la tête séparé du corps.

Il était donc retourné a l'entrée pour s'informer auprès des gardes de la situation. Il y avait forcement eu des objets a risque de confisqué, et s'ils avaient bien fait leurs travail les gardes avaient du annoter le registre a ce sujet. Malgré le fait qu'elle ne soient pas encore complète il avait désormais une vague idée de ce qui pouvait bien se passer.

Le général retourna dans la grande salle une fois sa vérification faites, il profita de la récente arrivée des gens pour grignoter de nouveau quelques petits four... La il observa la foule tout en se mettant un peu en retrait, toujours aussi imposant Gareth se tenait parfaitement droit c’était assez rare de le voir rayonner de la sorte dans une uniforme aussi... Chic. D'ordinaire il optait toujours pour une armure mélangeant le coté pratique et la défense.
Un serveur passa devant lui et s’arrêta, de nouveau on lui proposa des petits four qui cette fois ci furent décliner cependant il s’empara d'une petite flûte pétillante.

Lorsque l'homme repartit Garteh décida de se mêler a la foule, après tout peut être qu'un éventuel conjuré aurait l'audace de discuter de son plan ici. C'est donc doucement qu'il se mêla a la foule verre a la main en prenant garde de ne pas renverser celui ci sur quelqu'un ou même sur lui même.
Re: 18h50 - Une brebis parmi les loups
Mar 7 Avr - 15:08
Solange de la Contrie
Solange de la Contrie
24
Brebis égarée
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La jeune fille n’appréciait pas particulièrement qu’on la touche d’aussi près. Lors de la fouille elle avait fait abstraction, pensé à autre chose pour ne pas s’énerver et dire au garde d’aller voir ailleurs si elle y était (pour ne pas être vulgaire). Heureusement, il lui avait permis de garder sa broche.

A présent les choses sérieuses commençaient. Sa mère lui avait donné quelques noms de courtisans pour qu’elle ne soit pas complètement perdue au milieu de la foule, mais Solange doutait simplement de reconnaître les personnes dont elles avaient parlé, surtout avec des masques.

Elle s’avança lentement vers les portes de la salle, le cœur battant rien qu’à l’idée de les franchir. Elle faillit ne pas entendre le domestique qui l’appelait.

- Mademoiselle ! mademoiselle !

Elle tourna la tête vers lui en se demandant ce qu’il pouvait bien lui vouloir.

- Votre masque !

Son masque ! elle avait complètement oublié de le mettre ! Elle recula dans l’ombre de la porte, tâtant sa taille à la recherche du masque. Elle l’avait accrochée à un ruban en entrant, où était-il ? Elle paniqua en se rendant compte qu’elle ne le trouvait pas. Et bien sûr, son corsage trop serré ne l’aidait en rien à respirer plus calmement.

- Tout va bien, mademoiselle ?

Le même domestique s’était approché, un air inquiet plaqué sur le visage. Solange se força à rester calme. Reprendre une respiration mesurée lui prit quelques minutes, au cours desquelles elle resta silencieuse. Certainement cramoisie, elle s’adressa enfin au domestique, qui se demandait s’il ne fallait pas apporter un siège à cette jeune fille au bord de l’évanouissement.
Dès le début de la soirée, ça promettait !

- J’ai perdu mon masque, il me semble. Est-ce que vous n’en auriez pas ?

Elle espérait sincèrement qu’il réponde par l’affirmative. Elle ne pouvait pas entrer sans masque ! Elle vit le domestique réfléchir.

- Attendez-moi ici deux minutes, je vais vous chercher quelque chose.

Solange soupira de soulagement et s’adossa à un mur, regardant discrètement les invités rentrer dans la salle, seuls, en couple, ou en groupes. Il y avait des toilettes magnifiques et, ce qui rassura Solange, des tenues bien plus osées que la sienne. En comparaison de certaines femmes, elle avait l’air d’une petite fille sage. Elle se frotta les poignets en songeant que deux soirs plus tôt, à la même heure, elle échangeait des passes à l’épée avec les hommes d’armes du château. Tout cela lui paraissait un autre monde. Les mains blanches, fines et délicates des femmes qui passaient non loin d’elle en bavardant, n’avaient rien à envier aux siennes, rendues caleuses par le maniement quotidien de l’épée.

- Voilà, mademoiselle, vous pouvez choisir.

Revenu, le domestique lui présentait trois modèles de masques. Il y en avait un beau blanc nacré qui cachait simplement les yeux et le haut du nez, un rouge qui jurait affreusement avec la soie bleue de la toilette de Solange, et enfin un dernier qui paraissait fait pour elle : un loup en dentelle de coton bleu et vert, irisé comme les plumes d’un paon ou d’un colibri, agrémenté de fils d’or et de hautes plumes. Peut-être était-ce un peu trop sophistiqué pour la simplicité habituelle de Solange, mais la couleur attira son regard par ses reflets et ses mains le saisirent de suite avec une grande délicatesse.

Spoiler:

- Merci, je crois que celui-ci ira parfaitement.

Elle le posa sur son visage, s’y sentit bien, peu gênée, et elle l’attacha. Le domestique lui sourit.

- Cela vous va très bien mademoiselle, on ne vous reconnaîtrait pas.

Elle le remercia d’un sourire et du regard, et il disparut dans les ombres alentour. Parée de ce masque, elle se sentait prête à affronter n’importe quoi … sauf le manque d’aisance à respirer. En franchissant le seuil de l’éblouissante salle de bal, Solange se jura de trouver rapidement un endroit discret, et quelqu’un qui pourrait l’aider à desserrer ce corset. Elle ne comptait pas s’évanouir d’asphyxie et faire ainsi les gorges chaudes des courtisans avides de commérages.

Elle avisa une grande horloge, dont les aiguilles indiquaient précisément 18h49. Elle avait raté les cinquante premières minutes de la fête, et notamment l’ouverture du bal. Un orchestre faisait valser des couples aux allures merveilleuses, qui semblaient flotter sur le parquet comme des patineurs sur un lac glacé. Elle s’arrêta pour les observer avec un mélange d’envie et d’inquiétude. Peut-être aurait-elle dû mieux suivre les leçons de danse que sa mère lui avait fait prendre, car ce soir, si l’envie prenait à quelqu’un de l’inviter, elle serait ou bien forcée de refuser, ou bien forcée de lui écraser allègrement les pieds. Elle n’était pas certaine de vouloir faire endurer cela à qui que ce soit.

Elle voulut laisser s’échapper un long soupir, mais son corset la rappela encore une fois à l’ordre en lui coupant le sifflet : « pas question de respirer à fond ma jolie, tu te souviens ? de brèves et rapides inspirations, comme ça ta poitrine se soulève sans arrêt, impossible de la manquer. » Stupide corset. Le regard noir, elle se détourna de la piste de danse, se forçant à marcher lentement pour ne pas trop solliciter son souffle. Elle sentait qu’elle n’allait pas pouvoir tenir toute la soirée si serrée dans ce vêtement.

Inspiration courte, expiration lente, quelques pas. On prend un verre à un serveur avec un sourire forcé. Inspiration courte, expiration lente. On avance, on retient sa respiration pour boire. Le liquide est frais, liquoreux, piquant, brûlant.

Solange se mit à tousser sans pouvoir s’arrêter. Elle avait avalé de travers sa gorgée. Elle s’éloigna pour se faire plus discrète et échapper aux regards des mégères outrées. Elle esquiva un couple qu’elle faillit bousculer dans sa retraite précipitée, mais … heurta de plein fouet un homme imposant, renversant non seulement son propre verre, mais aussi le sien sur son uniforme.

- Oh pardon ! Je suis vraiment confuse !

Une pensée égoïste la traversa : au moins, sa robe à elle était intacte. Quoique. C’était peut-être une occasion ratée de se débarrasser du corsage sous prétexte d’essuyer la robe. Tant pis. Elle leva les yeux sur sa victime involontaire. Son regard tomba sur les décorations. Un militaire. Donc quelqu’un d’intéressant. Elle s’attarda sur le grade. Général. Il n’y en avait qu’un à Lioffel.

- Général Wydman, c’est bien cela ? je m’excuse encore …

Un domestique s’empressa de surgir pour nettoyer le gâchis de pétillant provoqué par Solange. La jeune fille avait pour l’instant complètement oublié son problème vestimentaire et était concentrée à détailler l’individu fort intéressant qu’elle avait arrosé. Un sabre d’apparat achevait tout le décorum de sa tenue des plus élégantes.

- Mon père nous parlait beaucoup de vous, lâcha-t-elle, lorsque le domestique s’éloigna, ayant achevé son œuvre. Oh, oui, je me présente : je suis Solange de la Contrie.

Et elle lui tendit la main avec la franchise des hommes d’armes. Sans songer qu’à la cour, c’était plutôt des baisemains qu’on distribuait, et qu’elle ne manquerait pas d’attirer quelques commentaires forts peu louables sur sa personne par ce simple et franc geste.
Re: 18h50 - Une brebis parmi les loups
Mar 7 Avr - 16:57
Gareth Wydman
Gareth Wydman
31
Général Lioffelois
Gareth se frayait un chemin entre les invités, tantôt il espionnait la conversation d'un couple qui finissait généralement mal... Du moins pas tant que ca en ce qui les concernait eux. Tantôt il s’agissait de petit noble envieux de la richesse du palais, mais a quoi s'attendaient ils en venant ici ? Une étable avec un sol de paille ? Décidément il ne comprendrait jamais les neurones de noble...

Il arborait un air de rien au milieu de tous ces masques, bien que lui n'en portait pas il se mouvait de manière a rester discret et pourtant naturel. Malgré ca quelques personnes se retournait vers lui, soit pour voir un homme sans masque soit intrigué par ses galons, c'est vrai que le général du pays ne sortait pas bien souvent de sa frontière hormis pour des conseils de guerre.

L'espace d'un instant il se perdit dans son esprit... A peine une seconde passa alors qu'il avait baisser sa garde mais c’était bien suffisant... Bien suffisant pour qu'une jeune femme le percute et renverse son verre sur son uniforme. Fort heureusement... Ou pas tout dépendait de point de vue, son verre était a moitié vide mais le problème restait le même... Son contenu était désormais sur sa belle veste d'apparat. Dans un pas arrière il recula a cause de la surprise et découvrit le visage de la criminelle qui avait osé dénaturé son vêtement.

Celle ci s'excusa immédiatement, au moins elle avait la politesse de le faire contrairement a certains qui auraient continué leurs chemin. Il allait lui répondre quand elle l'appela par son nom. Elle l'avait reconnu, bon c'est vrai qu'il était le seul général de Lioffel mais il ne montrait pas vraiment en publique et il était a moitié étonné.

Lui même mademoiselle.

Un petit sourire courtois c’était dessiné sur son visage mais un domestique arrivait déjà pour nettoyé le bazar qu'ils avaient mit, il tenta d’éponger sa veste puis fit de même avec ce qui c’était répandu sur le sol. Son regard revint a la jeune femme et il la surprit en train de le détailler de la tête au pieds.

Et que racontait votre père a mon sujet exactement ? Par simple curiosité évidement.

Puis elle se présenta a lui, De la Contrie... Il chercha rapidement dans son esprit et quelques chose vint a son esprit... Un grand homme... Il ne l'avait jamais vraiment fréquenté et aucun visage ne lui revenait mais son nom il le connaissait. Désormais il était plus que curieux d'entendre ce qu'il disait a son sujet.
Elle lui tendis ensuite la main... Mais pas aux manière habituels de la cours. Comme si elle attendait une poignée de main. Gareth n’était pas ignorant des manières et il se baissa tout en prenant délicatement la main de la jeune femme, dans la même douceur il effectuer un simple baise main puis reprit sa posture initial. Comme ca il éviterait d'attirer les regards sur eux et particulièrement sur lui.
Et dire qu'il c’était promis de ne boire qu'un verre ce soir... Celui ci était partit sur le sol et sur sa pauvre veste a cause d'une simple collision.
Re: 18h50 - Une brebis parmi les loups
Mer 8 Avr - 11:14
Solange de la Contrie
Solange de la Contrie
24
Brebis égarée
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Elle détestait les baisemains. Ou plutôt, elle ne les appréciait pas. Sentir les lèvres d’un inconnu lui baver sur la peau, très peu pour elle. Et sa réaction était la même que l’individu soit bel homme ou laid au possible. Sa mère lui avait fait remarquer qu’elle avait probablement un souci avec le contact physique. Solange n’y croyait pas, puisque se battre au corps à corps avec n’importe lequel des soldats ne lui posait aucun problème.

Elle s’efforça de grimacer un sourire au baisemain du général donc, mais mit ensuite bien vite sa main derrière son dos, pour frotter le dos de celle-ci contre le tissu de la robe, le plus discrètement du monde évidemment. Pourquoi ne lui avait-il tout simplement pas serré la main ?

- Mon père nous parlait de vous plusieurs années avant sa retraite. Je ne sais pas si vous étiez général à ce moment-là. Il affirmait que même s’il ne vous avait jamais vu, de tout ce qu’on disait de vous et des répercussions de vos actions sur le front, il tirait la conclusion que vous accompliriez de hauts faits d’armes.

Elle fit signe à un serveur de venir vers eux, et resservit elle-même le général en vin avec la carafe que le domestique apporta. Elle se resservit elle-même en espérant que cette seconde tentative de boire serait moins catastrophique que la première. Sans se préoccuper de savoir si le sujet de conversation convenait elle enchaîna entre de petites gorgées prudentes :

- Ma mère m’avait conseillé de trouver quelques personnes en particulier pour ne pas m’ennuyer ce soir, mais j’ai oublié leurs noms. Et je ne saurai pas les retrouver derrière tous ces masques. Vous n’étiez pas parmi ses recommandations. Mais j’imagine qu’elle préférerait me voir danser avec un jeune premier aux yeux humides et à la bouche pleine de compliments, que de discuter avec vous.

Elle se pencha un peu vers lui :

- Ma mère n’apprécie pas que je sois sans arrêt à traîner avec des militaires, ajouta-t-elle sur un ton de confidence désolée, elle m’en veut de préférer l’épée à l’aiguille je crois bien.

Elle acheva le verre de pétillant.

- Qu’en pensez-vous ? est-ce choquant de se battre quand on est la fille d’un duc ?
Re: 18h50 - Une brebis parmi les loups
Sam 11 Avr - 18:36
Gareth Wydman
Gareth Wydman
31
Général Lioffelois
Forcement vu la position précédente de la main de la jeune femme elle grimaça un sourire bien trop forcé pour être réel quand il lui baisa la main, étonnant de la part d'une jeune femme de sa caste. D'habitude la situation était totalement inverse, surtout quand il se donnait la peine de faire ce geste. Lui qui habituellement se contentait de saluer les femmes d'un signe de tête par manque de temps... Mais bon, il ne connaissait que le nom de sa famille et encore alors il n’était pas en mesure de juger sa réaction.
Cela devait être une fille bien particulière pour se permettre de serrer la main d'un homme d'arme, peut être l'une de ces rare femme qui préférait les armes aux aiguilles. Gareth ne s'attarda pas sur le sujet et l’écouta attentivement afin d'apprendre ce qu'on lui avait raconter a son sujet. Un petit sourire amuser s'afficha sur son visage quand elle termina sa phrase lui laissant la possibilité de répondre.

Je suis général depuis maintenant bien des années don c'est probable mais sachez bien que l'on ne vous a peut être pas dit que des choses vraies a mon sujet. Les gens ont tendances a exagérer et amplifier les rumeurs. Si vous oubliez ce qui se trouve sur mon torse et mes épaules je ne suis qu'un homme d'arme comme tant d'autres.

C'est vrai que si elle connaissait son histoire elle ne le verrait sans doute plus de la même manière, aucun sang noble, une pile de cadavre sur la conscience et des cheveux horrible a coiffer...
Pendant qu'il parlait elle avait attirée l'attention d'un des nombreux serveurs qui déambulait déjà dans la foule, elle se saisit de la bouteille pour lui resservir un verre. Dans un geste brusque mais plutôt contrôle il la stoppa a la moitié.

Pas trop je vous prie c'est mon seul verre de la soirée, meme si je ne suis la qu'en tant qu'invité je me dois de garder un oeil ouvert. Et il serait mal vu que le général soit surpris ivre au palais vous ne croyez pas ?

Il ricana, certes il n'avait bu qu'un verre en comptant ce qu'il y avait dans celui ci et il en fallait bien plus pour simplement commencer a lui faire tourner de l’œil mais par principe il s'y refusait.

Heureusement pour vous votre mère n'est pas ici.

Un second sourire ponctua son affirmation. La suite de son discours concordait avec ce que le général imaginait plus tôt, la jeune Solange était bien une femme préférant l’épée a l'aiguille. Comme tant d'autres mais elle en semblait en aucun cas le cacher, sa dernière phrase était quand même un peu blessante... Préférer un simple noble baveux a un général d'armée c’était peut être même idiot d'ailleurs mais il s'en fichait et d'ailleurs il ne comptait pas s'attarder sur cette remarque et encore moins sur la femme qui l'avait prononcer.
Celle ci d'ailleurs se pencha vers lui comme si elle allait lui confier son plus grand secret, Gareth fit de meme pour encore plus d'intimité mais ce qu'il entendit le fit de nouveau rire.

Si vous voulez mon avis votre mère veut surtout vous protéger de ce que représente la guerre. Je pense que vous devriez joindre ces deux passes temps. Il est rare qu'un homme préfère que sa femme soit plus forte qu'elle arme a la main.

Il sirota le liquide contenu dans son verre pendant qu'elle terminait le siens. Arriva ensuite une nouvelle question.

Je vais une nouvelle fois vous répondre honnêtement Solange, en ce qui me concerne je ne suis pas choqué de voir une femme arme a la main mais ce n'est pas le cas de tous les hommes.

En soit Gareth était un homme assez ouvert d'esprit, pendant un long moment il avait même subit une rivalité avec Kat' quand ils étaient encore proche mais désormais ce n’était plus vraiment d'actualité.


Re: 18h50 - Une brebis parmi les loups
Lun 13 Avr - 15:37
Solange de la Contrie
Solange de la Contrie
24
Brebis égarée
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Le général lui fut assez vite sympathique. Elle hocha la tête à sa première réponse, même si elle n’en pensait pas moins : son père avait eu raison de croire en lui, puisqu’à présent il était le général des armées Lioffeloises. Au moment de le servir, il l’arrêta, disant que ce ne serait pas forcément une bonne chose qu’on le voie ivre.

- Je crois en effet, que ce serait mal vu.

Dans la tête de Solange il pouvait se passer beaucoup de choses. Surtout quand elle n’avait pas les mains occupées à manier une quelconque arme. En l’occurrence, à ce bal, son cerveau avait le champ libre et s’en donnait à cœur joie. Elle bavardait avec un général, envisageant déjà un dénouement dans une cour, où ils pourraient comparer des armes diverses, les essayer, rivaliser, et en même temps, elle admirait autour d’elle la magnificence des lieux, gardant en mémoire son objectif, mais aussi le fait que son corset la gênait ou encore qu’elle avait un verre à la main.

Que le général ne veuille pas trop consommer d’alcool enclencha un nouveau cheminement de pensée auquel Solange ne prêta pas tout de suite attention. Ils continuèrent de bavarder, elle parlant de sa mère et de ses occupations, lui répondant à ces assertions.

Il lui suggéra d’allier l’aiguille et l’épée sous le prétexte que les hommes appréciaient peu les femmes qui leur en remontraient à l’épée. Elle grimaça à cette idée. Même si par certains aspects on pouvait comparer aiguille et épée, les fins de ces deux objets étaient trop différentes pour que Solange puisse agréablement allier l’une et l’autre. Et elle ne souhaitait certainement pas plaire à un homme par la capacité à manier l’aiguille.

- Je suppose que vous voulez dire qu’un potentiel mari ne serait pas intéressé par une épéiste. En ce qui me concerne, je ne serais pas intéressée par un homme qui déprécierai mon talent à l’épée. La question ne se pose donc pas pour moi. C’est l’épée, et non l’aiguille.

Elle avait eu plusieurs prétendants déjà. Tous éconduits. Parce qu’ils avaient refusé de se battre avec elle ou avait clairement désapprouvé ses activités. Elle lui jeta un regard. Au moins avait-il eu la présence d’esprit de ne pas prononcer ce genre de propos devant elle.

- Vous avez raison. Heureusement que ma mère n’est pas ici.

Ayant terminé son verre, elle en reprit un autre. Et le geste qu’avait fait plus tôt le général lui revint, en même temps que la question qui avait eu le temps de se former dans son esprit.

- Dites-moi général, vous m’avez dit que vous n’étiez ici qu’en tant qu’invité. Mais votre refus de boire me fait penser que vous pourriez bien avoir plus que ce simple rôle ce soir. Vous aurait-on confié une mission ?
Re: 18h50 - Une brebis parmi les loups
Mer 15 Avr - 18:13
Gareth Wydman
Gareth Wydman
31
Général Lioffelois
La jeune femme acquisa ses paroles, Garteh fut content de savoir qu'elle comprenait son choix, du moins son refus de boire de l'alcool. Certaines auraient insisté pour lui remplir sa coupe pour avoir l'occasion de raconter a ses amies qu'elle avait partagé une coupe avec le général Wydman... Décidément la capital ce n’était pas pour lui... Ce genre de personne lui sortait par les yeux.

Au fil de la discussion il lui conseilla d'allier sa passion des armes aux travaux qu'on réservait habituellement aux femmes... Certes cela avait un coté dénigrant mais la société était comme ca et il n'y pouvait rien. Gareth n'avait jamais avouer qu'il avait un petit faible pour les femmes d'arme... Enfin une femme d'arme. Mais de toute manière rien ne servait de l'avouer vu qu'il se devait de servir la seule femme qui ne lui ferrait défaut qu'une seule fois : La guerre.

Je ne dirais pas cela... Voyez vous je dirais plutôt qu'un homme n'aimerait pas se voir battre par sa prétendante...

Le général se pencha quelques peu vers elle pour lui confier discrètement le fond de sa pensée.

Surtout les gens d'ici... Sans manquer de respect aux gens de votre entourage... Les gentilshommes sont plus que facile a vexer.

En se redressant sa voix reprit son timbre habituel, soit imposant le respect sans pour autant chercher a inspiré la crainte.

De toute manière on dirait que vous avez fait votre choix et qu'il est sans appel et je n'ai en aucun cas mon mot a dire la dessus.

De nouveau elle répondit a l'affirmative a ses paroles concernant sa mère, en même temps elle en avait profité pour reprendre un verre... Elle serait a surveiller rien qu'en terme de consommation d'alcool, elle était sur la liste de personne a surveiller désormais. Solange troubla sa concentration du moment pour lui poser une question plus qu'insolite, celle ci ne tarda pas a trouver réponse.

Non aucunes mission ma chère, ce soir je ne suis qu'invité. Cependant mon statut m'oblige a tenir une bonne étiquette. Et puis... Même si les gardes sont chargé de la protection du roi si le besoin est je dois être capable d'aider au besoin.
Re: 18h50 - Une brebis parmi les loups
Sam 18 Avr - 14:28
Solange de la Contrie
Solange de la Contrie
24
Brebis égarée
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Peut-être avait-il raison, les gentilshommes pouvaient se vexer facilement. Mais cela n'allait pas la faire changer d'avis. Lors d'un duel ou d'une passe d'armes amicale, rien n'était pire que le mauvais joueur. Et chez ses prétendants, elle cherchait moins à blesser l'orgueil qu'à dénicher la mauvaise foi. A moins que ce ne soit pour elle un moyen de se faire valoir, d'affirmer sa supériorité. Cette pensée fort troublante, qui pouvait remettre en question beaucoup de choses ne la gêna pas longtemps, puisqu'il s'agissait tout de même de suivre la conversation.

Et le général affirmait qu'il n'avait aucune mission.

A travers les brumes de l'alcool qui commençaient à lui monter au cerveau, Solange le dévisagea.

- Pas de mission ? c'est quand même assez étrange votre présence ici. Vous êtes un homme prestigieux et je ne doute pas qu'il soit de bon ton de vous avoir dans une réception. Cependant, ce n'est pas n'importe laquelle : ce sont les 53 ans du roi, qui semble devenir paranoïaque avec l'acquisition d'une nouvelle bougie ... au point de faire fouiller ses invités à l'entrée. A croire qu'il ne fait pas confiance aux personnes à qui il a envoyé une invitation. Vous admettrez que c'est curieux. Alors permettez-moi de douter de votre complète neutralité dans l'affaire. Si j'étais roi, et si j'avais peur pour ma sécurité, tous les militaires présents auraient été briefés, qu'ils soient invités ou en service.

Voilà, c'était dit. Peut-être qu'elle avait l'air d'une fille complètement paumée dans sa robe trop serrée et ses prétentions à l'escrime, mais elle n'était ni aveugle, ni idiote et le système de sécurité mis en place ne ressemblait pas à quelque chose de commun. Les gardes n'avaient visiblement pas l'habitude d'effectuer ce genre de travail. De ce qu'elle avait pu en voir à l'entrée.
Re: 18h50 - Une brebis parmi les loups
Lun 20 Avr - 23:23
Gareth Wydman
Gareth Wydman
31
Général Lioffelois
La jeune femme le dévisagea quand il affirma de nouveau n’être ici que comme un invité. Ses yeux commençaient a refléter les quelques verres d'alcool qu'elle avait déjà du boire...
Déjà quarante cinq minutes que les portes étaient ouverte et elle avait trouvé le moyen de faire monter son taux d’alcoolémie, intérieurement il soupira.

Cependant elle reprit un monologue des plus long et lucide, elle réfléchissait bien trop au gout du général et était un poil trop paranoïaque... Un peu comme le roi d'ailleurs.

Certes, votre point de vue est tout a fait cohérent mais vous vous trompez. Ce soir je n'ai aucune réel affectation, mais comme je vous l'ai dis ma présence fait que je suis potentiellement a disposition. Donc officiellement je ne suis qu'un invité.

C’était redit et afin qu'elle comprenne bien ce qu'il avait a dire il continua son explication après une petite gorgé du pétillant contenue dans sa flûte.

En ce qui concerne la garde vous comprenez bien que de simple invitations ne suffisent pas a assurer la sécurité des lieux. Avec autant de personne tout peut arriver, la réputation du roi le précède vous en conviendrez alors une fouille s'imposait.

Alors qu'il exprimait a son interlocutrice  et qu'il reprenait une gorgé de ce breuvage récemment servit il remarqua que l'un de ses boutons de manchette était partiellement défait, surement a cause du choc. Ce soir tout devait être parfait, aucun détail ne devait être négligé. Gareth tandis son verre a la jeune femme en un aimable sourire.

Pouvez vous me tenir ca un instant s'il vous plait ma chère.

Quand elle se fut exécuté Gareth remit enfin en place ce petit bouton qui malgré le fait qu'il n’était qu'un détail avait son apparence a ses yeux. Ce soir tout devait être parfait ! Peut être qu'il se mettait aussi quelques peu la pression sur le sujet mais il y tenait.
Une fois fait il reprit délicatement son verre et reprit le dialogue.

Mais parlons un peu de vous. Vous êtes venus seule ce soir ? Enfin il n'y a peut être pas que votre mère qui est absente ?
Re: 18h50 - Une brebis parmi les loups
Sam 25 Avr - 20:58
Solange de la Contrie
Solange de la Contrie
24
Brebis égarée
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Ah il était tenace ! Tant pis. De toute façon, Solange n'avait rien à se reprocher. Il ne pouvait rien lui arriver de pire qu'un refus du roi à sa demande. Ce qui en soi serait une catastrophe. Elle fit tourner l'alcool dans son verre et le posa sur un plateau. Elle ne tirerait rien du général. Et il avait visiblement très envie de changer de sujet puisqu'il en arriva à lui poser une question qu'elle redoutait particulièrement.

- Je suis venue seule en effet. Ma mère ne se sentait pas très bien. Elle est restée à la Contrie et mon père... n'a pas pu se libérer.

Au sens propre du terme. Une boule de tristesse monta dans sa gorge mais elle n'avait plus d'alcool pour la faire passer. Et les verres qu'elle avait déjà ingurgités la rendaient plus émotive apparemment puisque les larmes montaient déjà à ses paupières. Elle prit une (presque) grande respiration, papillonna pour chasser la tristesse qui menaçait de couler à grosses goutte, alla même jusqu'à glisser un doigt à la commissure de ses yeux, puis elle chassa sa détresse par un sourire un peu vacillant qu'elle offrit au général.

- Toutes mes questions, j'espère que je ne vous embête pas trop quand même. Ce n'est pas que je veux vraiment savoir ce qui se passe, mais je demandais ça... c'était parce que si jamais vous aviez besoin d'un coup de main... bah vous n'aurez qu'à me donner une arme, et je saurai comment m'en servir, voyez... je vous ai dit que je savais me servir d'une épée non ?

Oh par pitié, qu'un dieu fasse qu'il ne repose pas de questions sur mon père !

C'était véritablement déroutant pour Solange que d'avoir quelque chose à cacher. Car ce n'était pas quelque chose qu'on disait n'est-ce pas, que son père était en prison ? En tout cas, ça n'était pas une chose dont on pouvait être fier. Bref, Solange était encore plus mal à l'aise maintenant que depuis le début de la soirée.
Re: 18h50 - Une brebis parmi les loups
Jeu 2 Juil - 21:34
Gareth Wydman
Gareth Wydman
31
Général Lioffelois
Il lâcha les yeux de la blondinette pour figer son regard vers l'alcool qui tournait dans son verre, a son avis il n'y avait pas que la que ca commençait a tourner. Mais bon... Il n’était pas la ce soir pour s'occuper de ceux qui abusaient de la boisson, il ne le faisait pas avec ses propres soldats alors ce n’était pas avec une demoiselle de la noblesse que ca commencerait, elle était encore assez grande pour connaitre ses limites.

Gareth aborde le sujet des accompagnants qui semble quelques peut déranger la jeune femme, elle était peut être mécontente de la situation ou quelqu'un avait refuser de l'accompagné ce soir. Chose certaine c'est que ses yeux se mettaient a briller et que dans le meilleur des cas ce n’était qu'un caprice de jeune fille accentué par l'alcool. En soit ce bon général n'avait pas a s'en mêler plus que ca, c'est donc ce qu'il fit. Avec le temps il avait apprit a s’arrêter...

Je vois... C'est bien dommage qu'ils ne vous accompagne pas mais ce sont les choses de la vie. Moi même j'ai eu du mal a me libérer, mais vous savez ce que l'on dit sur les requêtes du roi...

C'est vrai que refuser une requête ou une invitation était plus que mal vu aux yeux du monde mais aussi a ceux de ce bon vieux Lioffel. Alors autant ne pas faire de faux pas et rentrer dans le rang.
Il fit mine de rien et regarda a droite et a gauche pour lui laisser le temps de se reprendre en toute discrétion, il n’était pas le plus grand des gentleman mais faire remarquer ce genre de chose a une femme n’était en aucun cas la meilleur façon de faire. Quand elle reprend il agite les mains en souriant amicalement pour la rassurer, elle était un peu envahissante mais dans le fond elle n'avait pas l'air bien méchante.

Ne vous en faites pas ma chère, il est normal d’être curieux de temps a autre. L'information a toujours été la ressource déterminante d'une bataille.

Il continue de l’écouter, de la a lui donner une épée en cas de besoin... Il y avait bien des gardes avant qu'il n'ai recours a elle mais c'est vrai qu'elle pourrait être utile a n'importe quel moment. Alors pourquoi pas... L'idée lui resterai dans un coin de sa tête jusqu'au moment propice.

Oui vous me l'avez dit. Mais croyez moi il y aura bien des gardes avant que vous ne songiez a intervenir.

Ne pas lui donner trop d'espoir, c’était pour ainsi dire une clé. Il ne savait pas vraiment ce qu'elle valait arme a la main... Dire qu'on sait manié une arme et la manié sont bien souvent deux choses différentes. Ca des roquets avide de combat il en avait connu lorsqu'il était a l’académie mais bien vite ils avaient été remit a leurs place.
Le général regarde de nouveau autour de lui, comme s'il cherchait quelqu'un. Un petit air déçu il revient a son interlocutrice.

Si vous voulez bien m'excusez j'ai un tour de salle a finir, non pas que votre compagnie me dérange bien sur. Mais j'aimerais m'assurer d'une chose... Une chose personnel.

Sur ses paroles il dépose sa flûte sur un plateau qui passait par la, le ballet des serveurs ne cessait de croître ce fut donc chose aisé que de trouver le plateau en question. Une fois les mains libre il se penche légèrement pour saluer la jeune femme.
Re: 18h50 - Une brebis parmi les loups
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