Nathanael était encore tout seul dans la salle de bal. Seul, planté comme un imbécile au milieu de toutes ces dorures. C'était beau - la plus belle chose qui lui avait été donnée de voir de toute sa vie. Pourtant, cela lui laissait malgré tout un goût aigre dans la bouche. Pendant que le roi festoyait ici, lui il mourrait de faim dehors. Juste aux pieds de ce château. Et personne ne s'en souciait...

A vrai dire, il n'était pas tout à fait seul. Il y avait bien les domestiques qui continuaient de disposer les plats sur les immenses tables trappées de blancs. Tout cela lui donnait l'eau à la bouche et il n'attendait plus qu'une chose : pouvoir s'approcher des tables sans se faire taper sur les doigts.

Il tira sur ses manches. Il n'arrivait pas encore à se décider quant à cette tenue : s'il l'aimait ou non. Certes, il n'avait jamais porté des vêtements aussi... luxueux mais justement. Il se sentait serré à l'intérieur et il avait une conscience accrue de sa perte de mouvements. Ce n'était certainement pas fait pour se battre, toutes ces broloques cousues dessus, mais il ne pouvait décemment pas venir vêtu de ses vieilles loques s'il voulait passer discrètement.

Déjà que, même habillé ainsi, ce serait un véritable tour de force de se faire passer pour un noble... Après tout, il ne connaissait pas le moindre pas de danse !

Comme il ne savait pas trop quoi faire de ses mains, il les croisa dans le dos. Et ce fut avec un plaisir coupable qu'il vit le dernier domestique venir déposer un plat - et sortir. Deux secondes après tout juste, il était déjà en train de piocher dans les plats, en débutant par un beignet au miel. Les odeurs étaient tout simplement exquises et il aurait été bien en mal de dire la dernière fois qu'il avait mangé quelque chose d'aussi bon.

Il avait à peine avaler qu'il prenait une sorte de biscuit aux fruits rouges dans un autre plat d'une main, et un abricot sec de l'autre. Le plus naturellement du monde, il en fourra quelques uns dans sa poche. Il n'en aurait jamais trop de faire des réserves !

Il avait décidé de goûter à tout les plats de la table quand une voix dure le tira de ses pensées :

- Eh vous ! Qu'est-ce que vous faites là ?

Nathanael se retourna, la bouche pleine, des gâteaux plein les mains et l'air contrit. Ce ne fut pas ce qui l'empêcha de prendre aussitôt une autre bouchée. La domestique qui avait parlé le regardait, l'air sévère, les mains sur les hanches et elle attendait une réponse.

- Je mange, quelle question ! s'exclama-t-il, et il s'amusa à la voir se décomposer. Pour bien travailler, il faut avoir le ventre plein ! D'ailleurs, je dois vous dire que tout ceci est très bon ! C'est vous qui avez cuisiné ?

La domestique le regarda, bouchée bée, sans savoir que rétorquer.

Tandis que Nathanael enfournait de nouveau quelques raisins dans sa bouche et qu'il les mâchait soigneusement, tout en se léchant les doigts pour ne pas en perdre une miette, les premiers invités entrèrent bruyamment dans la pièce...

Nathanael se contenta de mettre le masque qu'il avait apporté - et de manger encore.

Merci M.Le Garde ! Maintenant Sanwine se retrouvait sans défense dans un milieu où elle n'était pas du tout la bienvenue ! Elle finissait même pas regrettée son choix, son père était sûrement inquiet pour elle et tout le royaume devait s'affoler. Et peut-être, la jeune femme pouvait finir par être arrêter par les gardes pour l'emprisonner et puis même la...tuer... Mais il était trop tard pour faire demie-tour, elle n'allait jeter en quelques secondes tous ces efforts de plusieurs jours. Elle devait rester déterminée, et mettre de coté le regret.

Sanwine arriva dans la salle de bal en se faisant bousculer par un ou deux invités trop impatients de  découvrir le hall décorée pour l'occasion. Par des yeux fasciné, elle admira la beauté de salle ornée de bijoux qui reflétaient la lumière des magnifiques chandelier et donc donnaient plus de luminosité à la pièce. De son côté le château de l'Empire Birlais ne pourrais même pas financer la moitié des décorations de ce hall. Sanwine remarqua peu de temps plus tard que les autres invités portaient un masque. Elle avait oubliée de le porter, elle l'enfila :

Spoiler:

Le concept d'un bal masqué l'arrangeait, en effet le fait de porter un masque pouvait permettre à la jeune femme de garder son identité. Elle ne devait impérativement rester anonyme.
Les musiciens se préparèrent à jouer et les invités à danser. Sanwine se rappela le but d'un bal : danser. Mais elle ne savait point le faire. De toute façon son objectif n'était pas de s'amuser mais plutôt de s'informer sur le roi ( son caractère, ses actions faites auparavant, également l'endroit où elle pourrait le trouver). Et afin d'y arriver, il fallait commencer par rencontrer d'autres personnes. Elle jeta un coup d'oeil autour d'elle et remarqua les tables servant de banquet. C'est là-bas qu'elle commencerait sa première discussion.

Elle s'avança vers une table, prit un raisin et le mangea. Un petit festin, après un voyage long et semé d'embûches, ne lui faisait aucun mal. De plus ces raisins étaient plus que délicieux. Sanwine vit qu'elle n'était pas la seule à se régaler autant. Un homme blond fit de même jusqu'à s'en lécher les doigts. Elle venait de trouver sa toute première conversation et en espérant que celle-ci sera intéressante. Elle s'approcha délicatement de l'homme et l'interpella :

- Je vois que vous apprécier les raisins.

Elle reprit une autre part de ce fameux fruit et le croqua. Elle ajouta :

-C'est vrai que ceux-ci sont délicieux.

Il ne fallait plus qu'espérer que l'inconnu s'y prête au jeux. Sanwine ne souhaitait pas débuter sur un échec.




Bonus : Robe de Sanwine

Spoiler:

Beluma entra dans la salle de bal, la richesse de la décoration ne l’impressionnée pas vraiment de l'or elle en a vu plus que la plupart des gens présent dans cette salle non ce qui était impressionnant c'est la superficie de la salle et la disposition et la finesse des décoration, tout était soigneusement calculer, et même si elle ne le montra pas ouvertement elle était admirative.

Sereaka avais eu la bonne idée de mettre Katashis en tête de leur groupe, ainsi il leurs était facile de fendre la foule bien peux de noble rester face a la gigantesque garde masquer vêtue d'un plastron doré sans manche laissant ses bras épais comme des tronc de palmier apparent.

Beluma ne savais pas vraiment par quoi faire actuellement et Sereaka avais une connaissance limité de l'étiquette Lioffeloise donc elle ne pouvais pas l'aider sur se point. Sans réfléchir Beluma suivit la géante et le cortège sudiste arriva... au buffet, Beluma leva les yeux au ciel et Sereaka regarda la grande Katashis de travers, Isaquet resta impassible ou du moins elle essaya et Ourahya rigola doucement.

[Ourahya] -He he he. Vous fâchez pas Sereaka, un bal reste une féte non? Autant en profiter un peux et Kat' a pas tout les jours l'occasion de se remplir le ventre.
La doyenne et chef des gardes les regarda d'un regard noir.

[Sereaka] -Si nous avions était la pour faire la fête je n'aurais rien dit, mais actuellement nous somme charger de la protection de Beluma, notre plaisir et notre bien être n'a aucune raison de venir interféré dans notre mission.

Beluma sais que Sereaka a raison mais le voyage n'a pas était de tout repos et elle est bien décidé de laissez ses gardes (et amies) se détendre un peux.

[Beluma] -Sereaka, actuellement le bal ne semble pas avoir commencer autant attendre de voir comment les choses évolue de manière confortable, d'autant plus que nous somme sur terre allié, les gardes du palais son aussi censé me protéger au risque d'un incident diplomatique, rester totalement sur ses garde n'a pas lieu d’être.

Sereaka toise la "princesse" du regard, Beluma a toujours était intimidé par Sereaka, cette femme a une présence incroyable surtout quand elle est en colère, mais un furtif sourire brise le masque de désappointement apparent de la femme.

[Sereaka] -Fort bien, soldat vous êtes en repos jusqu’à nouvel ordre, mais ne relâchez pas votre vigilance on ne sais jamais.

Beluma soupir intérieurement et se détend, elle c’était figer inconsciemment comme une proie face au prédateur Sereaka fut sa maîtresse d'arme et même si a présent Beluma est hiérarchiquement supérieur a Sereaka elle inconsciemment tendance a agir comme si elle était encore sous ses ordres.
Katashis heureuse de pouvoir se remplir la panse commence a manger de manière peux raffiné, sans être pour autant vraiment grossière, Ourahya picore un peux partout quand a Isaquet elle fait preuve de raffinement (on voit que Sereaka est sa mère elle lui a appris a se montré présentable en toute circonstance). Sereaka ne mange pas et reste derrière Beluma a distance respectueuse, évidement Sereaka compte bien assurer sa mission parfaitement. Belma retient un soupir d'exaspération et cherche plus tôt un moyen de sociabilisé avec la haute société Liofféloise. Elle aperçoit deux personnes aussi entrain de manger au buffet une dame âgé aux cheveux blanc et un homme, elle s'approche et remarque directement son erreurs, la femme a certes les cheveux blanc mais n'est pas âgé du tout elle est peux être même plus jeune que Beluma, c'est la première fois que Bel voit une personne aussi jeune avoir une tel couleur de cheveux.

[Beluma] -Bonjours messieurs dames. Beluma Werg ravis de faire votre connaissance.


Info:
Dialogue rouge: langue commune
Dialogue bleu: sudien

Garde Beluma:

Robe Beluma:

Nathanael avait bien avancé dans son projet de goûter à tous les plats du buffet, et d'élir le meilleur, - il était train de décider dans quel ordre il allait procéder pour la suite de l'entreprise - quand une voix le coupa dans son élan. Il s'arrêta, raisins à la main, et se retourna vers une jeune femme pour voir ce qu'elle lui voulait.

Visiblement rien de méchant, puisqu'elle était elle-même en train de manger, et lui parlait des fruits qu'il tenait à la main. Pour toute réponse, il lui adressa un sourire et les enfourna dans sa bouche sans plus de cérémonie. Malgré tout, il tâcha de se montrer un peu plus distingué que quelques minutes auparavant et mâcha plus lentement.

Le tour de force que représentait une soirée à la cour de Lioffel XX débutait.

Il se retint juste à temps de s'essuyer les doigts sur ses habits - les nobles ne devaient certainement pas faire cela, eux ! - et chercha une serviette où il pourrait le faire. Ses yeux se posèrent sur un tas qui se trouvait à quelques mètres de là. Des serviettes immaculées et brodées de fils d'or, qui avaient dû demander un travail long et fastidieux.

Il décida que ce serait criminel de s'essuyer dessus, alors il finit par se lécher les doigts de nouveau.

- C'est vrai qu'c'est bon, répondit-il ensuite, tout naturellement...

... avant de se rappeler qu'un vrai noble aurait certainement dit quelque chose qui ressemblait davantage à : ces raisons sont excellents, en effet, je vous remercie. Bon sang, mais il allait devoir faire plus attention à ce qui sortait de sa bouche ! Ce fut en choisissant soigneusement ses mots qu'il reprit ensuite, le plus dignement qu'il le pouvait :

- Je crois que je préfère les beignets au miel !

C'était mieux. Ce n'était pas tout à fait encore cela, mais c'était déjà... un peu plus noble. Il en était à essayer de trouver un sujet de conversation qui soit digne d'un noble - de quoi pouvaient bien parler les gens de la cour dans ce genre de circonstances ? - quand une autre femme s'approcha.

- Bonjour Messieurs Dames. Beluma Werg, ravie de faire votre connaissance.

Bon sang, mais pourquoi tout le monde avait-il décidé de venir le voir, lui spécifiquement ?
Ces derniers jours, Nathanael était souvent venu dans les environs pour apprendre les manières de la cour. Comment dire bonjour, comment saluer une dame qui vous adresser la parole, comment se présenter à cette même dame...

Il y avait passé beaucoup de temps, mais c'était beaucoup plus dur à faire en vrai qu'en entraînement, devant quelqu'un qui ne risquait pas de se vexer si vous faisiez des impairs ! Alors, il garda le silence, pour voir comment la première jeune femme - celle qui avait les cheveux blancs - allait se débrouiller pour répondre...

A sa remarque, l'homme lui donna un sourire et reprit immédiatement son repas. Cependant par une certaine prise de conscience, il hésita à utiliser une des serviettes disposés sur la table. Mais au final, continua de se lécher les doigts les doigts comme moyen de se les essuyer. De plus, il ajouta :

- C'est vrai qu'c'est bon.

Sa manière de parler et de se comporter fit sortir un petit rire de Sanwine. Cette homme le faisait rire, il était très différent des autres personnes invités. Elle était tomber sur un glouton. Pourtant elle préférait engager la conversation avec un mangeur de raisins qu'être avec un invité "cul-cul la praline" qui n'aurais arrêté de faire des louanges au roi. Elle espérait ne pas tomber sur ce genre de personne, leurs propos ne lui ferais que de tourner autour de pot et donc de n'avancer à rien sur ces témoignages concernant le roi Lioffel. Et puis elle appréciait son naturel. Il continua, toujours en mangeant :

- Je crois que je préfère les beignets au miel !

A sa parole, Sanwine prit un beignet au miel présenté dans un plat. Le mangea et lui dit :

- En effet, il sont sucrés.

Sanwine souhaitait maintenant passé au choses sérieuses. Se préparant à lui demandé son impression envers le roi, une jeune femme noir arriva. Elle n'avait  jamais vu des personnes de cette couleur de peau,
à la fois habitué à vivre dans un endroit où celle-ci est très blanche. Elle se souvenait seulement que son père lui avait parlé de ces gens en essayant de les décrire et de parler de leur culture. Les sudistes ? Elle se remémora peu du nom de ce peuple. L'inconnue s'avança vers eux et annonça solennellement :

- Bonjour Messieurs Dames. Beluma Werg, ravie de faire votre connaissance.

La jeune femme fut heureuse de faire la connaissance avec une étrangère venant de ce fameux peuple sudiste qu'elle ne connaissait que grâce aux paroles de son père. Et peut-être pourrait-elle former une alliance. Mais elle se rappela qu'il ne fallait pas révéler son identité à des inconnus surtout en ce lieu où elle n'était pas la bienvenue. Elle essaya de se souvenir du nom qu'elle s'était attribué lors de son entrée avec le garde et répondit à la sudiste :

-Enchantée de vous rencontrer. Je suis Edra de Lettald.

Elle attendit la réponse de l'homme, ce qui pouvait lui permettre de savoir enfin son nom. Plutôt pas mal pour une première tentative de conversation, non ?

Seule la jeune femme aux cheveux blanc, Edra de Lettald donc, lui répond, l'homme quand a lui semble... Mal a l'aise, comme si il n’était pas vraiment a sa place. Surement un petit noble peux habituer aux mondanités, Beluma ne peux que compatir en silence, et pour éviter de mettre l'homme dans l’embarras elle se concentre sur Edra.

Si elle se rappel bien de ce que Sereaka lui avais dit les nobles Lioffelois son friand de ragot et autre petite histoire sans véritable intérêt, évidement Beluma n'a rien de se gout la a raconter, pas qu'il n'est pas de scandale au sud, mais plutôt que ça ne l’intéresse pas et que les Lioffelois se fiche surement pas mal des petite histoire du désert. Mais il faut bien entamé la conversassions.

[Beluma] -Ravie de faire votre connaissance dame de Lettald. Pouvez vous me dire quelle spécialité Lioffeloise est la meilleur selon vous? Je ne parvient pas a me décider.

Et voila un bon sujet bien frivole et sans le moindre intérêt pour lancer la discutions. Beluma espère fortement que la dame de Lettald n'est pas une de ses nobles sans intérêt et superficiel et qu'elles pourront avoir des discussion inintéressante, il lui tarde d'en savoir plus sur les gens ici présent, histoire de réussir a s’intégrer et potentiellement noué des affinité commercial.

-Enchantée de vous rencontrer. Je suis Edra de Lettald.

Bien. C'était donc de cette manière que l'on se présentait ? Avec un... enchanté ? Alors, il allait essayer. Il prit une courte inspiration et se jeta à l'eau, alors même qu'il ne savait pas nager - au propre comme au figuré.

- Bonjour, je suis enchanté de vous rencontrer... moi aussi.

Il devait en rajouter un peu quand même, non ? Que ce ne soit pas trop visible qu'il prenne exemple sur la jeune femme aux cheveux blancs. Il continua :

- Je m'appelle Nathanael... Nathanael de Fedrilla.

Autant rajouter une particule, même s'il trouvait cela parfaitement ridicule. Son nom ne faisait pas très noble, même avec toutes les particules du monde. Pourtant, il devait se donner toutes les chances de rentrer dans son rôle.

C'était étrange à voir, mais leur nouvelle interlocutrice - celle avec la peau brune - semblait aussi peu coutume de la cour que lui. Elle avait pourtant une robe très belle, qui avait dû coûter cher. En fait, il aurait sans doute fallu un ou deux ans pour que Nathanael n'ait ne serait-ce que la moitié de quoi la payer. Et sans parler des bijoux ! Il ne veut même pas savoir combien d'argent a coûté le plus petit d'entre eux...

- Ravie de faire votre connaissance Dame de Lettald.

Nathanael nota cette formulation dans un coin de sa tête. Ce serait sûrement très utile au cours de la soirée... Mais la jeune femme enchaînait :

- Pouvez-vous me dire quelle spécialité Lioffeloise est la meilleure selon vous ? Je ne parviens pas à me décider.

Nathanael ne réfléchit pas lorsqu'il répondit, avec un certain enthousiasme qui attira les regards des gens alentours :

- Les beignets au miel !

Il se morigéna dans sa tête, à grands coups de : Mais quel idiot tu fais, Nath ! et se reprit plus calmement, bien que ce soit trop tard pour faire taire les quelques murmures de quelques courtisans agacés.

- Je veux dire, je vous conseille de prendre les beignets au miel. Ils sont très bons.

L'homme dévoila enfin son nom aux jeunes femmes :

- Bonjour, je suis enchanté de vous rencontrer... moi aussi.

Un petit silence puis il continua :

-Je m'appelle Nathanael... Nathanael de Fedrilla.

Sanwine retint leur nom : Beluma Werg et Nathanel de Fedrilla. Les retenir pouvait faciliter ces relations avec ces personnes. La femme au teint brun continua la conversation vers elle :

-Ravie de faire votre connaissance dame de Lettald. Pouvez vous me dire quelle spécialité Lioffeloise est la meilleur selon vous? Je ne parvient pas a me décider.

-De même pour moi, Dame Werg.

Elle n'aimait  pas du tout cette manière de parler telle un noble, elle pensait que celle-ci était beaucoup exagérée pour exprimer ces propos. Et cela ne correspondait point à son caractère habituel. Mais elle était contrait de le faire afin de se fondre parmi les autres invités. Heureusement qu'elle était entourée par deux personnes ayant quelques difficultés à suivre les coutumes de la cour. Elle se entait moins seule... Elle voulut répondre à la sudiste :

-Et bien, les....

Mais l'homme très intéressé par la question, répondit à la celle-ci à sa place :

- Les beignets au miel !

Ces paroles lâchées soudainement attirèrent le regard noir d'autres invités. Ce n'était pas une première bonne impression que venait de donner la jeune femme. Mais ici elle se fichait bien de la vision des autres sur elle. Sanwine n'appréciait guère les règles bien trop stricts pour elle et la morale de la bourgeoisie. En voyant ce qu'il avait attiser, l'homme se reprit rapidement :

- Je veux dire, je vous conseille de prendre les beignets au miel. Ils sont très bons.

A cette réponse, Sanwine prit un de ces beignets au miel et le tendit à la femme :

-Je vous en prie. Goûtez.

Mais sa curiosité pour ce peuple qui lui était que peu connu, ne pu se retenir et donc lui demanda :

- Je suis désolée d'être si indiscrète mais, vous êtes bien une sudiste ? Si oui, je serais curieuse d'en savoir plus sur vos cultures ou bien vos organisations politiques.

Elle jeta un regard à Nathanael de Fedrilla alias "le glouton", elle sourit et continua :

-Et surtout nous serons ravis d'en apprendre sur vos traditions culinaires !

L'homme finit par se présenter, très maladroitement, ce qui amuse la sudiste, si même les Lioffelois on du mal avec leurs propre étiquette ses potentiel erreur devrais pouvoir passez inaperçue.
  
Edra s’apprête à répondre a la question de Beluma quand Nathanael réagit au quart de tour, on peux aisément comprendre que ce sujet lui tien a cœur. Beluma essaye de se retenir mais elle finit par pouffer de rire.

[Beluma] -Excusez moi Sir de Ferdilla mais votre intervention était rafraîchissante.

Elle sourit au noble (qui n'en est pas un) puis prend le beignet que lui tend la dame de Lettald.

[Beluma] -Merci madame.

Elle goûte le beignet est est surprise par le goût sucé.

[Beluma] -Je n'est jamais manger de... aliment? Aussi sucré.

Elle parle bien l'Elis mais a parfois du mal étant donner qu'au sud elle n'a que peux l'occasion de l'utiliser.
Puis la dame la questionne sur sa patrie d'origine. 

[Beluma] -Cela me gène nullement. Mon pays est très différent du votre (elle parle de Lioffel hein). Nous n’avons pas de roi ou de reine et dire que le sud est un pays est inexacte. Les clans du sud son majoritairement désunît et nous restons rarement au même endroit. Le désert n'est pas tendre et si il est cruel avec nous il l'est encore plus avec les envahisseurs. La hiérarchie est assez simple, plus que la votre nous ne possédons pas tout vos rang de noblesse et les terres ne nous appartienne pas. Les villes que nous bâtissons nous les abandonnons aux soin de Deke'Yaz qui veille sur elles jusqu’à notre retour. Quand aux traditions culinaires... La famine est une de nos pire ennemie, nous n'avons pratiquement pas de plat élaborer comme ici on se contente de manger ce que les dieux daigne nous offrir.

Mais bon sang, qu'est-ce que les nobles pouvaient être compliqués ! Dans la rue, c'était plus simple, même si c'était un combat quotidien pour manger et pour trouver un endroit sécurisé - et abrité - pour dormir.

Il allait devoir tourner sa langue trois fois dans sa bouche avant de l'ouvrir pour dire quelque chose. Pour éviter que tout et n'importe quoi en sorte, et qu'il arrive en moins de quelques minutes à attirer tous les regards de la salle sur lui.

Edra prit finalement un beignet pour le tendre à la jeune femme brune. Nathanael l'observa un peu plus minutieusement, et il remarque après coup qu'elle était finalement plutôt jolie. Même plus que cela. Elle était carrément magnifique. Mais sous tous ces bijoux, et cette robe, il avait été plus obnubilé par le prix que cela avait dû coûter. D'ailleurs, il l'était toujours.

- Ça a dû coûter sacrément cher, tout ça !

Et il ne s'était certainement pas attendu à l'entendre éclater de rire ainsi. De quoi le faire se sentir soudainement terriblement mal à l'aise. Le bal avait juste commencé, et il avait fait déjà plus d'impairs qu'il n'avait de doigts, il en était sûr. Il n'était pas fait pour la cour et ses manières !

Au moins, il supposait que rafraîchissant était un compliment. La dénommée Beluma conclut finalement, après avoir goûté l'un des fameux beignets au miel :

- Je n'ai jamais mangé de... aliment ? aussi sucré.

Honnêtement ? Lui non plus. Mais c'était bon ! C'était tout ce dont il avait besoin de savoir.

Il avait repris de quoi se remplir le ventre - un toast au pâté de ... il ne savait quelle viande - quand Edra posa sa question à Beluma.

Une sudiste ?

- Vous êtes vraiment une sudiste ? répéta-t-il, ébahi.

C'était évident, en plus ! La peau brune, tous les bijoux et la robe, ce léger accent... Tout le criait, mais il venait juste de le comprendre.

Quel idiot.

-Merci madame.

La sudiste dégusta le beignet et fit la même réflexion que la birlaise :

-Je n'est jamais manger de... aliment? Aussi sucré.

En effet, les liofellois devaient sûrement apprécier les plats sucrés. Ils avaient assez d'argent pour payer toutes ses sucreries à outrance au contraire de l'Empire...

A sa question, "le glouton" enrichit par surprise :

- Vous êtes vraiment une sudiste ?

Et bien...Il n'avait pas remarqué le styles des bijoux, de la robe... et surtout de sa couleur de
peau ! Cela lui paraissait évident, mais Sanwine ne fit pas une fixette sur sa réaction. La femme répondit :

-Cela me gène nullement. Mon pays est très différent du votre. Nous n’avons pas de roi ou de reine et dire que le sud est un pays est inexacte. Les clans du sud son majoritairement désunît et nous restons rarement au même endroit. Le désert n'est pas tendre et si il est cruel avec nous il l'est encore plus avec les envahisseurs. La hiérarchie est assez simple, plus que la votre nous ne possédons pas tout vos rang de noblesse et les terres ne nous appartienne pas. Les villes que nous bâtissons nous les abandonnons aux soin de Deke'Yaz qui veille sur elles jusqu’à notre retour. Quand aux traditions culinaires... La famine est une de nos pire ennemie, nous n'avons pratiquement pas de plat élaborer comme ici on se contente de manger ce que les dieux daigne nous offrir.

Les sudistes avaient l'air de vénérer un dieux, chez elle, il n'existait pas vraiment de divinités, ils priaient surtout les deux renards de la légende. Elle avait pris ses informations dans les étagères des livres anciens de la bibliothèque royal, elle adorait se renseigner sur le passé de l'Empire. L'étrangère impliqua la famine dans son discours, la jeune femme se rappela de la situation de son pays. Son territoire aussi connaissait ce fléau, le froid et la neige détruisait la possibilité de plusieurs exploitations. Et de plus la guerre étant arrivée, cela avait empirer la chose, pourtant ils ne cessèrent de lutter. C'était une des raisons de sa venue...
Elle souhaitait lui répondre que c'était le même cas dans son pays mais il fallait garder sa vraie identité et ce contenta juste de dire :

-Je vois.

Toutes ces informations étaient si intéressantes ! Elle voulut en savoir plus sur cette religion, leurs cultures... Mais ce n'était en aucun cas le moment pour sa curiosité, son objectif restait d'en savoir plus sur ce roi régnant sur ce royaume. Il fallait venir au fait, elle demanda donc à ses deux interlocuteurs :

- Je suis toujours désolée de ma curiosité. Mais, que pensez-vous du roi ? Plus précisément. Comment le trouvez-vous moralement ?

Elle tourna principalement son attention sur l'homme, il était un lioffelois et devait connaître plus le roi que la sudiste bien sûr. Si elle avait un bloc note sur elle, Sanwine n'aurait eu aucune gêne pour le sortir et l'utiliser...

Beluma sourit a Nathanael.

[Beluma] -Oui je suis une "sudiste" comme vous dite. Je suis la future chamane et cheffe du clan Werg.

Beluma sens une présence derrière elle et elle se retourne pour tomber face a... poitrine avec la gigantesque Katashis.

[Beluma] -Katashis, tu veux quelque chose?

La garde regarde les deux étrangers, enfin étranger tout est relatif étant donner la situation d'un air suspicieux.

Alors il avait bien affaire à une sudiste.

Nathanael avait beau faire, il ne pouvait plus la regarder normalement. Il n'était jamais sorti de Lioffel. Pire, à part pour un ou deux contrats, il n'était jamais sorti de la capitale non plus, d'ailleurs... En soi, c'était à peine s'il avait déjà vu la carte du royaume dans lequel il vivait. Alors tomber sur une étrangère, cela lui faisait quelque chose.

Il écouta donc avec d'autant plus d'attention tout ce qui sortait de sa bouche. Jusqu'à la question qui le figea. Littéralement.

Le Roi. Comment le trouvait-il ? Il ne le savait pas lui-même. Il ne le portait pas dans son coeur, c'était assuré. Pas alors qu'il crevait de fin dehors, alors qu'ici, tout n'était que luxe et volupté. Mais... on ne pouvait pas dire cela.

Pas quand on se trouvait dans le palais.

Pas alors que ...

Comment savoir si personne ne l'espionnait, en ce moment-même ? Et puis... une lumière se fit dans son esprit. Ce n'était pas lui qui était en danger, à l'heure actuelle, mais bien la jeune femme qui posait cette question.

Après tout, c'était sa mission de ce soir, non ? Il était tout à fait dans son droit.

Alors au lieu de fuir la question, il y répondit franchement, pour tâter le terrain et tâcher d'en apprendre plus sur les motivations de la jeune femme :

- J'ai pas d'avis sur le Roi. C'est un homme comme tout l'monde. Mais j'suppose que si vous êtes Lioffeloise, j'ai pas besoin d'vous expliquer ça, pas vrai ?

Nathanael avait fait de son mieux pour ne pas avaler les syllabes, mais cela lui demandait toute sa concentration - et cette dernière était occupée ailleurs, à essayer d'analyser les réactions de la jeune femme.

Cette Edra de Lettald était-elle réellement Lioffeloise ?

Une autre femme arriva près de Beluma Werg, elle était sûrement son amie ou garde du corps. Puis, la jeune femme à ce sorte de réponse venant de la sudiste. Comme elle le savait, la femme au teint brun était étrangère dans ce royaume et ne pouvait donc il était sûr qu'elle ne faisait qu'une vision du roi que par les dires des passants qu'elle croisait dans son chemin. C'est pour cela que Sanwine se focalisa sur Nathanael de Fedrilla...

Cependant, l'homme intrigué par sa question lui répondit :

- J'ai pas d'avis sur le Roi. C'est un homme comme tout l'monde. Mais j'suppose que si vous êtes Lioffeloise, j'ai pas besoin d'vous expliquer ça, pas vrai ?

Sanwine n'aimait pas les invités "lèches-bottes" mais pour cette situation elle aurait souhaité que "le glouton" en soit un car sa réponse la laissa de marbre.
Elle ne sut sur le moment quoi répondre, elle savait que son interlocuteur était pleinement en train de remettre sa (fausse) identité de liofelloise en question. Pourtant, elle devait trouvé au plus vite une réponse avant que l'homme la suspecte encore plus ! Elle essaya de lui dire normalement :

-Et bien, Monsieur... Chacun peut avoir son avis sur le souverain. Comme disait Madame Beluma Werg, elle disait avoir rencontré plusieurs marchands ayant son opinion propre...

Elle précisa de plus :

-Et ils étaient des lioffelois.

Elle espérait maintenant qu'elle avait réussi à le convaincre par ses paroles - il faut le dire - assez vagues. Maintenant qu'elle y pensait sa question pouvait être dangereuse et se retournée contre elle. Mais cela dépendait de la personne...

Beluma fronce les sourcilles. La discussion semble légèrement plus tendue et il semble a Beluma que Nathanael vient tout juste de remettre en question l'origine d'Edra en question. Beluma ne dit plus rien écoutant la discussion. Edra se défend mais ses paroles peuvent vouloirs dire facilement plusieurs chose. Elle ne dévoile rien tout en faisant plané un doute. Beluma ne voit pas trop quoi dire dans cette situation il lui reste plus qu'a suivre comment les choses vont se déroulé. 
Comme si elle venais de détecter un danger Sereaka vient de sensiblement se rapprocher sans faire de bruit.

Nathanael avait touché juste. Et il était presque sûr de lui, désormais : cette fille mentait. Sa réponse était trop vague pour qu'il en soit autrement. Elle avait essayé de contourner la question, en y répondant sans vraiment y répondre, mais à ses yeux, cela ne faisait que l'enfoncer davantage.

Si elle était vraiment Lioffeloise, elle aurait répondu franchement, non ? sans faire de détours... Il plissa les yeux pour l'observer mieux. Pour déceler la moindre trace sur son visage qui lui prouverait qu'il avait raison.

A présent, il avait une conscience accrue de toutes les armes qu'il avait sur lui. Pour la plupart minuscules mais qui n'en étaient pas moins porteuses d'une grande dangerosité entre ses mains. Et dont il devrait assurément se servir ce soir. Il était là pour cela, de toute manière.

Il ne bougea pas. Il reprit même un beignet au miel pour se montrer désinvolte. Mais il revint à la charge sans plus attendre, sans lui laisser le temps de réfléchir à ce qu'elle allait pouvoir lui dire... S'il lui laissait le temps de se recentrer alors elle pourrait préparer un mensonge solide qui lui saurait impossible à détecter.

- J'suis d'accord 'vec vous, Madame Edra. Tout l'monde peut avoir son avis sur l'roi. Mais j'vois pas trop la différence 'vec les autres qu'étaient là avant... Qu'pensez-vous d'lui ?

Il ne mentait pas, sur ce point-là. Il n'avait jamais connu d'autres rois que Lioffel, il était trop jeune pour cela mais au fond, que ce soit celui-là ou un autre sur le trône, il ne mangerait pas pour autant à sa fin demain.

Parce que même le meilleur roi du monde se foutait bien de savoir que les crève-la-faim mourraient juste aux pieds de son château. C'était ainsi, et cet état de fait ne changerait pas demain la veille. Et quand bien même il voulait y faire quelque chose, il y en aurait toujours.

Et puis, cette guerre dont tout le monde parlait ne durait-elle pas depuis des années ? Il ne connaissait pas trop les tenants et les aboutissants de cette histoire-là mais il se disait qu'elle ne terminerait pas de sitôt non plus...

Il mordit à nouveau dans son beignet, puis enchaîna aussitôt, toujours sans laisser le moindre répis à son interlocutrice :

- Parlez-moi d'chez vous, Madame Edra... J'ai jamais voyagé... Vous habitez loin d'ci ?

En apparence, la conversation pouvait sembler normale mais il était persuadé que la jeune femme percevait le danger dans lequel elle s'était mise. Quoi qu'il en soit, il avait mis le grappin sur elle.

Et il n'allait pas la lâcher aussi facilement, désormais.

A sa réponse peu claire, l'homme plissa des yeux. Ses doutes étaient très loin d'être disparus... De plus la sudiste se mit à écouter très attentivement la conversation entre eux deux, également Sanwine remarqua le rapprochement délicat et discret d'une compagne de Beluma. Elle sentit une grande oppression venant de ses interlocuteurs analysant maintenant le moindre geste ou même parole qu'elle sortait. Elle souhaitait fuir de cette discussion qui allait très mal se finir ! Mais c'était malheureusement impossible.
Nathanael continua :

- J'suis d'accord 'vec vous, Madame Edra. Tout l'monde peut avoir son avis sur l'roi. Mais j'vois pas trop la différence 'vec les autres qu'étaient là avant... Qu'pensez-vous d'lui ?

Cette question était mortel pour la birlaise. Elle ne l'avait même jamais vu, alors pourvoir avoir une opinion sur sa morale, lui était limite insurmontable. Mais elle entendit chez l'homme un manque de "bonne parole", maintenant elle en était sûr : "le glouton" est loin d'être un noble. C'est pour cela qui s'efforçait sur son langage. Et malheureusement sa curiosité lui faisait perdre la main... Soudain la jeune femme eut une idée. Elle se servit du langage de cette noblesse pour former une réponse valable :

- Ce que je pense de lui ? Je trouve que Sa Majesté fut très perspicace stratégiquement dans ce qui fut la politique agricole mais en grande partie le domaine animal. En effet celui-ci et quant à son ministériel furent d'une très grande aide pour l'évolution et le renforcement de l'élevage fermier. Et donc ceci fut une très bonne initiative car personnellement le nourrissage bovin appartient à une place importante dans notre société puisque notre alimentation équilibré commence par une bonne alimentation pour l'animal. N'est ce pas ?.

Sanwine avait maintenant espérée que l'homme avait depuis un moment perdu le fil. Il fallait tout simplement le piéger dans son propre jeux.
Puis Nathanael ne la lâcha pas et lui demanda :

- Parlez-moi d'chez vous, Madame Edra... J'ai jamais voyagé... Vous habitez loin d'ci ?

Bien sûr, le "Vous habitez loin d'ici ?" faisait référence à ses doutes pour son origine loiffeloise. Mais l'information qu'il n'avait jamais voyagé la rassura. Elle pouvait dire ce qu'elle voulait en faisant minimum attention et il l'avalera si ses paroles étaient crédibles. Elle lui répondit :

- Je ne suis pas de la capitale, je viens de la campagne. Donc le déplacement fut assez long mais je pouvait largement le supporter pour arriver à ce merveilleux bal. Et vous d'où venez vous ?

Elle devait cacher le plus possible son hésitation à ses réponses. Elle était tellement concentré sur lui qu'elle oublia à moitié la sudiste.
Pour passer à un autre sujet de conversation qui pour elle celle-ci allait trop loin, elle se tourna vers Beluma Werg qui devait subir tout cela depuis tout à l'heure et ajouta :

- Vous avez dû faire un beaucoup plus long voyage que le mien. Cela a dû être bien périlleux, non ?

La discussion bien que apparemment cordial a première vue est très tendue. Beluma ne parvient pas a tout suivre ils parlent beaucoup et trop vite pour qu'elle comprenne tout les mots. Puis elle ne sais pas trop comment la discussion en est arrivé la (elle était quasiment sur qu'ils parlais d'agriculture il y a 2 secondes) vient la question de comment c'est passez son voyage.

[Beluma] -Périlleux? Non pas vraiment c’était plus... inconfortable, être a cheval était assez étrange et j'ai trouver ça très inconfortable.

Oui car les chevaux ne sont pas légion dans le dessert, ils sont beaucoup trop fragile et inadapté aux condition climatique, les sudiste utilise les chameaux, qui sont bien plus efficace (et qui en prime font peur aux chevaux atout très utile pour briser une charge de cavalier Estanais.

[Beluma] -Le voyage a surtout était long et ennuyeux, surtout que beaucoup des vôtres on accepter notre présence seulement parce qu'on avais largement de quoi les payes pour être tranquille.

Ses gardes du corps avais peux être casser deux ou trois nez et presque autant de bras et de jambes, mais bon inutile d'entrer dans les détails sur ce point tout comme le fait qu'un aubergiste particulièrement insultant dans ses propos avais surement passez une bonne partie de la journée qui avais suivit le départ de Beluma sur les latrines, un petit cadeaux de Beluma pour son "hospitalité".

Nathanael avait réussi à la coincer. C'était du moins ce qu'il se disait, avant qu'elle ne commence à parler. Et là, le désespoir l'envahit. Purement et simplement.

- Ce que je pense de lui ? Je trouve que Sa Majesté fut très perspicace stratégiquement dans ce qui fut la politique agricole mais en grande partie le domaine animal.

Il ne put s'empêcher d'ouvrir de grands yeux. Perspicace. Il n'avait jamais entendu ce mot. Qu'est-ce que cela pouvait bien dire ? Comme était-il censé retourner ses paroles contre elle, quand il n'en comprenait pas la majeure partie ? La politique agricole. Qu'est-ce que c'était que ce truc ?

Encore quelque chose qui le dépassait totalement durant cette soirée. Encore de quoi se sentir idiot. Mais la torture était bien loin d'être terminée, car la jeune femme reprenait aussitôt, en continuant sur sa lancée :

- En effet celui-ci et quant à son ministériel furent d'une très grande aide pour l'évolution et le renforcement de l'élevage fermier. Et donc ceci fut une très bonne initiative car personnellement le nourrissage bovin appartient à une place importante dans notre société puisque notre alimentation équilibré commence par une bonne alimentation pour l'animal.

Nathanael n'avait strictement rien compris. Pourquoi parlait-elle d'alimentation ? Et puis, il y eut cela. De quoi l'achever.

- N'est ce pas ?

Il était persuadé qu'elle avait fait exprès de le perdre. Il lui avait tendu le bâton pour se faire battre, mais il était à peu certain d'une chose : elle n'était pas celle qu'elle prétendait être et il n'avait pas besoin d'en savoir plus. Il n'avait pas besoin de preuves irréfutables, on le lui avait dit. Au moindre doute.

Et il en avait de sérieux, sur cette Edra de Lettald. Il se renconcentra sur la nourriture du buffet, en s'amusant à tirer dans ses petites miettes de pain.

- Oui, se contenta-t-il de dire. J'suis d'accord 'vec vous.

Il fit une pause, et reprit :

- J'viens d'la capitale, Madame Edra. J'vous l'ai dit, j'ai jamais voyagé.

Il fut on ne peut plus soulager que la conversation de retourne vers Beluma. Pour lui laisser le temps de souffler et de trouver une excuse pour leur fausser compagnie. Il avait une piste, désormais. Il devait réfléchir à comment l'exploiter pour ne pas se laisser avoir de nouveau :

- J'vous souhaite une bonne suit' d'soirée, m'dames Beluma et Edra. J'vais aller goûter c'qui s'trouve là-bas.

Il désignait une sorte de part de tarte, un peu plus loin. Et sans attendre leur réponse, il fila à l'autre bout du buffet.

Elle sentit pendant et après son discours qu'elle avait perdu Nathanael depuis un bon moment. Elle voyait maintenant qu'en lui le vide intersidéral. C'était le but et elle en était un peu fière de l'avoir réussis. A sa situation, l'homme se contenta à dire de simples et rapides réponses.

Puis Edra écouta les propos de Beluma par rapport à son voyage. Comme elle souhaitait lui répondre de la même manière. Son voyage avait été semé d'obstacles aussi dure les unes que les autres. C'était littéralement de la survie. Sauf que Beluma était quant à elle entourée de ses gardes du corps, alors que la jeune birlaise était parti seule et sans prévenir. Elle regrettait un peu d'avoir fait ce choix. Mais elle ne voulait mettre en danger personne d'autres. Tout cela, elle aurait voulu lui dire mais les circonstances faisaient qu'elle ne le pouvait. Et lui répondit simplement :

- Je vois, vous avez pas été accueillis comme prévue...

Puis "le curieux glouton", ajouta à leur conversation :

- J'vous souhaite une bonne suit' d'soirée, m'dames Beluma et Edra. J'vais aller goûter c'qui s'trouve là-bas.

Sanwine fut rassurer et heureuse que l'homme partit et lui lâche donc la grappe. Mais elle se doutait qui l'avait pas entièrement laisser. Il faudrait l'éviter à l'avenir. Puis elle se remémora de sa mission première : en connaître plus sur le roi. Malheureusement la sudiste n'allait pas pouvoir l'aider et elle devait donc changer d'invités. Elle voulait tellement en savoir plus sur les clans du Sud mais son but lui empêchait. Alors elle dit à Beluma :

- Je suis désolée mais je vais devoir vous fausser compagnie moi aussi, de vieilles connaissances m'attendent. Je vous souhaite quand même une bonne soirée, Madame Beluma Werg.

Elle enchaîna part une rapide révérence puis partit en espérant faire de belles rencontres.