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On n'est plus à un verre près ft Gareth.
Lun 22 Mar - 23:24
Lucille des Encômes
Lucille des Encômes
19
Petit rat des parchemins

Je trouve enfin une dague et commence à déchirer sa tenue, aussi délicatement que possible, Je m’y reprends à plusieurs fois. Et découvre l'ampleur des dégâts. Tout Puissant, venez-nous en aide. Je respire longuement et lentement pour ne pas tourner de l’œil.

- Il me faut un linge frais et de l’eau et une pince pour retirer les débris.

L’homme me regarde, encore sonné; une paire de ciseaux dans les mains. Plus sonnée que moi. Mais ce n’était pas le moment pour flancher. Je ne sais pas ce qui m'anime. Les seules fois où j'ai soigné des êtres vivants, se résume à des oiseaux ou des petites bestioles. Pas un gros comme le Général. Je relève la tête, il est encore là, le bougre !

- Si mon époux le General Wydman meurt ici, je m’assurerais que vous et toutes vôtre descendance et celle d’après soit maudite. Et je donnerais vos attributs masculins au cochon. Bougez-vous. Ou je commence à faire des incantations sur le champ.

Je ne sais pas si mon mensonge fera effet mais en attendant l’homme se bouge. Tandis que moi, je tente de rassurer le General.

- Vous aurez le droit de vous moquer de moi pour le restant de vos jours mais faut que vous surviviez. Sinon je vous mets une baffe.

@Gareth Wydman

Re: On n'est plus à un verre près ft Gareth.
Sam 27 Mar - 22:24
Gareth Wydman
Gareth Wydman
31
Général Lioffelois
Le pauvre homme avait régit par instinct, celui ci était bien aiguisé depuis le temps qu'il se trouvait au milieu des combats. C'est pour cela qu'il lui faisait aveuglement confiance. Mais cette fois ci, bien qu'il ne l'ai pas trahit il lui avait offert les plus grandes souffrances de sa vie, pas une simple cicatrice d'arme blanche, ni un os cassé non la l'explosion de la fenêtre l'avait transformé en un hérisson aux piques de verres.
Il venait de se faire emmener dans le couloir, loin des débris et de tout ces cadavres déjà présent... Même si loin du front la mort le poursuivait... Mais la chance lui avait encore sourit, malgré la gravité de sa blessure ses jours n'étaient pas compter. Il était évident que la jeune Des Encomes n'allait pas le laisser ici tout seul et encore moins mourir en paix.

D'ailleurs en parlant d'elle elle était déjà en train de diriger l'homme qui l'avait aidé a l'emmener ici, bien pratique dans un combat d'être taillé comme un chêne centenaire mais quand il fallait être transporté ca l'était bien moins ! Les différents mouvement de sa peau avaient remuer la quasi totalité des éclats qui avait labouré son dos lui causant une terrible souffrance. Gareth essayait tant bien que mal de se contenir étant surement loin d'être le plus a plaindre des lieux mais aussi pour conserver son image de figure militaire. Ce n'est que quand il se retrouve sur le ventre et que tout mouvement cesse qu'il se trouve plus ou moins apaiser.

Le problème avec cette position c'est qu'il ne voyait strictement rien de ce qui se passait autour de lui, la seule chose qu'il voyait était le bas d'un énorme pot de fleur qui n'avait pas bouger en raison de son imposante stature. Très agréable comme vision... Mais les sons ca il les entendait toujours... C'est un son qui résonna bien particulièrement dans ses tympans.

Mon époux.

Elle avait osé ! Et voila que désormais il était uni a cette petite tête de mule par les liens du mariage ! Certes il avait toujours apprécié les fortes têtes... Mais celles de son âge ! Pas celle qui pourrait pratiquement être sa fille ! Enfin ce qui était fait était fait... Peut être que de cette manière l'homme tétanisé allait se reprendre un temps soit peu... Il s'éloigne et le général reste seul avec sa nouvelle épouse, enfin seul était un bien grand mot si l'on considérait les aller et venu frénétique qui se faisait avec la grande salle. C'est a ce moment la qu'il fit le choix de lui répondre en décollant ses dents serrer a cause de la douleur.

Si vous saviez a quel point je ne suis plus a ca prêt !

Il feintait l'humour... Pourtant c'est que ces fichus morceaux faisaient affreusement mal ! Il reprend sur un ton un peu plus bas la visant elle uniquement.

En revanche je ne me rappelait pas avoir épouser ma nouvelle scribe...
Re: On n'est plus à un verre près ft Gareth.
Sam 24 Avr - 20:45
Lucille des Encômes
Lucille des Encômes
19
Petit rat des parchemins

Même souffrant, vous faites dans le sarcasme. Et aussi étonnant que cela puisse paraître, je suis bien heureuse de vous entendre. Et oui mon cher et tendre époux, nous sommes unis par les liens sacrés du mariage. Puissions nous avoir moult enfants. Et qu’on m’épargne des garçons pénibles comme vous. Quoi que la bravoure, j’accepte. Ainsi que l’intelligence et la beauté de leur mère pour compléter le tableau.

Je ris nerveusement. Parce que la situation me dépasse. Qu’il valait mieux rire de notre statut. Sinon j’allais finir tétanisée et être incapable de le soigner. D’autant que l’homme est effectivement revenu pour honorer ma demande avant de re disparaitre. Par peur ? Ou être renfort ailleurs ? Je ne le saurais jamais. Mais me voila bien seule. Je continue de le déshabiller. Qui aurait cru que je découvrirais un homme de la pire manière ? Et je n’ai franchement pas le temps d’en rougir. Dos nu, j’entame le retrait des verres. Et les larmes jaillissent d’elles-mêmes. Reniflements qui me trahissent alors que j’étais, jusqu’à présent, assez digne, je trouve.

Vous n’êtes qu’un imbécile. Le rabrouer pour ne pas littéralement implorer. Si c’est ainsi que vous charmer la gente féminine, il y a des manières plus directe et moins sanglante. Je poursuis la manœuvre. Méticuleusement. C’est long. Fastidieux. Imbécile. Je repète pour ne pas me briser ; je suis en vie.

Les heures défilent. Dos nettoyé. Pantalon retiré. Là oui, j’ai rougis. Même sans y voir sa masculinité. Il demeurait quand même qu’avec un tissu restant. Je lui parlais. De tout et n’importe quoi. Il me répondait quand il avait la force. Mais je ne sais comment désinfecter de façon moins barbare. Et quand un médecin et son assistant prennent le relais au matin, je bouillonne. Eau chaude et médicaments ne garantissant même pas de l’endormir. Je m’étais offusqué. Et la réalité se fit : premier camouflet de ma Vie. Vexée, je m’étais posée au sol, observant le Général. Serrant sa main, quitte à lui faire mal. Vain espoir de détourner la douleur quand les hommes les rapiècent. Petite condition que j’étais au premier hurlement, j’ai tourné de l’œil.

C’est une main me secouant qui me réveille. Le sursaut. Le Général. Mort ? La panique. Je me relève. Tangue. On me soutiens. Votre époux va bien. Il va avoir besoin de beaucoup de repos. Et entamer un travail pour marcher. Mais on sait qu’il se battra. Il est un vaillant. Cela dit, il nous avait caché un tel trésor. J’arque un sourcil, surprise. Quel trésor ? L’homme rit. Vous. Oh. Je .. Mais .. Nous savions le Général secret mais au point de cacher son épouse. Il va me couper la tête. Disons que dans l’urgence, j’ai précipité mon souhait, nous ne sommes que .. Fiancés. Adieu ma tête. L’homme hoche la sienne. Mais j’ai un amour incommensurablement pour sa personne. Mais Lulu tais toi. Vous avez été incroyable. Les larmes reviennent. Il m’a sauvé la Vie. C’est lui qui l’est. Je voudrais le voir.

Le médecin de ce que j’en conclus s’écarte. Et le General est bel et bien couché. Je comprends qu'on est toujours dans ma chambre. Et les larmes redoublent. Je vous laisse à vos retrouvailles amoureuses. Pourtant je le sens du coin de l’œil il attend l’effusion alors je m’approche du blessé. Voila Lulu où te mènent tes mensonges. Garreth, j’ai bien cru vous perdre. Et mes lèvres se perdent sur les siennes. Je viens de me voler mon premier baiser. Bravo Lulu Bravo ! Je me recule. Pardon c’est l’émotion. Et le médecin s’en va. Je soupire soulagée. Et je n’ose plus regarder le Général. Comment allez vous ?

@Gareth Wydman

Re: On n'est plus à un verre près ft Gareth.
Lun 17 Mai - 19:07
Gareth Wydman
Gareth Wydman
31
Général Lioffelois
Le sarcasme... C'était certain qu'il n'avait pas dit ca de manière sérieuse même si pour le coup c'était vrai qu'il n'était plus a ca prêt... Vu l'état que devait avoir son dos...
Alors qu'elle ne voyait pas son visage celui ci grimaçait, il n'y avait que sa voix qui avait l'air de bien se porter. Comment être bien portant quand on était aussi brillant que l'imposant lustre en cristal de la grande salle de bal ? Etonnement cette discussion aussi piquante soit elle lui permettait de garder les pieds sur terre, aussi robuste soit ce vieux gribou de général il n'en était pas moins humain.

Je vous arrêtes tout de suite ma chère, nos nombreux enfants seront aussi robuste que leurs père ! Ce qui m'importe c'est qu'ils n'héritent pas du sale caractère de leur mère et de son entêtement.

Voila qui était dit, mais elle devait déjà bien être au courant quant a son caractère. Gareth n'était assurément pas le premier a le lui dire et surement pas le dernier !
Ce qui était certain c'est que cette annonce anodine pour certain allait grandement compliqué les choses pour le général. Les petits nobliaux ou même les domestiques n'avait de cesse de faire circuler les rumeurs pour s'attirer les bonnes grâce de ceux qui les regardaient du haut de leurs piédestal. C'était donc assuré que d'ici le levé du soleil toute la noblesse serait au courant qu'au cours de la soirée d'anniversaire catastrophique de sa majesté le roi le général avait finalement trouvé chaussure a son pied... Du moins... La partie heureuse de l'histoire, le fait qu'on la lui avait mit au pied contre son gré ne serait pas mentionné.

Ce dernier sentait bien que la jeune demoiselle n'était pas a son aise, qui le serait en faisant face a un homme transformé en hérisson de verre alors que la seule source de violence que l'on a déjà vécu se trouve au pire des cas dans des livres, des parties de chasse ou bien en se plantant une aiguille de couture dans le doigt ? Lui même avait déjà eu des hauts le cœur face a certaine situation... Les combats n'étaient jamais beaux a voir et leurs conséquences non plus.
Pour rester digne elle avait fait le choix de lui en donner pour son grade et pour l'idiotie qu'avait eu son acte de bravoure instinctif. Autant dire que ca faisait plus mal que les morceaux de verres. D'ailleurs petit a petit ceux ci étaient retiré de son dos, aussi piquant que les mots de sa désormais fiancée.

Gareth fait fit de la douleur, du moins dans sa voix mais ses grimaces en disaient toujours aussi long... Dans un moment pareil il n'aurait pas dit non a une bonne bouteille d'eau de vie... Une moitié pour bien s'en recouvrir le dos et bien sur l'autre pour "atténuer ses souffrances en ankylosant ses sens" mais une telle demande... Dans un moment pareil... C'était aussi simple d'attraper un valet que de savoir ce qui se passait.

Mais voyez par vous même ma chere... Nous sommes déjà marié après une soirée. Ma méthode n'a plus rien a prouver ! Donc je suis peut être un imbécile mais un imbécile marié !

Finalement il avait voulu détendre l'atmosphère. Pas pour lui, loin de la, c'était pour elle qui s'occupait de lui de son mieux et faisait tout pour l'extirper de sa glaçante souffrance.
A la fin de ses mots il tenta même de diriger son regard vers elle, pas simple de voir quelqu'un dans son dos quand on est couché sur le ventre... Mais il fit au mieux pour la distinguer du coin de l'œil, c'est a ce moment la quand le contact fut crée qu'il lui sourit. Un sourire qui semblait jaillir des profondeurs de la noirceur de l'instant et qui n'avait pas l'air de s'en soucier.

Le temps passa, si long dans ce couloir pourtant si vivant. Le général avait perdu depuis bien longtemps la notion du temps, bien trop occupé a osciller entre concentration pour ne pas gesticuler dans tous les sens et serrage de dents pour éviter a la petite tout sentiment de culpabilité de le faire souffrir, quand un véritable médecin pointa le bout de son nez. C'était assuré qu'il avait eu d'autres chat a fouetter ce soir et le général pouvait bien attendre, il aurait mal prit le fait de passer pour une faible créature et être passé en priorité devant de fébrile nobliaux habitué a leurs vie de luxure a la cour.
Le dernier arrivé le fit emmener dans une chambre, si le plus grand des hasard avait voulu que ce soit celle de sa nouvelle femme et bien il avait bien fait ! On l'installa sur le lit toujours dans la même position et les choses sérieuse commencèrent... L'alcool qu'il n'avait finalement pas demandé arriva en cascade sur son dos le brulant de la plus atroce des manière. Gareth étouffa son hurlement en mordant de toute ses forces dans l'un des oreillers... Un gout affreux... Plumes de canard ? Sans aucun doutes mais il préférait de loin le manger en magret.

Le médecin ainsi que son assistant s'attèle alors au gros du travail. Le verre, il n'allait pas rester planter la éternellement et bien que la brune avait enlever une partie son petit cœur n'aurait surement pas tenue avec le reste. L'endormir pour le faire ? Hors de question. De toute manière il n'y avait plus rien pour le faire et fière comme il était il n'aurait rien voulu savoir. C'est donc pleinement conscient que les premiers vraies éclats furent enlevé, il se retint comme il peut mais le troisieme... Celui la avait été fatal et il n'avait pas eu le temps de plonger vers son oreiller qu'il hurla de nouveau. Sa main jusqu'alors broyer par sa dame fut lâché. Elle avait craqué avant lui, il sourit légèrement, non pas pour se moquer mis c'était peut être mieux qu'elle n'assiste pas a toute cette scène sanglante. Gareth se retrouva alors seule avec le médecin puisque son assistant s'occupa d'éloigner Lucille pour ne pas qu'elle les gène dans leurs travail. Il ne revint que de longues minutes plus tard après s'être assuré de son état.

Ce n'est que lorsque le soleil pointa le bout de son nez a la fenêtre a travers les long rideau pour le coup encore ouvert que l'opération se termina, maintenant il avait autant de couture sur lui qu'une poupée pour enfant mais tout ceci était bien caché par ses bandages car on lui avait intégralement bander le dos, le torse et une bonne partie du corps avant de finalement lui permettre, avec la plus grande des précaution, se se remettre sur le dos avec comme soutien une multitude de coussin. Ce n'est que la qu'il pu enfin souffler un peu. Si on lui avait laisser le choix il se serait assurément endormi sur le coup mais le médecin venait de réveiller la tornade qui attendait son heure dans un coin calme de la chambre. Il resta donc les yeux ouvert, cerné par cette nuit agité, et la regarda s'approcher. Elle en avait trop dit et comme il le savait les roturier adorait les on dit... La voir se précipité vers son fiancé serait assez croustillant pour lui, ce qu'il attendait arriva et les fiancés collèrent leurs lèvres. Lorsqu'elle se décolle l'homme quitte la piece surement satisfait et le blessé lui sourit legerement.

Nous vous en faites pas, je crois que cette nuit a était épuisante pour nous tous.

D'ailleurs cet épuisement se lisait plus que bien sur son visage. Une opération de ce genre, sans préparatif ni sédatif on ne pouvait pas en sortir frais comme un gardon.

Disons que pour un rescapé je vais bien, fatigué mais bien.

L'homme décale la tête pour s'assurer que le médecin n'était pas rester a la porte et il ricane doucement en reprenant la parole.

Les lèvres violé par une gente demoiselle mais tout va bien ! D'ailleurs... Il va falloir que je vous apprenne... C'est inadmissible.

Il laissa planer le doute quand au sujet de son mécontentement, il avait d'ailleurs prit une mine sérieuse et sévère.

Il est hors de question que ma femme se cantonne a ce genre de baiser ! Soyez plus fougueuse plus amoureuse !

Il ria en arborant un air plaisantin, ce n'était pas son genre mais il s'adaptait a la situation. Et dans celle ci il fallait qu'elle se détende. Elle allait surement prendre la mouche mais tant pis. Elle avait besoin de penser a autre chose.
Re: On n'est plus à un verre près ft Gareth.
Sam 3 Juil - 17:54
Lucille des Encômes
Lucille des Encômes
19
Petit rat des parchemins
Je n'arrive pas à croire ce que je venais de faire. Non vraiment là, je me maudis mentalement. Je pourrais dire que ça me servira de leçons mais je me connais des balourdises, j'en ferais d'autres. Même bien plus irréparables que celle-ci. Des fiançailles pouvaient se défaire. Dans le Chaos, bien du monde oubliera rapidement qu'au final, le General avait une donzelle cachée dans ses terres. Oui, j'y crois. Surtout pour ne pas voir mes parents rappliquer et exiger un véritable mariage.

En attendant, il était en Vie. Et bien qu'il soit fatigué, il avait toujours la langue bien pendue. Ce dernier commentant, ce que je rappelle, mon premier baiser, je décide de me reculer, vexée et peinée. Je me pose à même le sol, dos au mur, rabattant mes jambes contre mon torse. Il osait émettre une critique. De son état, il jugeait. Et là, oui, je n'avais pas su retoquer. Non, la fatigue et l'inquiétude m'avaient retiré toute force de répliquer. Une baffe, c'est tout ce qu'il aurait pu mériter mais je préfère me recroqueviller et demeurer saine d'esprit. Je n'avais guère envie d'entendre que nos fiançailles avaient déjà des remous. Les mâchoires fermées, je regarde devant moi, jusqu'à que sa dernière phrase me fasse tousser à m'étouffer avec ma salive. Vous perdez la tête mon cher. Il est fou ! Je le regarde, abasourdie. Je ne sais quel traitement vous rend aussi ... Je n'ai même pas les mots. Ni fougue ni amour, et puis quoi encore. Vous aurez du bouillon et des coussins douillets, c'est déjà très bien. Je roule des yeux. Je ne sais même pas ce que signifiait l'Amour et cette fougue. Mais je n'allais strictement pas l'avouer. Plutôt mourir ! Quoi que non, tous ses efforts auraient été vains. Je n'ai pas le temps de le houspiller qu'on frappe à la porte et je me redresse aussitôt.

Des hommes en armure entrent et je reste couac. Puis un petit homme assez bedonnant s'extirpe de l'amas. Je me rapproche du lit, posant une main sur l'épaule du General. Quitte à jouer les amants ... Fougueux - c'est comme ça qu'il a dit ? - faisons le bien. Bien le bonjour General Wydman. Cela fait bien longtemps que ne nous étions pas revus. Cela est toujours plaisant de vous savoir parmi nous. Bien que les circonstances soient ... dramatiques. Le Roi vous envoie toutes ses pensées afin de vous remettre rapidement. Nos soldats seront bien vite perdus sans vous et .. Je rêve où il est entrain de lui dire de se dépêcher pour repartir ? Je fais un pas, assez surprise et farouchement les nerfs grimpants rapidement. Que le Roi envoie ses pensées afin que mon cher ... fiancé retrouve ses forces. Les soldats tous efficaces seront tenir le temps qu'il faudra afin que le General puisse se remettre le temps nécessaire. Il a su, se montrer héroique, en sauvant les civiles, tâchons de ne pas l'oublier et respectons le blessé qu'il est. Je viens vraiment de dire ça ? Tête qui pivote vers moi, j'aurais aimé reculé, mais je n'en fais rien. Pas question de perdre la face devant un conseiller ou je ne sais quoi. Est-ce là, une manière de nous demander de vous le laisser mademoiselle ? Regards et rires qui se font entendre. Tout à fait. Est-ce mal ? Lulubévue le retour. Eh bien, je tâcherais d'en informer le Roi que la fiancée de notre General requiert sa présence. Je suis certain qu'il appreciera le dévouement que vous portez à notre héros. Puisse-t-il être soldé par ce mariage que personne n'attendait et de futurs chérubins. Les joues se teintent mais je ne pipe mots.

Il se détourne de moi. General, vous avez visiblement une nouvelle bataille à mener dans votre couche. On vous souhaite de connaitre victoire comme vous avez l'habitude de nous faire vivre. Je ne sais plus où me mettre. Je me déteste. Si vous le permettez, ainsi que madame, j'aimerais vous rendre visite afin de quérir vos conseils tout de même. J'ose espérer que cela soit acceptable pour votre fiancée .. Mener des stratégies est bon pour l'esprit. Je le hais. Main sur l'épaule qui fait pression, trouvé un peu de raison avant de me mettre à hurler qu'ils sortent. J'ai envie de regarder le Général, l'inciter à dire non. Il est convalescence. Qu'on lui fiche la paix. C'est ce que je répète mentalement.
Re: On n'est plus à un verre près ft Gareth.
Jeu 12 Aoû - 19:22
Gareth Wydman
Gareth Wydman
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Général Lioffelois
Ce fut sans surprise qu'elle se referma sur elle même quand il eu l'audace de lui faire un reproche sur son premier baiser. Bien sur il ignorait la situation, bien qu'une petite noble dans ses âges avaient rarement fait quoi que ce soit. Tout cela bien sur pour se préserver afin d'obtenir le meilleur des mariages possibles. Intérieurement il soupirait, les règles de la noblesse... Il était bien content d'être étranger a tout ce monde et de ne pas devoirs se plier a toutes ces règles.

La voila qui recule jusqu'à s'exilée dans un coin, était elle vexée a ce point ? Certes la petite terreur n'avait su quoi lui répondre mais cela l'avait touché a ce point dans son amour propre ? Le général restait dans sa posture couché sur le ventre, après tout il était incapable de bouger sans ressentir la douleur des plaies encore fraiche.

Pour votre information ma chère, je n'ai rien reçu. Simplement de l'alcool pour désinfecter les plaies. D'autres bien moins endurant que moi en auront besoin. Inutile de gâcher les maigres réserves que doit avoir le palais.

A ses mots il soupire, au moins il était prévenu. Le point positif, si ca pouvait l'être c'est qu'elle semblait vouloir s'occuper de lui durant sa convalescence. Mais elle allait très vite comprendre ce qu'il pensait de la chose. Le bouillon très peu pour lui et les coussins il préférait les partager avec une douce et chaude présence féminine.
Gareth allait bien sur lui faire comprendre qu'il était hors de question pour lui de rester en province ou a la capitale quand la prote s'ouvrit. Etant de dos il n'entendit que des cliquetis métallique, des armures ? Vu sa position délicate il n'avait qu'une envie c'était de posé sa main sur sa dague, simple reflexe naturel, mais celle ci était bien trop loin pour son pauvre bras. Il se contenta donc d'attendre. Ce n'est que quelques secondes plus tard qu'il entendit une voix familière qui lui provoqua un soupire.
Deux des gardes l'aidèrent a prendre une posture assise en face du conseiller tout en rembourrant son dos d'imposant coussins. Dans le même moment sa futur épouse fictive s'approche de lui donnant une parfaite illusion d'un parfait amour et d'une inquiétude sans nom. Gareth reprend sur un ton lui faisant comprendre qu'il tombait comme un cheveux sur la soupe. Chose qu'il devait bien connaitre puisque le conseiller se dégarnissait a vu d'œil.

Conseiller Fidias... C'est un plaisir partager... C'est hélas dommage que nous ne nous rencontrions que lors d'évènements dramatique.

Le fière général allait reprendre lorsque sa "femme" le fit a sa place. Au moins elle avait reprit du poils de la bête. Le conseiller comprendrait bien vite pourquoi il l'avait choisit elle et pas une autre... Et il ne pensait pas a sa jeunesse, loin de la.
A vrai dire lui même se trouvait étonné que malgré son jeune âge elle sache si bien tenir tête au conseiller. Gareth se trouvait totalement démuni face a cet échange entre les deux ce qui malgré les apparences de son calme olympien s'agaçait de n'être qu'un spectateur d'une discussion le concernant. Ce chère Fidias réussi cependant a la faire taire en parlant d'enfant. Bien sur c'était a prévoir, le général en profite pour reprendre les rênes.

Je vous remercie de votre sollicitude concernant notre mariage conseiller mais je crains que cela ne doive attendre quelques temps au vue de la situation de ce soir et de la mienne. Ce que ma compagne tentait de vous faire comprendre c'est qu'elle souhaitait simplement me voir respirer le temps d'une heure. Voyez vous le médecin vient seulement de nous quitter.

Les choses étaient désormais remisent a leurs places. Elle s'en était bien sortit jusque la mais c'était désormais a son tour de tenir tête a cette petite larve de conseiller qui n'avait rien de mieux a faire que de se pavaner et jeter de la poudre aux yeux de tous pour être dans les petits papiers.

Je vous remercie de nouveau pour votre sollicitude conseiller. Mais cette bataille ne concerne que moi et ma chère et tendre. je n'aurais nullement besoin de renfort. Contenter vous déjà d'envoyer ceux que je vous demande a la frontière.

Le général pose alors sa main sur celle de la jeune femme, offrant alors une vision plus intimiste de leurs duo. Il la regarde d'un air plutot tendre et soupire comme si la suite n'allait pas lui plaire.

Vous n'imaginez pas a quel point j'aurais été heureux de vous inviter mais malheureusement je ne compte pas m'éterniser ici. Bien que blessé mes hommes ont besoins de leurs général. Je compte bien envoyer un messager a la frontière pour donner les plein pouvoirs a mon bras droit mais retourner auprès d'eux d'ici une semaine. Degandorf n'attendra pas mon rétablissement pour contre attaquer. Donc si vos lumières n'ont rien d'autres a éclairer que notre intimité nous vous invitons a nous laisser.

Sa main se détache alors de celle de la brune pour glisser jusqu'à ses hanches. Il lui lance un léger sourire plus qu'explicite avant de revenir au conseiller.

Nous aimerions profiter de l'une des rares nuits que nous pouvons passer ensemble... Si vous voyez ce dont je veux parler ?

Malgré son état il semblait parfaitement sérieux. C'est qu'il était plein de ressources ce général mais ce qu'il cherchait a faire c'était bien sur mettre mal a l'aise leurs interlocuteurs ce qui semblait plutôt bien marcher avec les gardes qui se regardaient entre eux pour se questionner.
Re: On n'est plus à un verre près ft Gareth.
Ven 15 Oct - 15:43
Lucille des Encômes
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19
Petit rat des parchemins


Je n'aurais jamais songé devenir l'un des sujets de la cour. Je voulais juste que le Général reçoive des soins rapidement. Et dans l'empressement, la couardise, surtout la panique, mes mots - persuadée que c'était une bonne stratégie - ont dépassé ma pensée, ma volonté de bien faire. A présent, dans ces temps de reconstruction, on ne fait que parler du dévouement de la fiancée du General. Autrement dit ; moi. Sauf que je n'avais strictement rien demandé ; si ce n'est que le dudit Général vive. Heureusement ma bonne conscience m'empêche de le regretter.

Quelques jours, ce sont écoulés depuis la tragédie. Chacun se relève. La royauté reprend ses droits. Etrangement, mes parents ne m'ont toujours pas rappelé à leur côté. Par contre, ceux de ma défunte amie, sont venus quérir son être pour l'enterrer dignement. J'avais prévenu le Général et je les avais suivi. Trois jours où je pouvais respirer loin du tumulte de la cour. Enfin, j'avais cru mais les parents de ma dame de compagnie ne voulaient qu'entendre ma romance inexistante avec le grand homme du nord. A croire que nous n'avions pas enterré leur fille. J'avais donc repris une histoire banale, d'une femme s'éprenant d'un héros. D'une femme espérant obtenir les faveurs de cet homme en multipliant les exploits. Qu'il y avait bien eu diverses tensions mais nos conversations avaient su ouvrir nos cœurs. Et tout un ramassis de mensonges. Jusqu'à avouer que le voir blessé fut le déclic d'un amour incommensurable.

Je n'avais jamais eu aussi honte de moi ce jour là. Parce que c'est à ce moment là que j'avais compris que j'allais devoir conter cette histoire inlassablement. Jusqu'à trouver une solution ; rompre les fiançailles avec l'homme en était une mais ce sont les conséquences qui m'inquiètent. Je n'avais pas spécialement envie de me marier mais si un jour, je tombe vraiment amoureuse, est-ce qu'on voudra encore de moi ? Ou alors, je ferais tellement pitié qu'on voudra me marier, juste pour passer pour l'homme qui a sauvé mon honneur ? Et ça me débecte. Bravo Lulu, t'es dans de beaux draps !

On aurait pu la jouer, violente dispute et éloignement jusqu'à que notre histoire s'enterre d'elle-même. Mais non, à peine rentrée que je m'étais précipité dans les appartements du militaire pour m'enquérir de sa santé. Et la rage s'était emparait de moi quand j'avais remarqué tout ce monde dans sa pièce à vivre. A parler stratégie militaire, occasion loupée d'en savoir plus !! Eh oui Lulu, c'est en houspillant les bons gens qu'on se fait pas oublier. Et mon attitude rajouter davantage de crédit à la rumeur qui sévit actuellement ; le Général a trouvé son ennemi : sa fiancée. Qui en, prime le surprotège.

C'est bien bête que je me retrouve, maintenant qu'il n'y a que nous deux. Bonjour General, comment allez vous ? Pas question de me défiler. Maintenant que j'avais fait fuir tout le monde, autant assumer les conséquences. Je me déteste. Et lui aussi, il est entrain de tout me prendre. Premier Baiser. Vie. Réputation. Mariage. Je le haïssais. Alors pourquoi, je ne me faisais pas toute petite ? Je prends note que le mot repos ne fait toujours pas parti de votre vocabulaire. Et je sais que vous en avez cure mais ça m'agace. Je fais les cent pas devant lui. Vous êtes en con - va - les - cence ! Et je lui jette le premier coussin qui me passe sous les mains, atterrissant contre le mur, non loin de sa tête. On dira que je maitrise. Cela devient fâcheux de passer pour la mauvaise femme oppressant vos libertés. Tenez vous bon sang ! Je pars trois jours et vous faites n'importe quoi. Vous aurez pu, vous entichez de gourgandines, quitte à avoir du réconfort de femmes d'expériences. Mais qu'est-ce que je dis .. ?

Je me tais purement et simplement. Je réalise que je refuse d'être une femme trompée qu'on va déplorer sur son passage, et je comprends que je suis coincée. Mâchoires crispées, regard noir sur sa personne. Je vous déteste. Second coussin. Je reprends ma marche. Je disais donc .. Douleur qui me plie en deux et je me tiens contre un pan de mur, comprenant que la femme que je suis, venait d'être fâcheusement indisposée. Les émotions décuplées venaient d'avoir une source. Troisième coussin. Je vous déteste General Wydman !! Et pour sûr, les domestiques environnants l'ont entendu.

Sortie théâtrale pour aller me remettre de mes crampes et me faire couler un bain. Enfin, ma chambre était juste séparée par la salle d'eau de la sienne. Je n'avais pas grands mètres à faire. Mais voulant demeurer digne, c'est tout un couloir que j'avais traversé avant de faire demi tour. Il fallut que quelques minutes, une domestique prenant mes tissus pour informer le militaire que sa fiancée allait être souffrante, à tenir le lit. J'en avais bien à redire à ce sujet !
Re: On n'est plus à un verre près ft Gareth.
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