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22h20 - La chaîne au mauvais cou
Mer 21 Oct - 13:41
Ivid Dunto
Ivid Dunto
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La rose blanche
Les gardes s'emparèrent de la jeune femme sans presque aucune forme de délicatesse et la menèrent derrière les barreaux jusqu'à nouvelle ordre de la Commandante. Ivid avait garder son sourire et n'avait donner aucun signe de méprit à l'égard de cette femme, et se laissa sans broncher emmener par les soldats. En l'enfermant, ceux-ci eurent "la gentillesse" de ne pas l'enchaîner puisque la comtesse ne restait encore qu'une suspicion et surtout par principe, on n'allait pas souiller le corps d'une si belle jeune blonde...

Sa sombre partie avait prit le dessus comme si elle en avait marre de se cacher sous un sourire les plus niais et puis elle avait eut forte envie de remettre à sa place cette dragonne se croyant capable de glacer le sang à n'importe qui. Sauf que la jeune femme était loin d'être n'importe qui...

Cela signifiait malheureusement qu'elle ne pouvait plus jouer pour l'instant à traquer les amants en manque de conquêtes. Mais cette fois-ci, elle se fichait de cela car elle avait trouvé la perle rare... Et elle n'avait plus à battre des cils et sourire innocemment pour attirer sa proie dans son piège mortel. Adossée au mur de sa prison, elle eut un sourire en coin. Elle avait pour l'instant le temps de réfléchir à comment elle pourrait bien rendre cet animal sauvage utile à son égard...
D'ailleurs en passant doucement la langue sur ses fines lèvres, elle sentit qu'elle était en manque de rouge à lèvre...
Re: 22h20 - La chaîne au mauvais cou
Mar 27 Oct - 16:10
Conrad Erskine
Conrad Erskine
45
Chien fou du roi
Conrad était heureux, enfin c'est ce qu'il semblait paraitre. Le jeune homme descendait les escaliers en sifflotant un air chantonnant et étrangement agréable. Il y a quelques dizaines de minutes il était encore furieux contre le monde mais quelques chose l'avait fait changer d'avis... Une idée... Et s'il allait rendre visite a sa chère et tendre proie qui ne pourrait plus s'échapper de son emprise ? Excellente idée de provocation... C'est donc ce qu'il allait faire. Rejoindre la belle et épineuse comtesse de Dunto dans les cachots allait peut être enfin leurs donner l'intimité qu'ils désiraient l'un l'autre ?

C'est donc pour cela qu'il descendait les escaliers si joyeusement ! En arrivant dans la pièce ou était aligné les cellules le chien aperçoit un garde, quoi de plus normal après tout ? Il s'agissait la des geôles du palais royale, de potentielle danger y guettait... Enfin ces temps ci il devait plutôt s'agir d'ivrogne ou de type ayant un retard sur des paiements... Les dangereux se faisaient décapiter qu'emprisonner... En même temps... C'est bien plus amusant !
Conrad fait alors signe a ce fameux garde, un signe lui faisant bien comprendre qu'il ne voulait pas de sa présence auprès de lui. Celui ci s'éloigne donc pour retourner a son poste a l'entrée, le garde noir lui se meta longer les cellules, d'un pas lent et les bras dans le dos et en tenant son poignet droit dans sa main gauche.

Quelques cellules plus tard il se retrouve devant celle de sa victime. La blonde était assise sur un banc de bois dresser a l'aide de chaines planter dans le mur, bien rudimentaire contrairement au luxe qu'elle devait connaitre dans son comté. Il se poste bien droit derrière les barreaux et sourit légèrement avant d'ouvrir la bouche.

Je suis déçu... J'aurais aimer vous voir enchainée... Mais le garde a sans doutes penser que vous n'iriez pas loin sans cela.

L'animal s'approche légèrement des barreaux toujours en restant a bonne distance de ceux ci et commence a l'observer. Allait elle faire celle qui ne comprenait pas ? Celle qui voulait sortir en se sentant trahi ? Ou bien encore celle était outré d'un tel traitement. Il était bien curieux de voir ce qu'elle avait encore dans le ventre... Bien que son masque ne serait pas assez épais pour lui faire croire qu'elle était une sainte enfant.
Re: 22h20 - La chaîne au mauvais cou
Jeu 29 Oct - 19:35
Ivid Dunto
Ivid Dunto
65
La rose blanche
Sans même tournée la tête vers lui qu'elle le vit du coin de l'oeil, elle eut un léger sourire. Tiens tiens... Mais qui voilà... Le toutou de sa Majesté qui venait pour la narguer. Il n'était pas prêt à laisser sa proie lui filer entre ses doigts on dirait.
Il fallait dire que des femmes comme la rose blanche ne couraient pas les rues et seuls certains chanceux pouvaient les aborder. Ivid avait donner cette chance au garde noir et avouait qu'il ne la décevait pas... pour l'instant. Car si il venait à perdre son estime, il n'aurait alors plus d'utilité et elle en finirait avec lui. Il pourrait ainsi rejoindre tous les autres qui ont tenté le défi auparavant.

Elle savait très bien que sortir à ce moment son fameux jeu de l'innocente fille ne serait qu'une perte de temps. Il l'avait vu sous son autre angle donc aucun mensonge de ce type ne pourrait être crédible. En temps normal, elle l'aurait achevé avant même de lui donner la chance de sortir de ce salon, mais cette fois-ci elle fit exception. Elle avait d'autres idées bien plus alléchantes en tête avec ce chien de guerre. Sa mort allait attendre pour l'instant...

- Cette Commandante n'a pas du apprécier mes conseils...

Une phrase pleine d'innocence mais sur un ton qui ne l'était pas, simple ironie.
Commandante qui s'était d'ailleurs retrouvé dans la liste noir de la comtesse, mais elle avait d'autre chose à penser pour le moment. Les gardes n'avaient enchaîner la jeune femme pour des raisons évidentes mais l'homme trouvait cela décevant. Voulait-il y remédier ? Très certainement. Mais les chaînes étaient faites pour les chiens dangereux dans son genre et non pour les roses.

Elle eut un sourire en coin, et souleva délicatement sa robe en faisant comme si de rien n'était. Le grand méchant loup allait-il pourvoir se retenir de ne pas manger le chaperon à la robe rouge ? Ou plutôt, faisait-il partit de ces autres hommes qui seraient en chien devant cette situation ? Le premier défi de son jugement était lancé.
Re: 22h20 - La chaîne au mauvais cou
Ven 30 Oct - 22:01
Conrad Erskine
Conrad Erskine
45
Chien fou du roi
Conrad se tenait devant la cellule, bras croisés dans le dos il admirait le spectacle de cette rose qui prenait racine dans son nouveau pot. Un pot bien triste... Peut être qu'il la sortirait d'ici dans la soirée s'il en avait l'occasion... Enfin si elle lui prouvait qu'elle le méritait, mais pour l'instant il devait bien avouer qu'elle lui plaisait... Ce genre de femme aux lèvres sanguine... Ca avait quelques chose que les autres n'avaient pas.

Il c'était légèrement approcher des barreaux et de cette façon il avait pu entendre sa phrase... Mais aussi voir le petit sourire qu'elle avait eu en le voyant arriver du coin de l'œil. Il soupir blasé et fini par reprendre.

En parlant de conseil. Vous ne devriez pas jouer avec les limites quand vous ne savez pas ou elles sont. Mormegil est surement encore plus sanguine que mes mains. Si vous aviez laisser les braises dans leurs état nous serions en bien meilleure posture et assurément plus agréable pour vous.

Il secoue la tête légèrement en soupirant de nouveau. D'un coup son regard c'était porté sur le mouvement de la blonde, elle venait réellement de soulever sa robe ? Un petit et rapide sourire carnassier se dessine sur ses levres... Il siffle en tournant la tête vers le garde plus loin qui arrive pour déverrouiller la cellule, une fois fait il l'expédie d'un geste de la main avant d'entrer en affichant de nouveau son sourire.

Vous aimez le feu n'est ce pas... Comtesse.

Doucement il s'approche d'elle, son pas se fait lent comme celui d'un prédateur tapis dans les hautes herbes a observer sa proie. A contrario que lui était en plein milieu de son champs de vision et qu'il avait déjà mordu sa proie.
Une fois devant elle il se penche vers elle avec une expression provocante, sa langue passe sur sa lèvre supérieur et doucement ses mains se posent sur les cuisses de la blonde. Lentement elles remontent sans s'arrêter jusqu'à ses épaules ou il fait une petite pause. Il se penche encore plus vers elle, leurs lèvres sont presque en contact mais rien ne se fait. Il sourit amusé de la situation et ses mains reprennent leurs chemin le long des bras de la demoiselle.

Dans son mouvement il avait fait en sorte de tendre ses bras et avait fini par arriver a ses poignets. La le chien d'humeur joueuse s'arrête et ricane. D'un geste vif il se saisit des bracelets enchainer au mur qui pendait juste derrière les poignets de sa victime et un petit clic métallique se fait entendre. Le piège venait de se refermer et la jeune comtesse était désormais enchainer.

Conrad fait un pas en arrière tout sourire et clairement satisfait. Il observe son œuvre et se mord la lèvre inférieur.

Désormais je suis comblé... Les chaines vous vont a ravir... Elles vont a merveille avec votre robe de ce soir.
Re: 22h20 - La chaîne au mauvais cou
Dim 15 Nov - 20:30
Ivid Dunto
Ivid Dunto
65
La rose blanche
Ivid soupira. Voilà que monsieur lui faisait la morale, lui qui était le plus mal placé pour faire cela... Mais elle esquissa un petit sourire en coin de la lèvre. Cette Mormegil plus sanguine que lui... Une information très intéressante dont Ivid finit par chercher quelle genre de femme il s'agissait réellement.

Elle avait réussit à attirer la bête qui ne put résister à cette acte. A part détester les femmes ou n'avoir aucune attirances pour elles, très peu pourrait ne pas penser à quelque chose "d'osé" en la voyant soulever sa robe. Ce n'était pas pour rien qu'elle était réputée à la cour pour sa beauté. Donc ce n'était pas ce toutou en manque de chair fraîche qui allait faire les ignorants...

Comme prévu, il craqua facilement à son geste séducteur et après avoir appelé un garde pour lui ouvrir. Il s'approcha d'elle tel un prédateur. Mais fallait-il peut-être rappeler qu'elle est une plante carnivore ?... Une fois qu'il se sera délicatement posé sur elle, Ivid allait lui expliquer à sa façon qu'il ne fallait jamais la mépriser et jouer les moralisateurs avec elle...

Il fallait dire que jouer avec le feu était très amusant mais il était vrai qu'à force d'en abuser on se brûlait un moment ou un autre. Mais c'était avec ces brûlures qu'on finissait par le maîtriser au mieux... Non ?

Le visage du garde noir resta un moment tout près du sien, mais aucun des deux n'offrit l'honneur d'un baiser à l'autre. Ivid pensa qu'il le ferait en premier, le laissant tomber dans le piège par lui-même... Mais le chien était loin d'être crédule et en moins de deux, il attacha les poignets de la comtesse à ces chaînes.

La jeune femme eut un petit sourire.
Il voulait jouer ?...
Très bien. Que cela soit ainsi.
La comtesse prit son masque de jolie et innocente rose en rougissant comme une jeune fille gênée et charmée qu'on la complimente ainsi.
Elle se mit à rire d'une petite voix aigue et mignonne :

- Vous trouvez ?...
Re: 22h20 - La chaîne au mauvais cou
Dim 15 Nov - 23:44
Conrad Erskine
Conrad Erskine
45
Chien fou du roi
Le garde noir avait parfaitement réussi sa manœuvre, la blonde n'y avait vu que du feu ou du moins ne l'avait aucunement laisser paraitre. Avec une telle femme il s'attendait a tout surtout au pire. C'était a peu de chose près la même chose que de jouer contre son ombre... Pour la première fois de sa vie il avait une petite appréhension, il aimait par dessus tout ce danger qu'il avait en face de lui mais le fait de se retrouver face a quelqu'un comme lui était... Perturbant.

Une fois qu'il avait lâché ses poignets qui désormais était retenu par les chaines d'acier il se recula légèrement pour admirer son œuvre. Lorsqu'il se recula il pour admirer son œuvre la comtesse avait remit son masque de crédulité, vraiment ? Elle croyait qu'il allait tomber dans le panneau comme aux premiers regard ? C'était bien mal le connaitre.

Le visage jusqu'alors satisfait du chien noir se fane tel une rose et affiche alors une mine déçue. Ce n'était vraiment pas ce qu'il avait attendu... Quitte a jouer avec des chaines il aurait voulu que ce soit la veuve noir qui lui réponde et non la rose blanche. Tant pis. Il fait la grimace a ses mots.

Finalement... Non.

Il ne trouvait plus d'intérêt a ce jeu... Le chien c'était bien vite lasser de son os qui était désormais bien fade. Des petites dénué de peur et avare de cavalier il y en avait tout un tas la haut, il n'allait pas s'attarder avec la comtesse si celle ci ne comptait pas lui montrer son vrai visage. L'homme commence a faire demi tour après avoir regarder la comtesse toujours attaché.

Conrad fait quelques pas avant de s'arrêter une seconde a la sortie de la cellule.

Je pensais vos piquants plus acérés... Mais soit.

Il hausse les épaules par pur provocation et refait un pas en avant pour repartir en direction de la grande salle pour reprendre sa chasse.
Re: 22h20 - La chaîne au mauvais cou
Jeu 3 Déc - 17:08
Ivid Dunto
Ivid Dunto
65
La rose blanche
Le jolie minois d'Ivid ne fit bien sûr pas réagir l'homme et il fut plutôt déçu par ce changement d'humeur qui revenait sur la prétendu innocence de la jeune femme. Mais il devait rapidement comprendre qu'il fallait être méritant de pouvoir jouer avec la personnalité obscure de la rose blanche. Il avait voulut jouer sur la provocation et la déception ? Soit, c'était ce qu'elle faisait.

Pourtant... Ce qu'elle pouvait aussi détester jouer ce pathétique jeu de l'agneau. Le pire dans tous cela ? C'était que c'était sa vraie personnalité avant que son sans coeur de mari décide de la briser entièrement. Cet homme avec qui elle avait donné toute sa confiance et son amour, d'un seul baiser avec une autre femme a réussit à détruire toute ce qu'Ivid avait de bon en elle. Elle s'en voulait à elle-même d'avoir été aussi sote pour croire tous ses mots doux et à l'amour de l'avoir rendu aveugle. Mais après quelque temps de réflexion... Elle se rendit que le fautif de ces malheurs était lui. Et celle qui l'avait détourné son regard d'Ivid. Ils méritaient la mort. Pour son époux cela fut réglé mais sa maîtresse... Cela restait à faire.

Les provocations de ce garde pouvait encore passer avec elle et cela lui passait au dessus mais qu'on l'ignore ainsi... C'était hors de question. Il avait dépassé ses limites et la comtesse comptait bien lui faire comprendre avec un premier dressage. Elle se leva, ne laissant moins paraître une image d'infériorité face à lui, même si elle gardait ses chaînes autour de ses poignées. Son visage se renfrogna et son regard changea rapidement vers quelque chose de beaucoup plus sombre. Sa voix prit une ton froid et sec :

- Qui vous a permis de partir ?...
Re: 22h20 - La chaîne au mauvais cou
Dim 6 Déc - 22:08
Conrad Erskine
Conrad Erskine
45
Chien fou du roi
La blonde refusait de se donner a lui comme lui le voulait ? Tant pis pour elle . Les agneaux ca ne manquait pas dans ce monde et il n'en avait que faire. C'était sa facette sombre qui l'intéressait, s'il n'avait pas ce qu'il voulait surtout dans cette situation la chose était simple. Il partait et elle elle restait dans sa cellule, ses chaines ainsi que les petits animaux allait lui tenir compagnie a défaut du garde noir.

Il fait donc l'indiffèrent, la sortie devient la seule et unique option dans l'esprit du garde noir. C'était pourtant bien dommage de perdre cette petite fleur qui cachait ses épines... Elle les cachaient trop bien pour le coup. Il se voulait joueur mais dans ce lieu qui était le seul et unique témoin de leur jeu il n'avait pas peur d'enlever son masque, lui. C'est pour cela qu'il était déçu voir même outré, elle ne le jugeait pas digne de voir l'envers du décors ? Tant pis, la chasse allait reprendre a l'étage supérieur.
Conrad se dirige alors vers la porte de sortie, il arrive sur le pallier et c'est a ce moment qu'il entend le cliquetis des chaines. Il s'arrête brusquement et a sa grande surprise c'est un ton froid et sec qu'il entend... Enfin quelque chose qui lui plaisait d'avantage. L'animal se tourne d'un quart de tour vers la blonde qui venait de se lever, elle portait un visage plus sévère qu'a son départ... La c'était plaisant !

Je prend moi même la décision de prendre congé. Vous n'êtes pas la comtesse que je recherchais. Alors inutile de rester ici plus longtemps.

Malgré le fait qu'elle reprenait du poil de la bête il n'allait quand même pas lui manger dans la main non plus. Son regard se fait presque compatissant. Mais tout cela n'était que pure provocation. Il sort alors de la cellule mais contrairement a toute attente il se place face a elle mais a l'exterieur. Une façon de lui prouver qui lui l'animal était libre et elle enchainer dans cette cellule miteuse. Chose amusante... C'est qu'il avait choisi de se mettre a sa porte si elle décidait de passer au travers des barreaux.
Re: 22h20 - La chaîne au mauvais cou
Dim 13 Déc - 18:03
Ivid Dunto
Ivid Dunto
65
La rose blanche
Ce toutou se montrait désobéissant et croyait pourvoir tenir tête à la blonde. Autant le dire tout de suite que c'était une drôle d'idée... Ce n'était pas un petit ( non seulement en terme de taille ) garde noir qui allait pouvoir faire comme bon lui semble face à une comtesse de renom comme Ivid. En autre, il n'était rien devant elle.
A moins qu'il ait peur d'elle au final... Le féroce animal se rendant compte qu'il faisait face à une louve plus féroce que lui, préférait fuir et continuer à s'attaquer aux agneaux de ce bal ? C'était peut-être la raison qu'il ait prit ses précautions en attachant celle-ci à ces chaînes. Qui sait...

D'ailleurs l'homme continua ses provocations en non seulement lui répondant, ce qui déjà était une faute grave mais de plus en sortant de sa cellule et en finissant par la contempler comme une bête de foire. En le voyant faire cela, elle eut un petit rire froid. Si il pensait réellement partir en se payant de sa tête, il rêvait. On ne se jouait pas d'une rose, car on finissait toujours par s'y piquer. Son rire s'arrêta brutalement et elle jeta son regard obscur sur lui.

- Je ne vous ai jamais donner la permission de quitter les lieux.

Elle s'avança doucement vers lui en traînant ses chaines. Maintenant face à lui, entre eux, la situation changea rapidement. La comtesse faisait bien une tête de plus que lui, petit homme qui l'était, ce qui signifiait qu'en ce moment c'était plutôt elle qui le prenait de haut... Elle passa son bras entre les barreaux et d'une délicatesse sans nom, elle prit dans sa main le visage du garde qu'elle finit par attirer vers elle. Pourtant sa voix était quand à elle glacial et rude.

- Je vais me répéter une unique et dernière fois. - Elle rapprocha son visage du sien, afin de lui murmurer à son oreille d'un ton sec. Elle articula ses deux mots. - Au pied.

Son ordre fut claire.
Re: 22h20 - La chaîne au mauvais cou
Jeu 17 Déc - 22:22
Conrad Erskine
Conrad Erskine
45
Chien fou du roi
Elle avait beau être intéressante sous son masque, si celui ci ne tombait pas il n'y avait strictement rien d'intéressant dans ce jeu. Apres tout ? Qui avait il d'intéressant de jouer  a un jeu ou l'on n'obtient pas de trophée a la fin ?  Absolument rien. C'est bien pour cela qu'il ne comptait pas s'investir d'avantage  et allait repartir en direction du bal après une dernière provocation. Tout le monde sait qu'il est bien évidemment impossible de lutter contre sa vraie nature indéfiniment...

C'est placé face a elle a l'extérieur de la cellule, comme le visiteur d'un zoo, qu'il la prend de haut. Ses mains se croisent dans son dos dans une posture de repos militaire alors qu'il l'observe l'espace d'un instant. La réaction de la comtesse ne se fit pas attendre et il était plus que satisfait de celle ci... Un rire froid... Un regard aussi noir que son âme... Voila ce qu'il voulait voir... Les tréfonds de son âme. Elle avait beau être sombre il la trouvait terriblement belle... Belle a cause de sa différence, certes le monde n'était qu'un ramassis d'ordure cherchant a faire bonne figure et d'assassin prêt a tout pour arriver a leurs fins mais elle c'était diffèrent... Elle avait ce regard rempli de vengeance et de haine... Cela lui rappelait ce gamin qu'il avait recroisé avec avoir sauvagement tuer son père. Gamin qui n'avait pas fait long feu d'ailleurs... Bien vite il avait rejoint son père.

Le temps qu'il avait perdu a être dans ses pensées elle c'était avancée vers lui laissant chanter ses chaines. Son qui au passage plaisait beaucoup au jeune garde noir. A son tour elle c'était placé en face de lui, a cause de sa petite taille il fut forcé a lever le visage pour la regarder dans les yeux. Se croyait elle supérieur désormais ? Qu'elle ne s'y trompe pas. Ici c'était lui l'homme libre et par conséquent l'être supérieur, elle n'était qu'une captive a ce moment précis rien de plus.

Le nombre de personnes capable de tenir ma laisse est bien plus que limité. Sachez aussi que vous n'en faites pas partie.

C'était a la fois dans le plus grand des calme et dans une grande neutralité qu'il c'était exprimé. Conrad ne laissait apparaitre aucune émotion comme il savait si bien le faire, de toute manière il n'y en avait aucune a offrir. Il s'agissait la d'un simple discours d'information.
Dans un geste lent et plutôt délicat elle se saisit de son visage pour l'attirer vers le siens. Ne craignant rien et encore moins une femme enchainer il se laisse docilement faire restant de marbre face a elle. Toujours dans la même douceur leurs visage se rapproche, assurément il n'était en aucun cas question d'un contact charnel c'était même plutôt le contraire. La voix glaçante de la blonde s'assura de le lui rappeler bien qu'il n'en avait pas besoin. La chose étonnante était que malgré ses dires l'animal se laissait faire, comme si la voix de la comtesse dominait son esprit. Il se contentait de l'écouter...

Lorsque ses derniers mots furent prononcé il se crispa légèrement, son regard cessa d'afficher toute forme de vie, il était désormais vide tel un pantin de bois. Conrad pose alors sa main ganté sur la main de la jeune femme qui lui tenait le visage. D'une légère pression il la force a ouvrir  celle ci sous peine de sentir une douleur a cause de cette même pression mais aussi de sentir ses ongles de métal s'enfoncer dans sa chaire. Une fois libre il rebaissa le regard, quittant ainsi les iris d'émeraude de la blonde et reprit sa route... Mais en direction de la cellule, il y entre de nouveau. Bien qu'il tenta de le cacher, psychologiquement il ne put s'empêcher de suivre l'ordre de la dame. Sa façon de faire avait réveiller en lui la manière dont il avait été dompter par le passé. Pour cacher cela il s'arrête devant elle, du moins a quelques pas. Un moyen de lui tenir tête ? Possible.

Et donc ? Qu'allez vous faire ? Je veut dire... Dans votre rayon d'action d'a peine un mètre.
Re: 22h20 - La chaîne au mauvais cou
Jeu 24 Déc - 17:00
Ivid Dunto
Ivid Dunto
65
La rose blanche
A ses mots, elle n'avait plus un regard humain sur lui. Non, elle ne le voyait que comme un objet. Un joli pantin dont elle aura les ficelles et qui l'allait aider à arriver à ses fins. La Ivid au grand coeur et prenant soin de n'importe qui n'était plus... La rose blanche avait fait place à la rose noir, sa parfaite opposée. Cette rose plus piquante et cruelle avec ses cueilleurs était la sombre partie la comtesse. Pourtant, elle n'était point née avec ce côté sadique, c'était une fin amoureuse tragique qui avait perverti cette âme pure....

Le fait que l'homme se considérait de par lui-même comme un chien la fit rire intérieurement. Ce dressage s'annonçait plus simple que prévu. Elle n'avait qu'à juste donner son ordre d'un ton sec pour qu'il obéisse sans broncher. Lorsque que le toutou se dégagea de son étreinte pour finir par se diriger une nouvelle fois vers la cellule, la comtesse eut un sourire sombre dissimulant une certaine fierté. Cependant, elle avait pleinement conscience qu'elle n'était qu'au début de sa mission. Le reste était à venir...

Voilà qu'il cherchait à lui tenir tête en lui rappelant sans gêne qu'elle était attaché comme un vulgaire prisonnier, à cause de lui. Pathétique. Juste pathétique. En cherchant tout le temps à la provoquer, il commençait sérieusement à l'énervé. Si il n'arrivait même pas à lui obéir correctement, elle ferait en sorte qu'il finisse par comprendre. Alors, la jeune femme ne fit nullement attention à ses dires et affirma sèchement :

- J'ai dit "Au pied".

Sans lui laisser le temps de répondre ou de rétorquer quoi que ce soit, la comtesse attrapa le creux du cou du garde et l'entraîna fermement vers elle pour ensuite l'obliger à s'agenouiller devant elle. Au fond, Ivid faisait partie de ces nobles qui jouissaient du pouvoir qu'ils détenaient dans leurs mains et des droits qu'ils bénéficiaient par pur privilège. Elle n'hésitait pas à utiliser de son statue afin assouvir ses désirs, cette situation le représentait en partie. Il devait se soumettre devant elle et ce n'était pas ces chaînes qui allaient lui ôter toute l'autorité qu'elle avait sur lui en tant que comtesse. Malgré sa classe plus élevé que lui, il y avait aussi autre chose chez elle... Ce quelque chose qui faisait que le toutou obéissait à ses ordres.
Alors elle continua à s'adresser à lui d'un ton toujours aussi froid et d'un regard obscur.

- Maintenant, détache moi.

Elle lui présenta ses mains avec leurs poignées enchaînés, attendant qu'il exécute l'ordre comme il se doit cette fois-ci.


Dernière édition par Ivid Dunto le Jeu 18 Mar - 20:24, édité 1 fois
Re: 22h20 - La chaîne au mauvais cou
Mar 5 Jan - 14:51
Conrad Erskine
Conrad Erskine
45
Chien fou du roi
Quand elle lui ordonna de venir auprès d'elle il ne pu faire autrement... Sa voix froide et autoritaire ainsi que la soif de sang dans ses yeux ne pouvait que lui rappeler ses jeunes années a l'académie... Pas celles ou il était avec les autres cadets... Mais bien celles ou on l'avait prit a part pour il ne savait quel raison et qu'on lui avait assigné un maitre d'arme... Maitre d'arme qui n'avait eu de cesse de le brisé pour en faire une splendide machine a tuer démunis d'émotions. Pourquoi s'embêter avec des hommes emplis de doute quand on pouvait façonner un enfant a obéir aveuglement ? C'était bien la l'objectif de la garde noir.

Le problème de Conrad c'était que la façon d'être de la comtesse... Qu'il avait forcer a dévoiler son vrai visage... Ne lui rappelait que trop son maitre d'arme. Il n'avait donc pu se résoudre a ignorer cet ordre pourtant insignifiant dans la bouche de quelqu'un d'autres. Heureusement pour lui il ne s'agissait pas de son maitre, auquel cas il se serait vu ramper a ses pieds. Cela lui permit de ne pas lui obéir totalement... C'était peut être mieux ainsi pensa t'il, l'homme s'arrêta a quelques pas de manière a ce qu'il n'ai pas répondu a son ordre et donne l'illusion qu'il ai agis de son propre chef.
Mais bien vite elle le rappela a l'ordre... Sa fierté lui hurlait de ne pas obéir mais sa conscience le forçait a le faire... Mais avant qu'il n'ai le temps de bouger la comtesse tendis ses chaines pour attraper son cou pour l'attirer a elle. Le chien était clairement tirailler entre l'excitation du jeu et sa peur du conditionnement qu'il avait subit. L'instant d'après il c'était retrouver agenouillé devant la grande blonde en rouge qui semblait a son aise et éprouver un certain plaisir a le voir ainsi a ses escarpins. Comme tout bon chien il éprouvait un certain plaisir malsain a cette soumission, après tout on lui avait apprit que tel était sa place et que le plaisir de son maitre était sa récompense.

Une nouvelle phrase aussi injonctive et froide que la première sortit des lèvres rougit de la comtesse, Conrad reprit alors sa posture sur deux jambes en passant la tête dans les jupons de la blonde. Jupons qui sentait la femme sainte et innocente... Ce contraste était tout bonnement exquis au nez de l'animal. Sans dire un mot il resta droit un court instant et fini par siffler tout en la regardant dans les yeux.
Juste après un cliquetis métallique indiqua l'arrivée du garde devant la cellule.

Veuillez détaché la comtesse de Dunto. Une dame de sa qualité mérite bien mieux que des chaines en acier.

Le garde qui ne se rappelait aucunement l'avoir attaché s'exécuta tout de même. Elle l'était face a lui et on le lui ordonnait alors peut être que son acolyte qui l'avait emmener ici l'avait fait lui... Une fois fait les chaines tombèrent dans un fracas métallique sur le sol et l'homme recula d'un pas alors que Conrad n'avait pas bouger d'un poil.

Vous pouvez disposer ce sera tout.

L'homme le salua et sortit de la cellule sans vraiment comprendre ce qu'il se passait. Mais un garde noir gérait la situation alors il préférait éviter les ennuis... Surtout avec celui la.

Vous voila libre. Du moins de ces chaines. Jusqu'à ce que mon autorité ne décide de vous y raccrocher. N'oubliez
pas que Mormegil vous a fait emprisonner, hormis une once de respect vous n'avez plus rien le temps que cet ordre n'est pas annulé et par conséquent. Vous êtes a moi.


Toujours aussi près d'elle il affiche enfin son sourire macabre. Bien qu'il se soit laisser faire c'était lui le marionnettiste dans cette cellule. Du moins c'était l'illusion qu'il voulait offrir.
Re: 22h20 - La chaîne au mauvais cou
Ven 19 Mar - 22:24
Ivid Dunto
Ivid Dunto
65
La rose blanche
La rose sanguinaire était froide, sadique, autoritaire et méprisante, c'était celle qui tuait violemment ses ennemies et jouait avec ses proies pour le simple plaisir de contempler leur souffrance ainsi que de leur frayeur au bord de la mort. Alors que la rose pure, en était le parfait contraire. Son entourage l'a connaissait seulement sous cet angle. Ce qui était bon signe puisque ceux ayant découvert sa facette noir, ne leur restaient en général que très peu de temps à vivre. Ce n'était qu'un jeu où Ivid s'amusait avec ses deux masques bien différentes selon son humeur...

Ce qu'elle pouvait détester quand on avait à redire sur son ordre. Principalement, quand celui qui devait l'exécuter n'arrêtait pas de faire les insolents en la provoquant. Elle y remédia sans plus tarder en le ramenant à sa place. C'était à dire celle d'un toutou au pied de sa maîtresse. Ce que c'était plaisant de goûter à la sensation du pouvoir... Elle qui il y encore quelques années se faisait manipuler par de nombreuses personnes. Dont son défunt mari qui au final avait fait le très mauvais choix de la tromper. Le pauvre a fini par être assassiné de plusieurs coups de dagues en plein coeur...

La jeune femme l'obligea ensuite de la libérer de ces hideuses chaînes rouillés qui étaient de loin faites pour la comtesse de Dunto. Le petit homme se releva en passant doucement son visage dans les jupons de sa robe rouge, geste qui lui donna un léger sourire au coin de la lèvre. Si il savait ce qu'il se cachait dessous...
Il s'exécuta correctement cette fois-ci en appelant le gardien qui avec ses clés la libéra. La comtesse eu un premier réflexe qui fut de toucher ses poignées une fois qu’ils furent à nouveau libres de mouvement. Il fallait avouer que ses chaînes lui avaient très désagréables… D’une part cela était loin d’être appréciable à porter et d’une autre part le fait de les avoir donnait à ce garde noir un sentiment de supériorité. Cela restait bien qu'un « sentiment » car c’était elle qui tenait la laisse du chien de chasse.

- Ne commencez pas à prétendre que je vous appartiens. - elle prit d'une main délicate son menton et plongea son regard dans le sien - Alors que vous ne me connaissez guère…

C'était vrai. Elle en savait déjà pas mal sur lui mais elle était persuadé qu'il lui cachait encore pleins d'informations importantes à connaître. Et encore... Elle était la mieux renseigné des deux.

- Je vous propose alors de faire plus ample connaissance. - elle eut un sourire des plus sombres - Mais évitons les faux-semblant cette fois-ci...
Re: 22h20 - La chaîne au mauvais cou
Sam 27 Mar - 21:53
Conrad Erskine
Conrad Erskine
45
Chien fou du roi
Conrad venait de se faire manipuler comme l'un des jouets qu'il prenait plaisir a utiliser pour son malin plaisir. C'était son égo qui en avait prit un coup. Se faire agenouiller si facilement, sans combattre et même qu'il n'hausse pas la voix c'était tout bonnement impossible. Un chien n'avait qu'un seul maitre et il lui resterai fidèle quoi qu'il arrive.
Il s'en voulait donc terriblement, au point qu'il se serait lui même puni s'il en avait eu l'occasion dans l'immédiat mais jamais il ne ferrait ca devant elle. L'animal avait donc fait venir le garde pour couper court a cette faille dans son système et ainsi détachée la comtesse... Mais était ce réellement une bonne idée ? Désormais l'idée de la tenir enchainée n'était plus qu'une image et non un fait... Ce qui la rendrait encore plus dangereuse surtout si elle c'était rendu compte du déclic qu'elle venait de faire avoir au garde noir.

La blonde reprend alors de sa voix assez froide et autoritaire, ce qui eu pour effet de remettre a vif les nerfs de l'homme qui n'avait pas bouger d'un poils depuis le départ du surveillant. Son irritation se faisait même ressentir de son regard, ce même regard qu'il avait quand la situation commençait a lui échapper... Heureusement pour lui, encore une fois, qu'elle ne connaissait que bien peu de chose au sujet du comportement de l'animal.
D'un geste délicat elle remonte son visage pour que leurs iris fondent les unes sur les autres et termine sa phrase de la manière la plus provocante qui soit. D'un geste de sa main non ganté il balaye la délicate main de la comtesse de son menton.

Ne me prenez pas de haut comtesse. Si l'envie m'en prend je vous fait remettre ces fers et assez longtemps pour que les nobles oublie votre jolie visage.

Une menace ? Ca embêterait bien le garde noir de la garder ici jusqu'à sa mort mais il en était capable et après la raison pour laquelle elle avait été enfermée ce n'était pas Mormegil et son caractère de dragonne ma léchée qui allait la faire sortir d'ici... Sans vraiment en attendre d'avantage les griffes d'acier du limier viennent enlacer la gorge de la prisonnière, doucement il l'invite a gentiment se rassoir sur le banc de bois dans son dos. Une fois fait il continue son acte jusqu'à ce que l'arrière de sa tête s'arrête sur le mur de la cellule. Son visage continue d'avancer jusqu'a atteindre l'oreille enfouis sous la cascade de la couleur des blé et d'une voix glaciale reprend les rênes du jeu.

Je pense que oui. Il serait préférable que vous tombiez définitivement votre masque comtesse. Il serait regrettable que votre père ou bien votre frère soit mit au courant de votre séjour en cellule pour mauvaise conduite... Ou bien que votre délicieuse mère soit mise au courant qu'une enquête plus approfondi soit faites sur la mort de votre mari... Qui est mort dans de bien étranges circonstances... Vous ne trouvez pas ? Poignarder avec acharnement... Des méthodes bien loin d'un professionnel... Et je sais ce que j'avance...

Tout ce qu'il disait n'était en soit que les pièces d'un immense puzzle dans la tête du garde noir. Bien sur quand on invite des gens au palais, que ce soit pour une réception ou une simple entrevue... La garde noir se doit de faire son enquête... Il pourrait être plaisant pour sa majesté d'avoir des informations pesante sur certaines personne. Malheureusement pour elle c'était lui qui c'était occupé de son cas.

Mais allons y... Je meurt d'envie de vous connaitre d'avantage comtesse... Vous qui semblez déjà bien me connaitre aussi.
Re: 22h20 - La chaîne au mauvais cou
Mar 4 Mai - 18:13
Ivid Dunto
Ivid Dunto
65
La rose blanche
La provocation de la comtesse n’avait pas l’air de plaire au garde puisque celui-ci dégagea de suite sa main qui tenait son jolie visage d’enfant. Ah ce n’était pas trop tôt ! Il reprenait enfin du poil de la bête. Si il était encore en vie, c'était bien parce qu'il avait pour l'instant réussit faire face à la rose noir malgré ses épines acérées. Pendant que certains prenaient un malin plaisir à la cueillir en évitant au mieux celles-ci, lui n'hésitait à la prendre à pleine main sans se soucier du quelconque danger. Elle avait enfin devant elle, un adversaire de taille, capable à tout moment de la mettre à terre et de la rendre à sa merci. C'était si excitant ! Elle avait cette fois-ci un but beaucoup plus palpitant que celui d'assassiner un de ces amateurs de plaisir d'une nuit. Et qu'elle était ce fameux but ? Affirmer son autorité sur ce chien de chasse sanguinaire et origine de moultes atrocités.

D'ailleurs elle n'avait même pas à demander qu'il l'obligea à reprendre place sur le banc de la cellule en lui tenant fermement son cou avec sa main ganté. La jeune comtesse s'émoustillait à la simple pensée qu'il avait à chaque instant la possibilité de refermer violement son gant sur sa gorge afin que ses griffes d'acier s'y plantent et la tue. Drôle de pensée, n'est ce pas ?... Car la rose blanche aurait été plus qu'apeuré dans cette situation.

Oh ! C'était que la conversation devenait de plus en plus intéressante ! Voilà qu'il la menaçait de raconter la cause de son enfermement à ses parents et son grand frère... Soit. Il ne serait pas trop difficile pour elle de les convaincre en pleure que le garde noir n'a cesser de la suivre lors de la soirée et qu'il était donc la cause de cet incident. Au vu de sa réputation souillée, cela en serait encore que plus simple. De plus, comment on ne pourrait pas croire sur parole une belle fleur à la couleur de la pureté...
Par contre la suite de ses propos, attira encore plus l'attention de la blonde car il désigna un sujet qu'elle espérait jusqu'à maintenant ne plus jamais refaire surface. La décès de son mari. Ou plutôt son meurtre. Un valet avait été condamné pour ce crime. Mais même que le "présumé" tueur avait été sévèrement punit pour son acte envers son propre maître, l'affaire continuait à faire grand bruit dans les salons et à la Cour. Alors savoir que la garde noir se décidait à mettre en place une enquête sur cette affaire de façon plus approfondie ne l'impressionnait guère. De plus... Quelle honneur d'avoir fait le sujet principal de cet homme ! Au moins, ils pouvaient presque se considérer sur un pied d'égalité sur ce point là...
C'était donc nullement déstabilisée qu'elle lui répondit avec un sourire au coin des lèvres.

- Vous vous êtes bien renseigné et je n'en attendais pas moins pour un garde noir haut gradé comme vous. Mais si je puis me permettre, il vous manque encore quelques détails... – elle fixa ses yeux couleur saphir – Cependant, vous les donner sur un plateau d’argent serait bien trop facile...

Elle entoura de sa main le poigné du soldat et l'incita à lâcher son cou. Si il voulait l'entendre parler, alors mieux valait la laisser respirer tout de même. Elle commença enfin.

- Très bien. Si vous insistez…. Mon nom est Ivid de Dunto, je suis née le 24 mai en an 65 en tant que deuxième héritière du comté De Marsa. Je fus mariée à mes 16 ans au comte De Dunto à la suite d'un arrangement entre nos deux comtés. Mais celui-ci finit par perdre la vie après seulement 4 ans de mariage. Il mourut en effet d'une manière... Si violente. En me laissant seule, le coeur brisé à jamais.

Cette dernière phrase avait un double sens pour la comtesse. Qui avait le plus le coeur brisé au final ? Son mari ayant été poignardé à plusieurs reprises ? Ou l'innocente rose qu'elle était avant ? Qui d'ailleurs par cet acte réveilla son côté sombre et sanguinaire qui depuis faisait la double personnalité d'Ivid. Elle reprit son sourire à moitié.

- Cette version vous convient-elle ?

Elle n'attendit pas de réponse en réalité. Comme elle l'avait dit auparavant, elle n'allait pas faire son travail à sa place. Il était garde noir, non ? Préféré de Sa Majesté en plus. Alors, il avait largement les moyens et surtout les capacités de découvrir ce qui se cachait réellement derrière le masque de la comtesse. Et puis, elle ne cachait que c'était plaisant de voir quelqu'un chercher en vain son petit secret et était à tout pour un simple indice en plus. Une autre forme d'égocentrisme que la rose noir ressentait. Mais même si elle appréciait parler une d'elle-même, il était tant de changer sujet...

- C'est à votre tour, si je ne me trompe...
Re: 22h20 - La chaîne au mauvais cou
Dim 23 Mai - 17:04
Conrad Erskine
Conrad Erskine
45
Chien fou du roi
La comtesse prenait un peu trop ses aises a son gout, le fait qu'elle se permette de le tenir de la sorte au visage n'avait fait faire a son sang qu'un tour et sa réaction n'eut pas a se faire attendre puisque d'un revers de la main il la détacha en affichant une mine mécontente. Si son envie de jeu n'était pas aussi grande il l'aurait déjà ouverte en deux pour cet affront. Il n'aurait même pas prit la peine de s'amuser avec elle... En y repensant... Un véritable gâchis avec une telle créature... Mais c'était l'un des problème de l'homme qu'elle avait en face de lui, lorsqu'il s'énervait tout se floutait autour de lui jusqu'à ce que ca passe. Bien sur il n'y a pas des dizaines de moyens de défouler un garde noir avec des penchants comme les siens...

Une fois libre Conrad s'assura de reprendre le dessus sur la situation, quel meilleur moyen de rabaisser cette effrontée en la remettant a sa place sur le banc de sa cellule un main sur la gorge. A ce moment la a l'intérieur de son armure un frisson lui parcours le dos, ce que ca pouvait être excitant d'avoir quelqu'un a sa merci ! Inconsciemment il s'en mord la lèvre inferieur avant de lui faire son petit discours de menace quant a sa famille. Le chien lui laissa un peu de liberté en desserrant légèrement son emprise sur sa gorge sentant que des mots voulaient en sortir.

Lorsqu'elle ouvrit la bouche ce fut pour le féliciter, des félicitations qui sonnaient quand même faux aux oreille du petit homme. Mais il se tut, peut être qu'elle se déciderait a lui offrir quelques chose d'intéressant en fin de phrase ? Cependant, alors qu'il venait de se replacer face a elle pour que leurs regards plonge l'un dans l'autre c'est une énième provocation qui vint heurter le garde noir. Ce qui eu bien sur pour effet de remonter son niveau d'irration... Ce qui devait arriver arriva, comme a chaque fois que l'on provoque celui qui tient les rênes et son emprise nouvellement alléger se resserra. Elle était même désormais plus forte qu'au départ et ce n'était qu'une question de temps avant qu'elle ne commence a s'étouffer. L'agacement était palpable dans ses yeux azurés mais elle porta sa main sur son poignet et d'un geste sec il la libera totalement.
Dans le même mouvement il se retourna et fit un pas en avant alors que sa sombre cape avait légèrement volé. Tourné vers le mur opposé il continuait de bouillonné, le prenait elle vraiment pour une imbécile ? C'était assuré que oui. L'histoire officiel tout le monde la connaissait et surtout lui qui avait étrangement porté un certain intérêt pour cette affaire.

Conrad esquissa alors un petit rictus, il n'aurait su dire a ce moment précis si tout cela l'agaçait, bien que ce soit le cas, ou s'il se prenait toujours au jeu du chat et de la souris. Pour marquer son sourire il ricana légèrement. Toujours dos a elle il reprend la parole quelques instants après qu'elle ai conclu sa petite histoire.

N'oubliez pas la fin surtout comtesse... N'oubliez pas que depuis cette affaire la prestigieuse comtesse de Dunto c'est transformé en trainée qui offre sa croupe au premier venu... C'est tellement dommage... Une si charmante femme... Mais non. La version officielle ne me convient pas.

Une simple conclusion ? C'était bien inhabituel de sa part mais oui... Il en resta la pour le moment. Jusqu'à ce qu'elle lui relance la balle... C'est a ce moment la qu'il se retourna, aussi vite qu'il l'avait fait la première fois mais cette fois ci en levant la jambe droite qui vint s'abattre furieusement sur le banc. Coup du sort ? Non, il avait déjà remarqué le détail précédemment. Sous la forte pression soudaine la chaine du coté de la frappe, rouillé par l'humidité des lieux céda détachant ainsi la planche qui servait de banc. A cause de la gravité, la comtesse jusqu'alors paisible assise se retrouva a glisser vers le sol. Toutefois le garde noir se laissa tomber sur le mur, épaule la première pour la réceptionner contre lui.
Voila un pari qui avait marché... Certes c'était faisable mais la chaine aurait très bien pu ne pas se briser et auquel cas il se serait trouvé bien idiot.

Maintenant que la proximité était faite il baissa d'un ton et cessa d'aboyer avec hargne sur la blonde. Un petit silence prit place entre eux deux puis il revint le brisé.

Voyez vous comtesse... Je pense que vous ne comprenez pas le rôle des gardes noirs... Nous sommes le bras armé du roi en personne... Cela nous octroie quelques... Privilèges...

Le voila qui tentait une approche bien moins direct. Une méthode qu'il n'utilisait que très peu souvent voir pas du tout mais c'était peut être la seule qui fonctionnerai avec elle.

Voyez vous... Contrairement a ce que vous pourriez croire, ce n'est nullement pour vous faire tomber que je souhaite avoir la "véritable version" simplement par satisfaction personnel... Et pour savoir comment votre faible mari est véritablement mort.

Faible était bien le mot, pour lui toute personne qui mourrait était simplement tombé sur plus fort que lui et était par conséquent devenu faible. Tout n'était qu'une question de classement et loi de la nature a ses yeux. Les forts mangent les faibles et ainsi va la vie.

Voyez vous... Moi en particulier... Lorsque je ne reçois pas d'ordre, je suis un véritable électron libre. Un électron libre qui a fait le choix de vous rattraper avant votre chute sur le sol misérable de la cellule. Mais aussi... Un électron libre qui pourrait...SI le cœur vous en dit... Faire en sorte que l'affaire du comte de Dunto soit noyé sous les autres et oublié a jamais... Que votre petit secret... Devienne le notre et uniquement le notre et cela a jamais.

Le voila qui, a la fin de son discours, força sur ses membres pour retrouver une posture debout plus agréable. Plus agréable aussi dans le sens ou la délicieuse comtesse se retrouvait dans ses bras. Bien que plus grande que lui d'une demi tête il ne perdit pas son assurance. Un petit sourire carnassier se dessina sur son visage.

Et si cela ne vous suffit pas... Nous pouvons peut être nous arranger pour faire tomber ceux qui colporte des rumeurs sur vous... De cette manière vous pourrez reprendre de zéro.

Par la il entendant bien sur meurtre et discréditation bien que le deuxième soit moins amusant sur le moment... Mais cela avait aussi son charme.
Re: 22h20 - La chaîne au mauvais cou
Mar 27 Juil - 20:06
Ivid Dunto
Ivid Dunto
65
La rose blanche
Fière de sa réponse, elle continua à le fixer de façon très provocatrice. Ce qui était très osé et surtout risqué quand on était en phase de soumission. Justement, elle en paya les frais puisque l'homme serra sa main sur sa gorge jusqu'à ce qu'elle ressente un début d'étouffement. Ivid put contempler les yeux perçants en face d'elle reflétant une pure colère. C'était ce qu'elle voulait voir... Qu'il craque... Elle eut même un léger frisson de plaisir, elle pouvait ressentir enfin le vrai danger qu'il représentait par la force de sa poigne. Cela l'émoustilla encore plus... Mais par réflexe, elle s'agrippa au bras du soldat et celui-ci mit fin à son léger étranglement. Il s'en alla à son opposé, dos à elle comme pour calmer ses nerfs dans son coin. Pendant ce temps, la jeune femme passa doucement sa main sur sa gorge, en pinçant légèrement sa lèvre inférieur. Il venait d'apprécier ce moment qui fut assez dangereux pour sa vie et se ne le cachait pas... C'est pourquoi elle sourit à moitié et lui demanda si cette version lui convenait.

Ivid grinça des dents à sa remarque et lui lança un regard noir même si celui-ci était dos à elle. En réalité ce n'était pas la première fois qu'on l'insultait de la sorte. En général, c'étaient des vilaines femmes jalouses car elles-mêmes n'arrivaient plus à combler de plaisir leur mari... Au fil du temps, elle avait accepté sa réputation de fille facile. Au désespoir de sa famille, d'ailleurs... Ils préféreraient grandement qu'elle décide de se retrouver un mari convenable à son rang au lieu d'aller de conquête en conquête. Cependant ce qu'ils ne savaient pas c'était la finalité de ses histoires d'un soir... L'état de ces amants/es, plus précisément...

La comtesse engagea la conversation sur cette-fois ci, le chien de chasse de Sa Majesté. Il avait l'air de vouloir lui dire beaucoup de choses, alors autant lui donner l'opportunité dès maintenant... Il finit par se retourner vers elle et posa violemment son pied sur le banc du cachot. Surprise, Ivid se sentit tomber brutalement mais un bras la réceptionna de justesse. Ils se retrouvèrent plus près qu'elle ne l'aurait imaginée en réalité... Il avait bien joué son coup. Mais cela ne plaisait pas du tout à la jeune femme... Elle aurait grandement préféré garder cette distante entre eux. Il était près. Trop près. Sa dague frétilla au niveau de sa cuisse et l'appela. Elle était à deux doigts de relever sa robe et l'attraper rapidement pour l'obliger à reculer. Mais quelque chose lui en empêchait... Premièrement, il pourrait bien finir la lâcher pour la laisser tomber misérablement au sol. Deuxièmement et le plus important, si elle lui dévoilait sa dague, elle ne savait ce qu'il pourrait décider en découvrant qu'elle possède une arme. Comme la le lui confisqué... Et elle refusait catégoriquement qu'on lui pique sa dague favoris ornée d'une belle rose. Alors, elle prit sur elle sa colère et l'écouta attentivement.

Les deux roses, la noir tout comme la blanche étaient d'accord sur ce point et détestaient entendre toutes ces suppositions sur cette affaire se glissant parfois entre deux discussions. Quand certains osaient remettre le sujet sur la table en ressortant ces mêmes dires, Ivid les ignorait la plupart du temps ou restait très vague dans ses propos. Après tout, l'affaire avait été classé et un valet de la demeure du comté en avait eu les frais. Il n'y avait donc plus aucune raisons d'en reparler. Mais le mystère restait et pour quelques-uns le mobile du meurtrier ainsi que de la façon dont le comte était mort ne tenaient pas la route. Ces stupides nobles étaient obstinés à raconter moultes bêtises sur un sujet qu'ils ne maîtrisaient guère jusqu'à qu'un autre scandale vienne faire office d'os qu'ils pourront ronger à nouveau. La comtesse haissaient ces personnes étant la source de tout cela et elle ne souhaitait que de les avoir dans sa liste de conquêtes... En d'autres termes : sa liste noir. Elle rêvait juste de leur coudre les lèvres ou leur couper la langue... Littéralement.

Par contre... Pourquoi se mettait-il soudainement à avoir l'envie de lui donner un coup de main ?... Un piège ? C'était l'option la plus probable. De plus, rien ne lui confirmait qu'il était même influencé sous sa forme "d'électron libre". Une veste était si vite retournée... Cependant, avoir à ses côtés un garde noir aussi intéressant que lui était une proposition plus qu'alléchante... Ivid était impatiente de voir comment il procédait avec une de ses victimes... D'après ce qu'elle avait entendu à son sujet, il était un véritable boucher qui laissait le sang couler à flot. Elle souhaitait voir cela de ses propre yeux !
Elle prit une mine un peu attristée.

- Vous ne pouvez pas savoir à quel point ces rumeurs sur ma personne m'irritent et me peinent... Alors, pouvoir y mettre fin aurait un vrai effet libérateur pour moi... - elle se détacha doucement de l'étreinte du garde comme pour garder ses distantes et reprit un air beaucoup plus sérieux - Cependant... Pourquoi donc cet électron libre s'embêterait-il avec ses histoires alors que celui-ci est si libre ?... - elle le fixa - Et qu'entendez-vous par "satisfaction personnel" ?...
Re: 22h20 - La chaîne au mauvais cou
Ven 13 Aoû - 22:35
Conrad Erskine
Conrad Erskine
45
Chien fou du roi
Son petit tour avait parfaitement fonctionné. Voila qu'en se retournant il évacuait sa frustration dans un violent coup contre le banc de la cellule qui s'effondra. Bien heureusement pour la comtesse et sa magnifique robe rouge, Conrad était la et avait eu la réactivité de la rattraper afin qu'elle ne s'effondre pas sur le sol. En soit, ce n'était en aucun cas pour la robe... Elle pouvait bien finir sur le sol humide et souillé des cachots qu'il n'en avait pas grand chose a faire. La chose qui l'intéressait c'était de supprimer cette distance entre eux qui ruinait ses négociations.

Chose qui après une rapide observation ne plaisait pas forcément a la rose. Elle n'avait pas l'air d'apprécier qu'un homme se faufile entre ses épines et encore moins un chien avec autant de mordant que lui.
Mais bien vite elle dissipa toutes émotions pour l'écouter, il avait du bien jouer son coup car le sujet sembla énormément l'intéresser.

Conrad abattait ses cartes une a une, c'était bien la seule chose qu'il avait a faire. Tout se déroulait comme il l'avait prévu, un peu trop d'ailleurs puisqu'elle ne tiquait pas le moins du monde a ses propos. La rose blanche était elle si naïve au point de croire le premier beau parleur qu'elle croisait ?  

Toujours la main gauche autour de sa taille il se cramponne a elle en prenant un air bien plus séducteur que précédemment. C'est vrai que plus proche... Elle était a croquer cette jeune comtesse... Son parfum enivrait d'ailleurs son nez, elle portait plus que bien son surnom de rose blanche.

Ma pauvre comtesse... Je ne peux que vous comprendre... Vous savez... Moi même les rumeurs filent a mon sujet... Certes il m'est arrivé da tuer des gens par nécessité et désormais je passe pour un monstre sanguinaire... Ce serait donc un plaisir d'aider et libérer la charmante et agréable femme que vous êtes a se libérer de ses chaines.

L'instant d'après elle se détacha de lui, tant pis il avait eu ce qu'il voulait et la glace était désormais briser de la façon dont il le souhaitait. Le garde noir laissa donc faire mais resta tout de même auprès d'elle pour garder la mains mise sur le dialogue tout en reprenant lui aussi son sérieux par dessus son air de séducteur.

A quoi sert la liberté si non a avoir du temps libre ? Et par conséquent vaquer a ses plaisirs personnel ? Vous savez le roi n'a pas besoin de son traqueur tout les jours et vous imaginez bien qu'il y a plus avisé que moi pour... La paperasse.

Voila qu'elle se mettait a le fixer, bien sur il fit de meme en fondant son regard océan dans les deux émeraude de la belle comtesse. A eux des ils avaient bien deux paires atypique, entre son bleu quasiment blanc et elle son vert émeraude aussi rare que la pierre.

Votre affaire a fait parler biens de gens... J'aimerais donc juste savoir ce qui en remonte réellement... Bien sur... Ce n'est pas au garde noir que vous vous adresserez. Comme je vous l'ai dis ce n'est qu'une question de satisfaction...

Conrad prend un air amusé, il quitte alors totalement la comtesse pour reprendre ses distances a un petit mètre devant elle.

Et concernant la satisfaction... Cela me donnerai l'occasion de vous revoir pour vous montrer l'art dans lequel je suis passé maitre. Celui de faire taire le monde et faire disparaitre... Les gêneurs.
Re: 22h20 - La chaîne au mauvais cou
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