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20h05 - L'heure de la vendetta (terminé)
Jeu 25 Juin - 16:11
Le Masque
Le Masque
228
Maître des Destins

Jan Hasenclever







27 ans, baron en titre.


A proximité du buffet,

Jan venait de raccompagner Ivid Dunto à l'épicentre des festivités. Nul ne doute qu'aussi charmante qu'elle était, elle trouverait une âme charitable pour la faire danser et la divertir. Quant à lui...

L'heure de la vengeance avait sonné.


Le baron enfonça sa main dans la poche de son pantalon où se trouvait un petit objet insignifiant. Il le fit rouler entre ses doigts, le regard perdu dans le vague. Sa vie tenait à se minuscule petit cube de pâte de verre.

Objet de hasard,
Objet de complot.


Ce mystérieux petit colifichet lui était parvenu à Hafdyrr quelques semaines avant le bal accompagné d'une tout aussi curieuse missive. Quelqu'un qui de tout évidence partageait son ambition d'une façon ou d'une autre.
Ses motifs ne l'intéressaient guère. Tout ce qu'il voulait était obtenir réparation pour la perte qu'il avait subit.

Amputé de son coeur, privé de son âme, rongé par les ténèbres.


Cinq années à attendre une telle opportunité. Cinq années et tout allait enfin s'achever ce soir. Il allait pouvoir tourner la page. Il ne lui restait plus qu'à suivre les instructions.


Trouver le renard aux allures de pie à l'heure du loup



Ses yeux parcouraient la salle de bal. Il y avait tant de monde, tant de couleurs... Comment allait-il pouvoir trouver ce mystérieux individu? Que devait-il cherchait dans cette ménagerie fantasque? Des loups, des hiboux, des paons... Ce n'était pas les animaux qui manquaient ce soir. Il soupira.

Désespérant... Il ne pouvait pas échouer si près du but... Il attrapa un verre de vin sur le plateau d'un serviteur qui passait par là.

- Je vous remercie, j'avais cruellement besoin d'un peu de réconfort face à toute... Cette agitation.

Disant cela, il avait levé les yeux vers le jeune homme. Un petit roux en livrée royale, noir et blanche. Comme une pie.
Se pouvait-il que... Sa main libre glissa à nouveau dans sa poche... Il n'y avait qu'une seule façon de le savoir.

Il sortit le dé et demanda:
- Vous n'avez jamais trouvé cela curieux de remettre son destin entre les mains d'un si petit objet?


Dernière édition par Le Masque le Jeu 9 Juil - 19:29, édité 1 fois
Re: 20h05 - L'heure de la vendetta (terminé)
Ven 26 Juin - 9:53
Daryl di Castelle
Daryl di Castelle
38
Médecin au coeur tendre
Un serviteur nouvellement promu lui fit signe.
Ah Aristide… un jeune homme malin qui lui avait même soufflé une énigme à glisser dans certain de ses courriers. Il était encore un peu tôt et son retour imprévu dû à la prise de somnifères avait fait que le médecin n'avait pas eu le temps de transmettre les dernières instructions.
Il fallait qu'il sache ou conduire l'invité.

Le praticien glissa un morceau de papier dans la poche d'un bourgeois distrait avec un doigté chirurgical. Papier qui n'y resterait pas bien longtemps dans le duvet de cette poche, il y serait entré et ressorti sans remous. Chacun de ceux qui y passerait les doigts serait un maître en adresse… pour des raisons différentes.

Il était l'heure d'un premier coup. Qui serait le premier à venir à lui ? Combien de ses plis avaient atteins leur cible ? Combien était réuni ce soir ? Chacun avait leur propre rôle à jouer. Certain l'avait déjà rempli par leur simple présence.

Daryl s'éloigna d'un pas décidé vers les couloirs des salons, couloirs qu'ils arpentera de long en large durant une bonne partie de la soirée, enchaînant les aller et venus entre des patients plus ou moins particuliers et la fête où il fera de brève apparition. Juste histoire d’apparaître, d'être partout, de surveiller d'un œil le bon déroulé de la soirée.

Il s'assura de ne pas être lui même surveillé avant de rentrer dans un salon du fond. Un vieux salon qui tenait plus au débarras, mais un salon réservé aux domestiques. Conformément à ses demandes, seuls quelques têtes pouvaient entrer ce soir. Connaître les gens de services et pouvait autant ouvrir des portes que les maintenir fermés pour une occasion.
Ils seraient à l'aise pour discuter.

Le médecin déposa sa caissette sur une table et s'installa dans fauteuil face à la porte, attendant son invité qui allait arriver sous peu.
Il allait devoir trouver un endroit où laisser le plus gros de ses préparations médicales rapidement.

La porte s'ouvrit et il attrapa le dé qui lui avait été lancé. Sans trop de bruit la pie avait fait son office.
''Sans trop de bruit'' ?… oui, c'était encore le début de la soirée, elle ne devait pas être chargé. Puisse-t-elle rester discret.

Son regard se posa sur l'homme devant lui. Un jeune homme au noble lignage évident, ne serait-ce que part le sceau du domaine Hafdyrr qu'il portait. Jan Hasenclever. Un nom encore mystérieux à ses oreilles. Mais on lui avait démontré qu'il pouvait être plus qu'intéressé par les jeux de la soirée. Ces jeux n’amusaient certainement ni l'un ni l'autre. Mais il fallait qu'ils participent.
Les tragédies appellent toujours une suite. Celle qui avait frappé Hafdyrr il y a quelques années aurait peut-être sa suite dans la soirée.

Il étouffa un soupire intérieur, il était trop tard pour reculer. Toxine et catalyseur étaient dans le palais. Puissent-ils L'atteindre à la gorge.

Daryl fit tourner le dé entre ses doigts. Il n'allait pas laisser la partie au hasard et il fallait dire que ce dés à cinq faces vident ne laissait pas de doute. Seule la 6éme option serait digne d’intérêt.

- Bonsoir Baron, désolé pour la mise en scène, mesure de discrétion oblige. Alors vous êtes donc venu ? Je ne vous demanderais pas dans quel but – il n'y en avait surtout aucun besoin – mais nous pouvons certainement nous entraider…

Daryl pouvait comprendre une bonne part des souffrances de cet homme. Ils étaient rongés par le même mal après tout. Mais l'heure n'était pas au discours compatissant.
Re: 20h05 - L'heure de la vendetta (terminé)
Sam 27 Juin - 20:44
Le Masque
Le Masque
228
Maître des Destins

Jan Hasenclever





27 ans, baron en titre.



C'était bien lui

Lorsqu'il avait brandi le dé, le domestique lui avait répondu par un sourire entendu avant de lui demander de le suivre. Où l'emmenait-il? Ils traversèrent plusieurs couloir et laissèrent bon nombre de portes closes ou non sur le chemin

Et si c'était un piège?

Il suivit le renard sans mot dire. Il était de toute façon bien trop tard pour s'inquiéter de ce genre de détail. A vrai dire, il y songeait depuis qu'il avait reçu cette mystérieuse lettre. Mais là simple idée d'avoir l'opportunité de se venger était suffisante à ses yeux pour courir le risque. Chaque jour qui passait, son âme semblait se putréfier un peu plus au contact des ténèbres qui l'habitaient. Bientôt, il ne subsisterait plus qu'une enveloppe charnelle vide de toute humanité.

Enfin, le jeune homme à la chevelure flamboyante s'arrêta devant une porte et l'ouvrit. Une remise plus qu'un salon comme on l'entendait dans ce Palais si clinquant d'or et de brillant. Une vaste couche d'un lumineux vernis pour en faire oublier les sombres travers. Il détailla du regard son mystérieux destinateur.

Daryl di Castelle.
D.
Dé.


Il afficha un petit sourire amusé devant ce calembour si bien trouvé tandis que le médecin jouait du dé. Pourtant, jamais il n'aurait soupçonné cette homme d'être à la tête d'un complot conjuré. Il était si proche de la famille royale... Pourquoi ne pas s'en charger soit même? Personne ne le soupçonnerait et il lui serait si facile de faire une erreur médicale.

Jan inclina la tête en guise de salut. Il n'était pas venu ici pour danser à s'en faire tourner la tête. Ni pour trouver de quoi réchauffer ses draps. Il avait même longue hésité à remettre les pieds dans ce lieu, source de tous ses cauchemars. Mais il avait du se rendre à une évidence: il devait tourner cette page.


Non.
La rayer.
L'arracher.
La désagréger.
Jusqu'à ce qu'il n'en reste plus que poussière.


Il s'avança jusqu'à son allié du soir, tout en observant l'insolite décor où avait lieu cette non moins insolite rencontre.

- Je comprends parfaitement Docteur di Castelle et j'approuve ces mesures. Tout comme j'approuve vos desseins qui semble-t-il concorde avec les miens. Je vous écoute donc, dites-moi tout.

Il balaya succinctement la poussière présente sur la table afin de pouvoir s'y appuyer sans ruiner sa tenue de cérémonie et attendit les révélations du médecin.
Re: 20h05 - L'heure de la vendetta (terminé)
Mar 30 Juin - 16:48
Daryl di Castelle
Daryl di Castelle
38
Médecin au coeur tendre
Ses desseins… leurs desseins… ils ne se rejoignaient sans doute que sur une extrêmement fine friche. Le baron hurlait de vengeance, Daryl agissait par devoir, ou du moins s'en convainquait-il tant bien que mal.

En bayant la poussière l'invité en souleva un nuage et le médecin, en roulant des narines dans un contorsionnement gymnastique, parvint à retenir un éternuement. Les domestiques auraient au moins pu faire un peu de ménage pour tenir le lieu propre… enfin, ils étaient déjà bien occupés ailleurs.

Interrompant la danse de ses doigts, Daryl déposa le dé sur sa caissette avant de répondre, son regard franc supportant le regard interrogateur de son vis-à-vis.

- Arriver à une fin convenable pourrait ne pas être compliqué… Tant de Ses ennemies sont rassemblés ce soir que l'un pourrait bien réussir. Ce qui m'intéresse surtout est une fin qui n’amène pas de chaos. Il faudra déjà désunir la faction royaliste. Les faire douter du moindre de Ses soutiens. Les tensions qui parcourent notre pays pourraient tout aussi bien éclater en guerre civil.

Il ne serait pas étonnant que des agents birlais soient en train, et ce déjà depuis de longue année, de fomenter cette rébellion.

- Mais venons en à ce qui vous intéresse… Vous voulez agir ce soir et votre motivation, toute personnelle qu'elle puisse être, pourrait permettre d'éviter les effusions de sang supplémentaire.

Juste en ayant vu son nom sur le registre d'entrée le Roi devait supposer de ce qu'il pourrait faire. Une vengeance ne devrait pas inquiéter Ses partisans plus que nécessaire sur la situation du pays et calmer par la même les campagnes. Un éclat à l'origine moralement acceptable, un spectacle pour les uns, un espoir pour d'autre.


Le médecin poussa un léger soupire.

- Qu'en pensez-vous ?
Re: 20h05 - L'heure de la vendetta (terminé)
Ven 3 Juil - 12:13
Le Masque
Le Masque
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Maître des Destins

Jan Hasenclever






27 ans, baron en titre.



Appuyé contre la table, Jan écoutait attentivement les dires du médecin royal. A vrai dire l'état politique du Royaume l'intéressait bien peu. Il avait fait ses adieux au soleil et doutait fortement d'assister à son prochain lever. Il n'avait pas d'héritier à qui confier la baronnie, car même cela le lui avait été arraché.

Tout de rouge et de bleu

Tout ce que désirait le baron était d'obtenir réparation pour les trois vies qui avait été volées. Il n'ignorait pas faire partie des personnalités surveillés ce soir. Certes il n'avait pas été assez stupide pour entrer armé mais il doutait fortement que Lioffel XX est oublié ce qu'il avait considéré comme un privilège offert au baron. Car c'était ainsi qu'il avait nommé son rapt et les évènements qui en avait suivi.

La suite de la conversation fut incontestablement plus captivante. Il passa pensivement la main sur son visage. C'était effectivement ce qu'il lui fallait mais il ne voyait vraiment pas comment il réussirait à obtenir cette opportunité. Sans parler du fait que c'était réellement une mission suicide, mais après tout c'était pour cela qu'il était là. Tenter le tout pour le tout.

Attendre sa chance était vain
La tenter ne suffirait jamais
Il fallait la forcer.

- Si je comprends bien, vous voulez que je sois le pion à sacrifier pour votre machination?

C'était osé de demander pareille chose... Il doutait fortement que le médecin le prenne pour plus stupide qu'il ne l'était. En revanche, il avait parfaitement conscience des démons qui le rongeaient de l'intérieur, centimètres par centimètres, avalant chaque parcelle de bonheur restante.
Un fin sourire un brin madré naquit sur ses lèvres.

- Et bien j'accepte, je serai votre homme. Je serai le pinceau qui vous servira à peindre votre toile.

De pourpre,
De carmin,
Et de cramoisi

- Mais n'allez pas croire que mon héroïsme suffira à préserver les âmes innocentes et téméraires.J'attendrai donc patiemment que les dés soient jetés. et je compte sur vous pour me procurer ce qu'il me faut afin d'accomplir ma tâche.
Re: 20h05 - L'heure de la vendetta (terminé)
Jeu 9 Juil - 10:13
Daryl di Castelle
Daryl di Castelle
38
Médecin au coeur tendre
Daryl soupira à l'évocation d'une machination. Il ne pouvait se défendre, bien qu'à regret, d'avoir les deux mains dedans, à en graisser les derniers rouages.

- Voyons baron… je me suis laissé entendre que vous risqueriez de vous sacrifier sans mon aide. Ainsi au moins vous saurez vos actes porteur de plus de sens. Si le tuer vous réjouira, ne pensez-vous pas que ce ne sera que meilleur de le savoir touché bien plus profondément ?

Il sentait une boule dans le fond de sa gorge. Il jouait le même jeu honteux que bien d'autre qu'il méprisait. Tenter ainsi d'éveiller un sadisme chez le jeune baron en lui rappelant – alors même que ça ne devait le quitter – à quel point il avait lui même été lésé jusqu'à son cœur. Serait-il être de ces justes qui jusqu'au bout saurait être vertueux ?
La vertu d'un homme à l’âme vengeresse ? En restait-il seulement qui su subsister au passage des grandes portes du palais ? Daryl en doutait. Il espérait, peut-être, qui n'en reste rien.

- Vous avez su vous préserver des jeux politiques, mais à mettre les pieds ici ce soir je ne peux que m’empêcher de penser que vous vouliez vous y confronter. Il s'est déjà débarrassé de son honneur. Ce n'est pas pour autant que l'opinion publique n'en n'est pas intéressante à influencer. Vous m'y aiderez énormément. Elle est sensible à l'art, votre œuvre l'émerveillera.

Il n'était pas sûr de la métaphore de son invité, mais il la fila sans rechigner.

- Une ''amie'' commune vous offrira la scène. Et de mon coté, bien qu'indirectement, je vous fournirais une arme qui saura, je l’espère, vous satisfaire. (Un instant fila, entre regards entendus et déterminés) A bientôt pour nous prouver votre héroïsme, Jan Hasenclever de Hafdyrr.

Le médecin fit signe à Aristide qui rouvrit la porte, prêt à de nouveau escorter le Baron par des guéridons improbables. Non pas qu'il soit susceptible de se perdre, mais on n'était jamais assez prudent.

Une fois qu'il furent parti il hocha la tête, désolé.
Son héroïsme n’épargnera peut être personne de la suite des évènements mais elle pourrait être bien plus avantageuse qu'il ne semble en penser.

Viser aux jointures,
briser les articulations,
rompre les filins du marionnettiste.

Une scène et l'une des horreurs qu'il ait commis de lui-même sera ramener à la mémoire de tous.
Un acteur, un pion pour capturer une tour.
Ébranler les fondations du pouvoir.
Une foule était rassemblée ce soir et parmi elle des indécis, des influençables, des versatiles ou bien de simple opportuniste. Il fallait leur fournir une raison (supplémentaire) de se détourner du Roi, de s'intéresser de plus prés à l’intérêt publique de poser la couronne sur une autre tête. Si l'une venait à tomber, il fallait que le terrain soit prêt en avance pour facilité la succession.

Une minute passa.
Enfin il se leva de son fauteuil, reprit sa cassette sous son bras et, en trois enjambés, rejoignit la porte.
Re: 20h05 - L'heure de la vendetta (terminé)
Jeu 9 Juil - 19:27
Le Masque
Le Masque
228
Maître des Destins
[h4]Jan Hasenclever[/h4
27 ans, baron en titre.



Jan afficha un sourire poli et froid à la réponse du médecin.
La politique ne l’intéressait pas.
Le bien commun lui était parfaitement égal.
Il n’était pas un héros. Simplement un dommage collatéral.

- Docteur, je veux lui arracher le cœur. Je me moque royalement de l’opinion publique et des considérations du peuple. Tout comme je me moque de ce qu’il adviendra une fois mes paupières closes, puisque je n’ai même pas d’héritier. Alors non, sa mort n’en sera pas meilleure.

Jan n’était pas un mauvais baron, bien au contraire. Il était bon gestionnaire et à l’écoute de ses administrés. Seulement l’échelle supérieure ne l’intéressait pas dans l’état actuel des choses. Si sa femme avait toujours été à ses côtés alors, sans doute, les choses auraient-elles été différentes. Il aurait peut-être rejoint l’échiquier géant quand il préférait pour l’heure faire cavalier seul. Seulement voilà : il n’avait pas d’autres solutions pour parvenir à son but que d’utiliser lui-même les conjurés. Le baron secoua donc la tête d’un air entendu.

- Il s’agit de votre toile. Une toile d’araignée même. Je participe à vos festivités par intérêt purement personnelle et juridique. Et je refuse d’être mêlée à une quelconque vision politique lorsque j’aurais retrouvé les miens. Ce n’est pas un régicide. C’est une exécution.

Les détails logistiques furent entendus, il acquiesça, le regard brulant tandis que ses dents grincèrent sous sa dernière phrase.

Héroïsme, héroïsme, héroïsme…
Il n’était pas un héros de conte pour enfant.
Il était un esprit vengeur.
L’honneur et la beauté du geste ? Non. Il venait obtenir réparation.

La mise au point touchant à sa fin, il se leva, épousseta son costume et se dirigea vers la sortie non sans un ultime rappel.

- Ne l’oubliez pas Docteur di Castelle : je viens tuer Freadis et non Lioffel XX.

Un nom de scène pour un diable.
Une mascarade vivante.
Mais cette fois, il ne vaincrait pas.
Re: 20h05 - L'heure de la vendetta (terminé)
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