Mildhern:

La jeune tanneuse avait perdu de vu Eïdys. Elle avait assisté à la scène de loin, avait été témoin de ce déchaînement sur un pauvre vieil homme. Qu’est ce qui avait pu mettre la guerrière en colère ? Il n’était pas dur de l’imaginer… un écho à sa haine pour les peaux brunes.  Ils avaient passé un long moment à discuter avant qu’elle n’explose réellement. Il avait l’air sympathique mais… il était facile de provoquer une estanaise avec de tel ressentiment.
Celle-ci n’était pas la pire, mais une susceptibilité en valait bien une autre et lorsque l’on l’avait trouvé, elle n’était pas prés de lâcher.

Eïdys était parti, fuyant d’un pas rapide. Et il fallait la retrouver. Le plus tôt possible.

Mildhern n’était même pas sur qu’elle soit toujours dans la salle de bal. Mais, elle scrutait la foule pour un morceau de cuir au milieu des volumineux tissus colorés. « Excusez », « Pardon » ou encore des plus direct « Poussez-vous » parsemait son chemin. Elle était perdue dans une masse étrangère, à en sentir sa gorge se nouer. Les visages moqueurs se tournaient un à un vers elle. Chaque masque cachait une menace. Les valses que l’on dansaient sur la piste, amplifiait les délires paranoïdes de leur monotonie. Elle en avait de nouveau des nausées.

Accompagner une amie en proie à des doutes sur les capacités de son corps, il en allait de soi. Mais s’infliger cette douleur mortifère au passage ? Pourquoi ?

Ses gestes étaient de plus en plus erratique, cherchant pour une bouffée d’air au milieu de l’atmosphérique étouffante. Oui, elle étouffait.

- Demoiselle, vous allez bien ?

Un homme s’était approché d’elle. Une menace sourdait de la masse. Une menace aux effluves âcres, un surplus de parfum. L’étouffement gagnait les narines à présent. Elle lui répondit en rabattant les plis de sa cape sur sa tunique. Elle voulait disparaître, et non qu’on la questionne sur la raison de cette volonté. Puis, elle n'était pas à l'aise avec l'elis. Venant du fin fond des terres de l'est, il n'y avait là rien d'étonnant. Sans Eïdys, elle n'en saurait probablement toujours pas un mot.

- Je… cherche une amie…

Elle ne s’appesantit pas en détail et continua de tracer. Devant la scène il y avait un espace libre. Elle y soufflerait un moment. Mais… une autre surprise l’y l’attendait.
Elle percuta une armure dorée.
L’homme était toujours sur ses talons, étonné par le comportement de la voyageuse et se sentant l’âme d’un chevalier sous son habit d’embourgeoisé.

- Vous allez bien ? Et vous vous ne pouvez pas faire attention ???

Il fustigea la porteuse d’armure d’un regard… peu sûr. Mildhern quant à elle respirait, ne se souciant pas réellement de qui elle pouvait avoir bousculé ni de l'intervention de son "bienfaiteur".

Sereaka:

Sereaka surveille la salle a la recherche d'un potentielle danger qui pourrais inquiéter Beluma, mais pas le moindre assassin en vu, certes Beluma attire beaucoup de regard, principalement masculin (ce qui est compréhensible) et tout le monde a l'air plus ou moins suspect avec leurs masques, mais personne n'a pour l'instant le profil d'un tueur prêt a agir.

Soudain une jeune fille surgit pour... Se cogner sur son armure. Sereaka hausse un sourcil elle n'a même pas vacillé a l'impacte, avoir des appuis solide est la base au combat. Puis un homme arriva derrière la jeune fille, s'acquittant de la santé de la jeune fille (pfff elle la même pas percuté violemment) et reprochant a Sereaka de ne pas faire attention, ce qui énerve la sudiste. Cette dernière jette un regard noir a l'homme qui recule prestement. Sereaka trouve la réaction des gens toujours amusante quand elle leurs jette ce regard. Puis la Vétéran baisse les yeux vers la jeune fille et prend le temps de l'analyser plus en détaille, ses vêtements elle les avais déjà vu... Une Estanaise. La guerrière est surprise mais pas pour longtemps, après tout cela n'a rien d'étonnant de voir des Estanais a la soiré. Elle pensais juste que l'est enverrais une gamine.
Sereaka ouvre la bouche et s'exprime dans un Estanais un peux hésitant.

-Bonsoir jeune fille. Ou allez vous aussi pressé?

Elle espère ne pas trop mélanger les mots. Le sud et l'est ne s'aime pas et l'est a fait des choses atroce (elle voit encore le carnage du clan Tod certaine nuit) mais bon tout les Estanais ne sont pas des monstres.

Mildhern appréciait chaque bouffé qu’elle inspirait depuis qu’elle était sorti de la foule. Son épaule droite la lançait légèrement, comme lorsque l’on rentre dans un meuble après un pas maladroit. Mais elle ne se souvenait pas exactement d’une commode quelconque. Plutôt une bien dorée.

-Bonsoir jeune fille. Ou allez vous aussi pressé?

On lui parlait en estanais ? Avec un fort accent, mais c’était bien ça. Entendre sa langue la détendit. Elle releva la tête pour tomber effectivement sur une suddiste. Toute vêtue de dorure métallique et armée d’yeux perçants. Elle déglutit et fit un pas en arriére pour se retrouver collé à l’homme de tout à l’heure. Il tremblait… peut-être encore plus qu’elle. Ces Lioffelois étaient donc réellement des couards ?

« B’soir M’dame » Son estanais natif, élevée dans la brousse comme elle l’avait été, elle parlait un patois aux sons mal articulés. Elle se frotta la nuque et décida qu’il serait bon de rester en elis. Qu’importe son niveau. Et le froussard pourrait être témoin de ce qu’il dise. Ce pourrait être intéressant. Sa voix était vacillante, encore choquée, mais pas apeurée par la mauvaise rencontre. Ce qui lui fessait peur était ailleurs.

- Je me suis perdue dans la foule. Je cherchais… une personne, et je vous suis rentré dedans. Désolé.

L’information lui avait plus ou moins échappé. Une chose était sûr, elle ne voulait pas que "cette personne qu’elle cherchait" soit trouvé par cette vieille femme à peine épargnée par les rides. Mais surtout au teint brun bien prononcé. Et elle voulait pouvoir se reprendre complètement de sa panique.

En jetant scrutant une énième fois les environs la tanneuse se rendit compte qu’elle était également observée.
Penché par dessus la balustrade de l’étage, un regard sulfureux les fixaient. Guettant pour le moindre faux-pas, la moindre potentiel menace. Elles n’étaient séparées que de quelques degrés qui seraient vite dégringolés si le besoin s’en fessait sentir.

Elle rabattit vivement son regard vers la brune.

- Et je devrais pouvoir la retrouver seule…

Elle continua de reculer vers les jardins, attrapant l’homme par le bras pour l’amener avec elle. Elle rejeta un ou deux regard nerveux vers le haut, tentant d’être discrète mais compte tenu de la situation… toute discrétion était impossible.

Une pensée émergea : C’est la merde.
Ou du moins ça en avait le potentiel.

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Eïdys l'avait retrouvé. Prendre de la hauteur avait été une bonne idée. Elle n'était pas très loin de la rambarde qu'elle avait légèrement abimée, et peut-être aussi du vieux Jil, mais en cet instant ce n'était pas important. Une chienne des sables s’adressait à Mildhern. La guerrière fixait la scène, ignorant tout le reste autour d'elle. Poing serré. Pourquoi tout s'enchainait si vite ? Puisse son amie pouvoir se retirer en toute tranquillité...

Elle chercher quelqu'un. Donc elle était pas seule. Puis elle surpris un regard un peux trop long. Elle suis le regard et tombe... Sur une autre gamine Estanaise. Les Estanais avais envoyer une délégations de gosses ou quoi? Mais cette enfant semblais plus hostile et plus martial que son amie. Une enfant trop jeune pour faire la part des choses, une enfants qui avais était bercer par le son des lames et les râles des morts. Les enfants guerriers était une traditions Estanaise que la Sudiste trouvais particulièrement répugnante, au sud les enfants son un trésor ils symbolise le futur de la tribu et on se doit de les protéger, pas de les envoyer a la mort dans une stupide quette de gloire et d’honneur.
Puis l'Estanaise essaie de se défilé. Sereaka lui répond dans un élis impeccable et sans accent tout en continuant a fixé la petite guerrière avec son regard sévère (elle parle 4 langues, le Sudien, l'Estanais, le Lioffelois et l'Elis ).

[Sereaka] -Passez une bonne soirée.

Soudain Beluma est la, avec le brouhaha ambiant impossible pour la vétéran de l'entendre se déplacé elle qui est pied nue.

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Beluma a aperçu que Sereaka semblais distraite, c'est si rare que la Sudiste c'est approché pour voir... Une Estanaise, elle est plus jeune qu'elle et ne semble pas familière aux arts guerriers. Mais le mal est fait, cette vision réveille en elle une colère sourde. Beluma la contient et garde un air parfaitement calme. Puis elle s'approche de l'Estanaise et lui sourit avant de s'adresser a elle en élis.

[Beluma] -Bonsoir mademoiselle. Beluma Werg enchanté de faire votre connaissance, vous êtes l'ambassadrice de l'est?

Le jeu d'acteur de Beluma est parfaite elle a longuement travailler a masquer ses émotions, surtout face a un ennemi, car montré ses émotions surtout en diplomatie est une faiblesse, un bon négociateur ne doit rien laisser paraître pour balader son interlocuteur. Actuellement Beluma semble sincèrement ravie de rencontré l'Estanaise alors que la présence de cette dernière réveille en elle une profonde colère.

[Beluma] -Vous n'allez pas nous quitter déjà, si? Nous venons juste de faire connaissance.

Et voila l'Estanaise est piéger, si elle s'en va maintenant elle passera pour une malpolie et entachera sa réputation et par se biais celle de son peuple, c'est fou ce que c'est facile d'utiliser les règles Liofféloise pour piéger un interlocuteur, surtout quand ce dernier porte le poids de son peuple.

Milhern se dérobait et n’était pas encore arrêtée. Peut-être que tout allait bien se passer. Chacun de ses gestes provoquait de violente saccade d’un regard à l’étage.

- Oui, bonne soirée à vous.

Un nouveau pas un arrière. Son bras se serrait sur l’infortuné bourgeois. Changé pour l’occasion en défouloir cathartique. Un stresse grandissant lui reprend à la gorge, lorsqu’une seconde sudiste débarque. Sans armure… Mais ça ne voulait pas dire que c’était pour le mieux. Et ses questions étaient problématique. Elle respira autant qu’elle pu et articula :

- C’est que… euh je ne suis pas l’ambassadrice… je l’accompagne… juste.

Un autre pas en arrière. Mais sa tentative d’évitement du conflit semblait à présent stérile... La venue de la nouvelle ennemie avait provoqué l’envolé d’une guerrière, passant de guet à épervier.

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Eïdys s’avança dans l’escalier. La rencontre promise amenait son sang toujours chaud à ébullition. Elle souriait. De ce sourire mauvais que l’on peut avoir lorsque votre cœur augmente sa cadence. Légère euphorie de l’adrénaline.

La silhouette gracile d’un serpent sinuant vers une gorge faible. Une attaque en traître. L’image parlait d’elle même. Mais si les reptiles ont le sang-froid, elle sait que cette vipère ci ne peut que le feindre. Face aux Estanais, chacune de ses paroles a le goût de venin.
Si la sudiste fessait dans le paralytique, l’aigle lui n’avait pas cette subtilité. Tenté vainement de voiler ses émotions ? Aucun intérêt. Mieux fallait les utiliser.

- Ah Belu’ ! C’est un plaisir ! de vous voir ici !!! Si je m’y attendais ! Vous êtes presque, de la famille maintenant !

Fluctuation de voix violente. D’une démonstration à l’étage elle passait à une dans les escaliers. Chaque marche descendu donnait à l’ambiance un peu plus l’aspect d’un orage. Grise tempête de plume.

- Déjà à vouloir égorger une petite de l’Est ??? Je vois que vous choisissez toujours ! vos adversaires avec le même discernement !!! Pourvus qu’ils ne puissent pas vous blesser ! : loin… ou civil !!! Tient j’ai un doute pour le second… Mais cette fois ci ! vous y tendiez !!! Je vous présente Mildhern, une artisane, simple tanneuse !

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La rousse maudit sans un mot l’intervention d’Eïdys. Même si elle était également bienvenue. Elle lâcha l’homme, qui se frotta le bras avant de s’enfoncer dans la foule sans demander son reste, et tenta de contourner les sudistes pour rejoindre son amie.

Donc cette jeune fille n'est pas l’ambassadrice, Beluma s'en doutait un peux, après tout elle ne semble clairement pas avoir les épaules pour porter une telle fonction. Soudain une tornade débarque et il ne faut a la sudiste moins d'une seconde pour reconnaître la nouvelle jeune femme qui vient a la rescousse de son amie. Eïdys. Et cette dernière entame les hostilité directement attirant l'attention d'une partie de la salle. Beluma écoute les paroles de la jeune estanaise, elle a mis de coté toute émotion et est plutot entrain d'analyser chaque phrase de son interlocutrice. Et quand cette dernière a finit de lancer ses accusations a peine dissimulé Beluma enchaîne d'une voix calme en lui servant un beau sourire plein de (fausse) douceur.

-Eïdys! Heureuse de te voir, oui effectivement nous seront bientôt sœur, si tout se passe bien. Tu ne devrais pas être si surprise voyons, je suis l'ambassadrice officiel de mon peuple tu le sais bien non ma petit? "Égorger une petite de l'est"? Loin de moi cette idée voyons, nous ne somme pas des barbares qui tues des enfants au sud, les enfants on même une place privilégier chez nous. Effectivement j'ai toujours était très doué pour choisir mes adversaires et c'est bien pour ça que je suis en vie et que l'est n'a pas réussi a nous envahir. Attaquer des civils? Je n'est pas le souvenir d'une telle manœuvre, mais bon tu parle en connaissance de cause non? Tu a de l'expérience dans ce domaine ma petite Eïdys. 

Puis l'estanaise lui présente la jeune fille.

-Enchanté de vous rencontré Tanneuse Mildhren, je n'est pas eu l'occasion de rencontré d’artisan Estanais depuis fort longtemps.

Eïdys n'est pas une diplomate cela saute aux yeux, elle est bien trop impulsive Beluma a donc une idée.

Dans son état actuel, Eïdys ne portait attention qu’aux menaces. Les sudistes. Le plus gros des mots lui glissa dessus, comme le miel qu’était ce discours. Il ne lui était pas destiner. Tsss, les sonnettes ne sifflaient pas pour elle seule. Beluma s’adressait à plus en feignant de lui répondre ainsi de façon posé. Mais l’assemblée y était dupe.
Le temps que l’aguicheuse termine, la sanguine quittait le dernier degré pour atterrir devant le joyeux groupe, (à distance largement respectable)  Mildhern à ses cotes, lui adressant quantité de reproche sans qu’aucun mot ne sorte. Sa nouvelle place l’obligeait à lever la tête pour regarder la brune dans les yeux.
D’un regard perçant et vigilant.
Son poing se décrispa, son corps se relâcha un peu, elle ne se calma pas pour autant. Elle continua d’invectiver :

- C’était ironique bien sûr !!! J’espérais bien que vos obligations vous poussent jusqu’ici. Mais votre propension a rester planquée me laissais un doute. Eh oui, nous avons tous nos travers… La lâcheté ne fait juste pas parti des notre. Vous l’acceptez, c’est tout à votre honneur !!! Cette histoire de civil me dit bien quelque chose… Je ne sais plus pourquoi je l’évoquais… Peut-être voudriez-vous me rafraîchir la mémoire ? (Elle tenta au mieux de reproduire la fausseté du jeu de son adversaire sur cette question, histoire de lui donner un coté innocent) Enfin c’est le passé !!! La paix nous tend les bras Ma Soeur !!! Vous devez également en être ravie ! Votre fiancé en est impatient en tout cas.

Et la chacal, non contente de se satisfaire de cette pique sur leur passé, remettait même en cause sa légitimité ici ? Après l’avoir rabaissé mainte fois quant à son age ou sa taille ? C’était encore bien trop subtil… Et ce ton, ah ça donnerait presque la nausée. Elle lui répondit factuellement avec cet agacement qu’elle ne pouvait cacher :

- Voyons, Belu, vous connaissez l’état politique de l’Est… Il est plus judicieux de parler des Est. N’accepter qu’un seul ambassadeur reviendrait à ignorer, à dessein, cette pluralité. Je représente le clan de mon mari uniquement le temps que Sig’ n’est pas là. D’autres intérêts ont besoin d’une voix en ces murs. J’étais déjà sur place, alors je suis venu. (le petit point sur sa présence étant éludé elle poursuivit avec un ton complètement dissocié malgré la violence de sa voix.) Je suis sûr que vous aurez le bonheur de retrouver votre tendre plus tard dans la soirée. Vingt ans à lui attendre un bon partie digne d’un chef de clan, et voila qu’une grande.. manitou des déserts viendra le rejoindre. Abandonnant ses tentes de toile pour une de peau… De quoi laisser songeuse.

La fragmentation de l’est, tout comme celle du sud permettait une relative liberté. On ne remet pas en cause l’ensemble d’une construction clanique par un seul. Mais les réputations populaires n’avaient pas cette sagesse là. La guerrière en avait-elle quelque chose à faire ? Non, pas véritablement, c’était trop tard qui plus est.
Eïdys se trouvait extrêmement calme. La preuve : elle n’avait toujours pas insulté l’infâme empoisonneuse. Elle s’en féliciterait presque si elle s’en laissait le temps. Mais l’heure était à l’attention.

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Milhern avait juste fait un signe timide en réponse à Beluma. Elle restait en retrait. La situation lui déplaisait fortement et elle ne comprenait pas tout ce qui se racontait.
Le fait que des regards de plus en plus nombreux se tournaient vers eux ne la m’était pas plus à l’aise. Elle finit par demander à Eïdys de sortir. Elle ne le ferait pas seule et pour l’instant elle était ignorée…

Beluma regarde l'oisillon se débattre, cette gamine est intelligente certes c'est indéniable enfin pour une estanaise, mais elle est bien trop impulsive et guidé par ses sentiments, trop "instable".

-Je ne suis pas une guerrière Eïdys tu doit bien le savoir, pourquoi devrai-je m'exposé alors que cela n'aurais aucun résultat positif? Votre peuple est certes courageux mais envahirais vous des civils se faire tuer? Obligerais tu ton amie Milhern sur le camps de bataille pour qu'elle prouve son "honneur"? Non, ne ce pas? Car ce n'est pas sa place ton amie a un rôle tout autre, tout comme moi mon role est étranger au maniement des armes.

Beluma a un sourire.

-Ho tu a oublier cette histoire de civil? Très bien une partie de votre armée c'est fait avoir par un piège qui leurs a coûté la vie affaiblissant votre force de frappe, un vrais coup de maître de notre part et vous les "honorables" guerrier de l'est avais répliquer... En tuant des enfants, des nourrissons, des vieillards et des civils. C'est sur que cette manœuvre était plaine de gloire et d’honneurs.

Beluma s'adresse plus aux spectateur qu'a Eïdys et elle peut voir avec satisfaction l'air épouvanté de certain invités. Tout fonctionne comme sur des roulette Eïdys est un véritable cadeau du ciel elle lui offre toutes les armes dont elle a besoin.

-Oui je serais enchanté de revoir mon futur époux affin de consolidé la paix que nous avons conclus. Ha oui j'avais oublier a quel point vos clans était disparate, incapable de trouver un sujet commun pour s'entendre sauf quand il s'agit de tuer, avec honneur bien sur, cela va de soit. Mais justement cela soulève un problème dans notre traité de paix. Le clan de Sigfried sera lié au clan Werg et tout nos allié, mais nous n’avons aucune garantie que les autres clans de l'est tienne paroles, ils ont certes juré sur leurs honneurs, mais quand pour ce même honneur ils tues des enfants et des civils désarmé... Je sais pas j'ai peut être peur pour rien mais plus le temps passe plus je me demande a qui cette alliance sera vraiment profitable, d'autant plus que comme tu l'a si bien dit j'y perdrais ma liberté.

Voila avec cette phrase elle montre bien aux nobles alentours qu'elle est ouverte aux négociations pour obtenir une meilleur offre et elle est sur que cela va fonctionner. Les vêtements et les bijoux que porte Beluma ne sont pas juste pour la décorations, non ça aussi c'est une manœuvre politique, montrés ses richesse pour attirer les prétendants et les militaires, car la guerre demande de l'or et la guerre contre Birla dure depuis si longtemps, une alliance plus solide avec le sud pourrais leurs permettre de renflouer les caisses et de renforcer leurs armées, sans parler que cela rend certaine femme jalouse et que ses dernière irons très certainement demander a leurs époux d'avoir des parures identique. Beluma ne croit pas a sa chance cette sale gosse est entrain de l'aider sans le savoir, du coup la colère de la sudiste diminue elle se sent de plus en plus alaise tout avance comme elle le veux et voir mieux même.

Elle soupira devant l’ignorance de la séductrice. Celle-ci s’exposait déjà bien assez… Mais qu’elle laisse la guerre à ceux pour qui elle comptait ! Ou bien elle est à l’arrière, en soutien logistique ou bien sur le front à tuer. Mais pas un mixte foireux des deux. La guerre avait des règles.

- Mildhern ne tue personne. Son honneur se démontre ailleurs que sur le champs de bataille. Les armes sont mérites, mais elles ne sont pas les seules possibilités… Vous ne comprenez même pas ça ?

Question purement rhétorique. L'honneur estanais n'était pas le même que celle du désert. L’instant d’un sourire sur le visage de son vis-à-vis et voila que le sien également se tordait en un rictus malsain, pour mieux cacher les effluves de colère montante. Elle commençait un long discours tout en sobriété... encore.

Elle arrive à raconter cette histoire calmement ?

Eïdys pourrait presque la respecter pour cela. Elle la laissa poursuivre, tentant de réfléchir le plus calmement possible à ce qu’elle pourrait rétorquer. Elle avait espéré au moins un peu d’émotion…
La vipère avait entièrement raison sur l’Est, n’était pas ce qu’il y avait de plus fiable. Le mariage en était donc grandement fragilisé. Puisque si il n’était pas possible de s’assurer des respects des termes, le traité de paix était caduc, en toute logique. Mais… les petits regards de la fielleuse vers la foule ne lui disent rien qui aille. Elle avait l’impression de se la prendre à l’envers et elle n’aimait pas ça. La guerrière était un peu satisfaite, mais extrêmement septique, de tout ce discours.

- L’Est est fidèle à qui le mérite après tout. Il va sans dire que votre ''coup de maître'' n’a pas été de notre goût. Mais comme tout poison, normal qu’il ne soit pas fait pour le palais. (à demi-ton, afin de ne pas être entendu par tous) Belu, tu le racontes si factuellement… Tu en ferais perdre tout le plaisir… c’est là tout ce que ça t’évoque ?  (elle reprend une voix de coffre) D’ailleurs ! Vous me faites penser, j’avais un cadeau pour vous. Pour le mariage. On me l’a retiré à l’entrée, mais je suis sûr que vous l’apprécierez. Je tenterais de le récupérer pour vous le remettre… Nous avons juré pour le bien de la paix de respecter cette alliance - ce présent en est une preuve. Tant que rien ne nous poussera à le compromettre alors tout ira bien. Votre liberté à un coût que nous connaissons. En douteriez-vous ? Lorsque l’Est dit, l’Est fait. Et il fera tout pour arriver à ses fins.

L’Estanaise voyait bien depuis un moment déjà que son adversaire ne l’a considérait pas elle-même en tant que tel. C’était insultant…

- Vous pensez bien que ce n’a pas été de gaîté de cœur… Insinuez-vous qu’il serait mieux de se la fermer lorsqu’on en vient à atteindre les votre ? Qu’il soit arrivé malheur à un de vos villages affectes tout le monde.. Chez vous… comme chez nous – (peut-être pas de la même façon).
Laissez donc la guerre a ceux qui savent ! Vous allez rappeler à ces gens les souffrances de l’épidémie de frigidite en vous gorgeant du succès de vos poisons sans pudeur. Les mêmes armes que ces birlais avec qui ils sont en guerre… "Coup de maître" hein ? Vous vous en vantez ouvertement ! Vous leur demandez d’arrêter leur guerre sur ce même principe ? De ne plus venger leurs braves qui sont tombés malades ?
Je trouve ça bien malheureux, oui ! Peut-être est-ce parce que vous n’avez pas ces problèmes là dans le sud ?

Elle fit une large grimace de dégoût. Communiquer ses émotions de façon plus virulente, en augmenter le potentiel autant qu’on le puisse, chacun ses armes. Certains réagissent, mais elle est bien moins subjuguante que la sudiste et ses breloques dorées.

Beluma écoute la répartie de la jeune fille, la première phrase lui semble déplacé, Eïdys ne fait que répéter ce que la sudiste a dit mais d'une manière différente.


-Hmmm la fidélité de l'est. Déjà que vous n'arrivez pas à faire la paix et être fidèle entre vous. Car comme tu l'a si bien dit il n'y a pas un est. Obtenir la fidélité d'un clan n'engage en rien la paix, vous aimez bien trop la guerre pour cela.


Puis Eïdys lui demande comment elle peut être si détaché quand elle parle du clan Tod. Beluma ne lui répond pas, les sentiments n'ont rien à faire en politique c'est un obstacle qui obstrue la vision des choses, Beluma a appris à faire la part des choses et à réfléchir avant d'agir, foncé dans le tas, surtout contre un estanais est synonyme de défaite.


-Ho je serais heureuse d'avoir ce cadeau, c'est très aimable de ta part ma petite. Je me sens rassuré de savoir que l'est se montre aussi conciliant avec ma personne. Mais bon l'est et la paix... Cela ne dure jamais bien longtemps.


Eïdys lance de nouvelle pique et accusation.


-La perte du clan Tod a était un véritable déchirement et je compatis que perdre les vôtres fut dur. Perdre les siens n'est jamais synonyme de joie, la guerre est cruelle et ne répond a aucune règle. Oui nous avons utilisé du poison et? Nous utilisons le poison depuis des siècles, ceci n'est pas une nouveauté chacun ses méthode non? C'est ma faute si vos guerriers on foncer droit dans le piège? Pas a ce que je sache. Quand a l'épidémie de frigide dont les Lioffelois on était victime, ma fois cela ne les a pas arrêter et ils continue a se battre vaillamment pour venger les leurs. 


Elle regarde les Lioffelois qui les observes.


-Un simple épidémie n'a me semble t'il pas amoindris la motivation et la puissance du grand royaume de Lioffel.


Un murmure appréciateur s’élève de la foule. Facile, on passe la pommade on flatte l'ego et voila la foule est avec vous.


-Mais peut être que la réputation des guerriers de l'est est surfaite et qu'ils sont plus faible qu'on ne le dit? Après tout un peux de poison et ils cris à l'indignation et brandisse la "tricherie et la fourberie" de leurs ennemis pour se justifier. Que je laisse la guerre a ceux qui savent? Mais Eïdys entre toi et moi qui de nous deux a apporter le plus de victoire a son peuple? Nous nous sommes venger pour chaque goutte de sang de nos guerriers et nos civils que vous avez versé, nous nous sommes assurer que vous payer pour vos crimes!


Le ton de Beluma est monté et son regard c'est embrasé. Puis elle soupir et reprend son air agréable.


-Eïdys tu est jeune et inexpérimenté, la guerre ce n'est pas juste agiter sa hache dans tous les sens pour abattre tout ce qui se trouve a sa porté. C'est tellement plus complexe. Se venger est une chose, se venger intelligemment en est une autres. 

Beluma fixe la jeune fille, les argument de cette dernière était bien trouver et Beluma a failli se faire avoir et se laisser emporter, elle avait sous estimé la sauvageonne, mais actuellement le but de Beluma est de conquérir la salle et pour cela elle ne devait pas se comporter en “barbare” si le sud obtient une réputation d’allié puissant les termes de l'alliance Sudo-Lioffeloise pourrait être revue et permettre au sud de meilleur condition et cette fois Lioffel avait intérêt à tenir parole sinon la oui Birla et le sud allait être allié et le poison et le sang va couler.

Tous les clans de l’Est n’aimaient pas la guerre. Le sujet pouvait diviser… parfois au sens propre. Que répondre à ça sinon que la vipère était éclairée sur la question ? Chose qu’Eïdys ne ferait pas. Par contre elle était au moins aussi pressée de lui offrir son cadeau que la brune ne le feingnait d’être de le recevoir.

Elle continua d'écouter. Sporadiquement interrompue par des spasmes nerveux à l’œil gauche.

Et soudain, face à l’implosion contenu de la sudiste, les traits de l’Estanaise se radoucissent d’un sourire satisfait. Presque euphorique. Ça lui fait tellement de bien, qu’une part de la hargne se décharge. Ses épaules se relâchent. Après un soubresaut, son cœur ralentit légèrement ses battements. Au vu de la situation on peut dire qu’elle est détendue. Elle a poussé le serpent à se dresser. L’espace d’un instant. Un instant suffisant. Ses serres ne l’ont qu’effleurer, mais la sensation était bonne. Enivrante. Des choses ne changent pas : sa voix rauque et son ton sec.

- De toi à moi Belu… J’ignorais que j’étais à un quelconque niveau de commandement lors de ces tragiques événements. Je n’ai fais que suivre les ordres (feignit-elle). Par contre je crains que tu ne mélanges un peu tout. Nous n’avons commis cette barbarie qu’après que vous nous y aviez poussés… Vos soldats sont tombés car ils étaient faibles. Les quelques civils que vous avez perdus remontent à après cet usage de poison – et vous ne nous y prendrez plus. Et oui, si il faut le dire : vous n’avez pas payé vos crimes assez chèrement. Vous nous invitez à reprendre la guerre pour prouver notre réputation ? Pour que nous puissions réellement rééquilibrer la balance ? Vous savez bien que vous n’avez qu’à rompre le pacte pour que ce soit chose faite. Vous décidez. Mais il est sûr que ce sera chose faite si ce devait arriver.

Elle mettait simplement au défi Béluma de le faire… mais remarqua en passant que cela puisse être un argument qui peut perturber la stratégie de cette dernière à vouloir s’attirer les bons regards de la foule.

«  Vous nous discréditez pour notre bellissime et à présent pour ce que vous choisissez de lire comme de la lâcheté. Si je comprends bien… Quelques peu instables comme appréciation du peuple de votre promis.
Mais venant de quelqu’un qui reconnaît ne pas voir de règle dans la guerre, pouvons nous nous attendre à grand-chose ?

Si j’en appelais à leurs souvenirs d’épidémie, ce n’était pas pour les confronter à une prétendu faiblesse, que vous êtes seule à évoquer, mais bien pour monter les comportements étrangement similaires de Birla et du Sud. Les lieffelois combattent loyalement au nord, comme nous le faisions au sud. Nous ne parlons pas de manœuvre, de déploiement et de tactique. Mais bien de deux cas de stratégies perfides qui ne respect en rien les Hommes. Faire souffrir hors du champs de bataille… ne pas pouvoir abréger les souffrances d’un ennemie. Ne pas lui accorder cet honneur… Mais j’entends que vous trouviez ce comportement légitime ! Le royaume de Lioffel a la chance d’avoir une montagne qui le sépare de ses ennemis et a su en tirer avantage pour minimiser les risques de futurs contaminations. Vous empoisonnez les eaux… peut-on vous faire confiance ?

Les Estanais guerroient, il est vrai. Ils intimident, il est vrai. Mais s’abaisser à de tels désespoirs ? Je ne vois que des peuples félons qui pourraient ci résoudre. Des traîtres en puissance.
Ne faites jamais confiance à ceux qui coupent les ailes.
Une maxime de mon peuple. Laissez donc chacun décider ce qu’il est mieux dans ses intérêts. Ça évitera une mort lente après un dîner lorsque l'on ne trouvera plus utilité à vos beaux yeux.

Ah, et sachez que je n’utilise pas de hache. A vous de trancher si le reste de votre sentence est vrai. »

Et si elle le sera à l’avenir. L’expérience s’acquière, bousiere odorante, j'ai la vie devant moi.

Eïdys continu de fixer Beluma, jetant des regards vers Sereaka, et quelques autres au alentour. Son objectif est clair. Elle ne compte pas laisser de fennec entrer dans le poulailler. Elle se moque éperdument de s’attirer les faveurs de la foule. Mais laisser son adversaire en profiter en sa présence ? Pas plus que de raison. Pas sans qu’il n’y ai de doute chez ses prochains interlocuteurs. Pour cela elle peut bien utiliser des craintes naturelles et les déformer un peu pour les adapter aux circonstances.
Et ce petit ton colérique qu’elle a sentit franchir les filtres de la perfide. Elle en redemanderait. Un autre genre de soif que l'on ne saurait calmer.

Beluma écoute les paroles de la jeune fille. Cette discussion l'ennuie elle a pas prévue d’écouté les piaillement d'un oisillons pendants toute la soirée elle a d'autres personne a saluer et d'autre discussion a lancer que ce fichu débat stérile ou elles ne font que se renvoyer la pierre en vain.
En plus que d'accusation hypocrite, on cris a la perfidie et au déshonneur quand son ennemis fait un coup bas mais quand c'est soit même qui fait ce coup subitement cela deviens un coup de maître, les Liofelois n'ont surement pas fais mieux que les Birlais mais ça Beluma ne peux pas le dire sans s'attirer les foudres de la salle.

-Donc... en plus d'une enfant les Estanais on envoyer une simple soldat qui suit les ordres comme ambassadrice? Ils n'ont même pas pris la peine d'envoyer un gradé? Je vois...

Que dire de plus appart que c'est prodigieusement insultant au seins de la communauté noble Lioffeloise? 

-Oui nous avons piéger vos hommes en premier c'est vrais, mais dit moi... Entre empoisonner une centaine de soldat aguerri qui son prêt a mourir pour leurs pays et massacrer lâchement des enfants trop jeune pour comprendre ce qui se passe qui a agit le plus lâchement? Car oui peux être que l'utilisation du poison ressemble a la manœuvre Birlaise, mais nous au moins avons eu la décence de ne pas toucher aux civils, par contre l'épidémie de Frigide n'a épargné personne, un peux comme une bande de barbares sans scrupules.

Beluma regarde Eïdys avec un regard paisible en cachant toute animosité.

-Quand a ta proposition... Tuer est donc un jeu pour toi? C'est assez osé de proposer de reprendre les combats alors que nous nous trouvons dans un pays qui souffre des sévisse de la guerres et que nombreux sont ceux a avoir perdu des proches. Surtout que tu n'est qu'un simple soldat non? Que penserais tes supérieurs qui se sont acharné a trouver un compromis affin d'instauré la paix si par tes actions irréfléchie tu venais a la briser? Je te conseille d'y réfléchir quand nous nous reparlerons. Cette discussion est stérile et sans réelle importance. J'ai des personne plus civilisé et importante a rencontré. Je te souhaite une bonne soiré Eïdys.

Puis elle ponctue sa phrase par le salut des guerrier Estanais.

-Que tes ennemis trembles sur ta route Eïdys.

Une manière de se moquer d'elle. Puis Beluma se détourne et se fait aussitôt accaparé par quelque noble qui commence a lui poser des questions sur ses bijoux, sur comment ils se remette de la guerre et autres questions qui s'emmêlent. Beluma leurs souris et leurs réponds. La "discussion" avec Eïdys aura au moins donner l'occasion aux Lioffelois de l'aborder.

La chaleur, qui s’était retirée un temps au profit d’une ivresse désensibilisante, revient avec force au long du discours de l’impertinente fennec.
Eïdys le subit… dans ce qui pourrait être une patience mise à rude épreuve. Elle allait répliquer lorsque… lorsque l’empoisonneuse commença à partir. Son sang estanais ne fit qu’un tour, mais quel tour. De la tête au pied sans repasser par le cœur. Injection brutale d’adrénaline.
Mais… ce qui voulait dire qu’à tourner le dos ainsi… Elle lui laissait le mot de la fin ? Un dernier coup plus cinglant que tout autre pour laisser une audience groggy autour d’elle ?

Elle se fend d’un rire gras, guttural, plus par nervosité que par euphorie, avant de commencer sans pouvoir se contenir plus longtemps.

- Une soldate ? Mais comment vous y allez ! Il n’y a simplement pas la même hiérarchie au sein de l’armée estanaise. Et, si je ne suis cheffe d’aucune escouade, vous pensez bien que d’autres qualités me valent ma présence ici ! Ce malgré toute la jeunesse ou l'inexpérience que vous puissiez me reprocher. Si n’était acceptable que les plus méritant des militaires vous seriez rester dans votre niche…

Elle se racla la gorge, ça restait à la limite du subtile, mais elle venait bel et bien de l’insulter publiquement. Mais après l’affront d’avoir tourné le dos à un adversaire… Eïdys n’y tenait plus.

« Vous avez empoissonné uniquement des guerriers (elle se tord d’une grimace douloureuse), cette fois, mais c’est presque une chance. Les camps regorgent d’activité de logistique et de maintenance fourni par des aides, qui si vous suiviez les codes, seraient en cas de défaite épargnés. Éviter le champs de bataille par quelque moyen que ce soit induit plus ou moins directement des pertes civils. Puisse pareil drame ne jamais advenir de nouveau. Quel qu’en soit le pays instigateur.
La guerre n’est pas une tuerie, ni un jeu. C’est un métier que nombreux sont les lieffelois à exercer ! Encore à dénigrer je vois, vous aimez ça… Je vous rappelais juste que vous êtes la seule de nous deux à pouvoir relancer la guerre entre nos peuples, Belu ! Et ce même par des actions plus… réfléchis. (elle jette un regard évocateur à l’assemblée) Et puisque vous avez décidé qu’était là la fin de cette dispute, je pars à mon tour ! A plus tard très cher sœur ! »

Elle conclut en estanais par la phrase de réponse au salut.

- Aucun ne tremblera plus après mon essor !

Elle se détourna de la nomade des sables et lança, presque négligemment, sans y avoir réellement d’intérêt :

- Si ces breloques ne vous intéressent pas, le savoir-faire estanais pourrait répondre à vos besoins.

Elle prit Mildhern par le bras et partit. Sur la route, elle est interrompue par l’annonce des audiences au Roi. Après la courte introspection que son état lui permettait, elle décida d’attendre un peu avant de procéder, histoire de ne pas aboyer sur celui qui tient le registre.