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19H05 - Du blanc dans le verre, pas de blanc dans la verve (terminé)
Sam 9 Mai - 23:08
Gervais Hernillon
Gervais Hernillon
33
Musicien à la fine oreille
Une heure… une heure entière passée sur scène à gratter en boucle les mêmes cordes, pinçant plus ou moins les mêmes accords.

Le petit moment où un ténébreux avec un demi-masque lui avait permis de jouer réellement avait été une bénédiction. Bien sur qu’il ne pouvait pas avoir été envoyé ici pour ne jouer que des valses. Un flammandequo Monosianais. Ah, ça avait tout de suite mis plus d’ambiance ! Bien plus proche des musiques de fêtes de village dont il avait l’habitude. Pourquoi les nobles appelaient ce vulgaire trois temps une danse ?
Grande question que voilà.

Gervais – ou Tancréde comme il se faisait toujours appeler – traversa la salle. La moitié des musiciens étaient relaxés pour la prochaine heure. Il aviserait après ce qu’il devait faire…

Mais Grande Dame, plus de valse, s’il vous plaît.

Une heure passée pendant laquelle les convives avaient mangé et bu. Une heure passée à les observer. Une heure passée à se demander pourquoi les crevettes et les olives avaient fait tant parler d’elles.
Il allait enfin pouvoir avoir des réponses. Peut-être…

Le luthiste arriva au banquet, son luth sur le dos, un verre à la main. Pratique ces gens qui déambulaient sans autre but que d’être allégé de leur fardeau. Personne ne les regardait réellement, ils étaient de véritable fantômes slalomant entre le faste et le mauvais goût. Une observation des plus intéressante, n’est ce pas ?

Il porta le champagne à ses lèvres et en vida la moitié. Piqua deux ou trois crevettes. « Saviez-vous que la jeune fille qui avait dansé avec le Prince serait... » Les gens qui finissaient leur phrase en messe basse étaient amusant… comme si il n’était pas possible de deviner ce qui suivait. La danse avait eu lieu il y à plus d’une demi heure et on en parlait encore ? C’était une grivoiserie, que cette anecdote. Et même si ce n’était pas vrai, c’était ce qui ferrait le plus de pourboire en fin de chanson.

Mais pas de scandale plus juteux à me mettre sous la dent ? Ah, déception…

Il passa aux olives. Juste à coté desquels un petit cimetière de verre commençait à prendre forme. Combien y en avait-il ? Quatre, non cinq. Pour une heure. C’était déjà bien. La majorité des verres retournaient sur les plateaux. Qui donc pouvait semer ses verres ainsi. Enfin, pas dit qu’ils viennent tous de la même personne. Mais qui pourrait le faire ? Une veuve éplorée en mal d’amour ? Un noble fauché se consolant au fond des verres ? C’est en parcourant la foule des yeux que Gervais tomba sur une belle cape blanche dont la coupe lui rappela immédiatement son entrée au palais.
Mais... la carrure n’était pas celui de la Dame Commandante. Non, non, il avait là un jeune militaire. Qui festoyait ? Verre dans une main, piochant dans le banquet de l’autre. Une attitude moins convenable que la Varda, mais bien plus engageante.

Un petit pas chassé et il était désormais assez proche de lui pour entendre des bribes de discussions décomplexés.

Ma foi, à l’oreille ça tinte comme l’or cette parole là.

Passant devant lui, se tenant aux cotés de la jeune femme avec qui l'homme semblait discuter, il les apostropha sans préavis aucun.

- Bonjour Monsieur, bonjour Madame. La musique vous a plu ?

Il bu la fin de son verre. Puis lançant un regard, dans lequel on pouvait lire le plus grand des étonnements, vers le dépôt de cadavre précédemment repéré :

- Eh bien Monsieur, tous ces verres là sont à vous ? Quelle descente si c’est le cas !


Sourire au rendez-vous, regard pétillant et se voulant des plus sincères, le comédien se demandais comment il allait être reçu… vu la chance qu’il avait eu en ce début de soirée,  il allait peut-être tomber sur un ivrogne à l’alcool mauvais qui l’étalerait d'une droite pour le dérangement.

Ah assez, puisse enfin un peu Dame Fortune me sourire que diable.
Re: 19H05 - Du blanc dans le verre, pas de blanc dans la verve (terminé)
Dim 10 Mai - 16:34
Thony Lafnan
Thony Lafnan
65
Manteau Blanc tête-brûlée
Cinq minutes. Cela faisait seulement cinq minutes qu'il était en pleine conversation avec cette jeune femme brune, enfin...il était plus un spectateur de son monologue interminable en n'arrêtait pas louer le prince par tous les mots. Tadriel était sûrement loin d'aimer ce genre de femmes prêtes à se jeter à ses pieds pour gagner le moindre regard de sa part.
Pour supporter son "discours" aussi intéressant que les réunions de Varda (ce qui veut dire pas du tout), il buvait encore les coupes de champagne. En enchaînant les verres, les effets de l'alcool débutèrent. Sa vue commençait à devenir brumeuse, il devrait stopper de boire sinon à force il ne pourrait voir la dangereuse arrivée de la Dragonne qui pouvait surgir à tout moment. Et puis un homme complètement "bourré" faisant partie des Manteaux Blancs ne passait pas inaperçu dans une salle de bal même immerger par la foule d'invités.
Puis le sortant de ses pensées, son interlocutrice lui demanda :

- Vu que vous arrivez à côtoyer le prince, pourrez-vous lui dire tous ce que je vous ai cité à son égard ?


Thony leva son regard vers elle, toujours accompagné de son air neutre et lui répondit comme à chaque fois qu'elle lui posait une question :

- Oui

Heureuse de l'affirmation de l'homme, elle continua dans son euphorie :

- Vous en avez de la chance...


Croiser tous les jours un hypocondriaque...

Quelle chance !

Sans prévenir une autre personne s'invita dans leur discussion. L'homme les salua, puis leur demanda leur avis sur la musique offerte par l'orchestre. Thony qui n'avait à peine suivi la mélodie joués pour les danseurs, répondit simplement :

- Bonsoir. Je l'ai apprécier.

Ensuite, pris d'un certain "culot" le musicien lui ajouta :

- Eh bien Monsieur, tous ces verres là sont à vous ? Quelle descente si c’est le cas !


C'était une des choses que détestait Thony : qu'on le traître d'ivrogne. Et surtout la façon dont cette remarque a été prononcé. Pourtant au lieu, de jeter un regard des plus noir à "l'impertinent", il sortit un charmant sourire.

Si il voulait jouer alors ils allaient jouer.

Il lui dit  toujours aussi souriant :

- Je ne sais pas vraiment si je dois le prendre comme un compliment. Ce sont souvent les personnes fragiles à l'alcool qui me le font remarquer, mais vous devez être sûrement une exception.

Il continua en désignant son luth derrière le dos de son interlocuteur :

- J'imagine que vous êtes musicien. Alors pourriez-vous prévenir l'orchestre que j'ai entendu quelques petites fausses notes ? Enfin, ce ne doit pas être très important pour un professionnel comme vous.

Il finit par rajouter :

- En faite, je me nomme Thony Lafnan.

C'était de quoi le remette dans le droit chemin.
Re: 19H05 - Du blanc dans le verre, pas de blanc dans la verve (terminé)
Dim 10 Mai - 18:38
Gervais Hernillon
Gervais Hernillon
33
Musicien à la fine oreille
Ah… Ce monsieur n’était pas un grand amateur de musique. Et il semblait, en effet, passablement alcoolisé. Malgré la quantité qu’il avait apparemment bu. Cependant, il n’avait ni une tête de veuf ni de noble en déperdition.
Spéculations loupées.
Un soldat porté sur la bouteille ? C’était bien mieux. Par contre il avait espéré une petite pièce pour la prestation… il devrait faire une croix dessus.

- Ohoh, à défaut d’avoir la musique au cœur, Monsieur Thony à l’oreille musicale ? On peut tous faire de petites erreurs, non ?… Certains esprits ont été perturbés avant le concert pour tout vous dire. Se penchant à son oreille, qu’il avait apparemment sensible, il lui souffla, des menaces de morts ne laissent pas tout le monde de marbre vous savez. Il revient en place. Nous prendrons grand soin de ne pas vous froisser par la suite, soyez en assuré ! Et moi qui me faisait une joie de trouver si vite, après tout ce temps à gratter là bas pour le plaisir de ces gens, un compagnon de boisson. Vos paroles me blesse.

Il continuait de sourire, démontrant que ce n’était pas du tout le cas. La Dame était resté un moment silencieuse, semblant tenter de se rappeler si elle avait effectivement entendu ou non de telles fausses notes. Elle avait bien plus regardé les danses qu’écouter la musique. Mais comme il fallait bien préserver les apparences, elle arbora la mine des hypocrites

- Vous avez joué merveilleusement bien malgré ces égarements. Pas une seule seconde les pas ne vous ont faits de l’ombre.

Mais ne sachant plus trop quoi dire d’autre et ayant écoulé tout le lot de louange qu’elle voulait faire passer, elle se tourna vers Thony.

- Monsieur Lafnan, ce fut un plaisir, je compte sur vous pour faire passer les mots de Sophie-Anne La Pique au Prince. Et encore quelle chance vous avez de pouvoir le côtoyer tout les jours, je n’en reviens pas ! Je dois y aller, un cavalier m’attend bien quelque part.

Elle fit une révérence et prit congé. Mais où allait-elle bien pouvoir trouver le Prince ? Ou à défaut un duc ou un marquis…

Gervais en profita pour reprendre.

- Vous voici libéré de cette présence qui semblait vous peser. Cette charmante Demoiselle n’a pas su vous divertit ? Pourtant son discours avait l'air sii intéressant.

Il fit une pause en cherchant un serveur des yeux, lui fit signe et prit deux nouveaux verres.

- Bien, peut-être qu’à présent vous voudrez bien me permettre de vous contredire ? J’ai un bon foie, et peut vous le prouver ! On me dit souvent d’exception, mais rarement comme vous venez de le faire. Si j’ai pu blesser votre honneur, je m’en excuse. Vous avez également froissé le mien. Nous sommes quitte !

Il lui tendit un des verres, s’inclinant légèrement comme si il le servait.
Re: 19H05 - Du blanc dans le verre, pas de blanc dans la verve (terminé)
Lun 11 Mai - 19:04
Thony Lafnan
Thony Lafnan
65
Manteau Blanc tête-brûlée
"L'impertinent" ne perdit pas de temps à répondre au ton défensif de Thony. Il s'y attendait, leur conversation était devenue une question de fierté et il n'allait nullement s'avouer vaincu un petit musicien de pacotilles ! Pourtant, son interlocuteur lui expliqua la source de ces "fausses notes" en lui chuchotant à l'oreille :

- Des menaces de morts ne laissent pas tout le monde de marbre vous savez.

Il ne prit peu de temps à savoir quelle genre de personne avait bien pu les intimidés. Il n'en existait bien une qui était assez Folle pour semer la zizanie.

Liannelle

Sa folie l'effrayait, mais l'impressionnait également, lorsqu'il la croisait du regard il se questionnait toujours sur la raison qui avait donné naissance à celle-ci.

Ensuite, l'homme expliqua à quel point les propos du Manteau Blanc l'avait blessé en souriant. Thony comprit son sourire qui voulait révéler un second degré. Cet homme n'était pas si désagréable après réflexions. Il ne sentait plus alors le besoin de l'enfoncer encore plus avec des critiques.
Un silence se passa, et la jeune femme enrichit en complimentant la musique et avant de partir à la recherche, elle lui demanda de parler de sa personne au prince encore une fois, avec espoir de faire sa rencontre. il lui sourit :

- Je ferais de mon mieux, Mademoiselle. Passez une bonne soirée.


Lorsqu'elle partit enfin, Thony poussa un soupir libérateur. Il ne comprendra donc jamais les femmes prêtes à aimer de tout leur coeur un homme sans même avoir fait sa connaissance. Mais certains définissaient cela "le coup de foudre", une attraction à la personne au premier regard. Lui voyait plus une attraction à la richesse et la gloire qu'à la personne en elle-même.

Le musicien ayant sûrement remarqué son soulagement, il lui ajouta :

- Vous voici libéré de cette présence qui semblait vous peser. Cette charmante Demoiselle n’a pas su vous divertit ? Pourtant son discours avait l'air sii intéressant.

Il ricana légèrement à cause du ton bien ironique et surtout aux effets de l'alcool. Un sourire au coin de la lèvre, il répondit :

- Me répéter dix milles fois les même compliments dédiés au prince. En effet, siii intéressant.

L'homme reprit en ayant récupéré deux autres verres :

- Bien, peut-être qu’à présent vous voudrez bien me permettre de vous contredire ? J’ai un bon foie, et peut vous le prouver ! On me dit souvent d’exception, mais rarement comme vous venez de le faire. Si j’ai pu blesser votre honneur, je m’en excuse. Vous avez également froissé le mien. Nous sommes quitte !

Il répondit instinctivement :

- Je vous prie de m'excuser pour ma réaction assez directe.

Il profita du moment pour lui demander :

- Excuse-moi, mais à qui ai-je l'honneur ?

Il lui tendit une des coupes, il accepta (il ne pouvait refuser une tel proposition !) et le remercia. Mais pendant ce temps sa vu ne s'arrangea point, il voyait toujours cette brume et prit donc assez difficilement le verre qui lui était donné.  
Ce musicien "de pacotilles" avait l'air d'avoir un bon fond, même si son entrée n'était pas vraiment bien maîtrisé. C'était seulement son côté moqueur, Thony l'avait également et Euphrate et Varda le détestait d'ailleurs.
En pensant à Varda, il se rendit compte qu'il ne pourrait bien voir sa chevelure blanche dans la foule arrivant dangereusement. Il regrettait de ne pas pouvoir profiter du bal à sa guise, l'alcool allait encore le mener vers le chemin final de la correction fétiche de la Dragonne qui se nommait "Lave la commanderie sinon je te crame la gueule". Il n'avait plus qu'à prier...

Puis les paroles du musicien sur des menaces de mort, lui revint en tête. Liannelle n'était peut-être pas saine d'esprit, mais elle très loin d'être bête. Cela l'intriguait, il ajouta :

- Je vous avoue que je serais curieux d'en apprendre plus sur "ces petites interruptions" qui ont influencé sur la qualité de la musique.
Re: 19H05 - Du blanc dans le verre, pas de blanc dans la verve (terminé)
Mar 12 Mai - 1:05
Gervais Hernillon
Gervais Hernillon
33
Musicien à la fine oreille
Lorsqu’il senti le verre quitter sa main, il fit passer celle-ci sur son cœur, la second main dans le dos. Pour l’équilibre d’un salut présentable.

- Mais oui, tellement agacé que je l’étais, j’en ai oublié de me présenter. Honte à moi… Tancréde Liess, Monsieur Thony allons donc oublier ses mauvaises manières avec lesquelles je viens de vous aborder !

Il se redressa, porta la coupe à ses lèvres et laissa le liquide pétillant le traverser. En voila du jus de flûte, grande qualité... Mais… pour les gens qui avaient l’habitude de picter, c’était bien fade. Comment ces gens-ci pouvait s’amuser en buvant de ça ? Il faudrait au moins trois bouteilles pour qu’un habitant moyen des basses-villes s’y perde. Il redressa son verre, déjà à moitié vidé. Le soldat avait de l’avance et si il voulait pouvoir feindre l’ivresse à un moment, mieux valait que ce soit crédible. Il le trouvait déjà plus sympathique, riant avec lui de mauvais blague et maladresse.

La chuchoterie suffit pour toucher la curiosité de cet homme. Le musicien su qu’au-delà de profiter des plaisirs de la table il y avait du professionnalisme flottant en lui. Et si il le questionnait autant en profiter !

- Et bien il n’y a eu qu’une seule et unique interruption. Mais quelle interruption !

À sa mémoire son incroyable prestation restait la plus vive, mais son corps, lui, se souvenait de quelques sueurs froides. Il grimaça puis inspira.

« Une peinture bien colorée était venue s’éclater sus un piano.
Laissant victime d'un bleu sur une blanche devenir verte.
Haut en couleur n’est-ce pas ?
Mais l’une d’elle se détacha rapidement : le rouge.
Comme un mauvais présage pour nos bons doigts tous endoloris d’une longue soirée.
Mais si cette douleur de jouer pouvait être la seule, la toile nous fit penser que ce serait bien une chance. Qu’au milieu des dorures du cadre, pourrait couler une rivière pourpre, et que la musique ne saurait guère y être bien apprécié.
Les flots ardents n’ont besoin de berceuse que pour garder les esprits au froid.
Quand danse et rosé auront su les échauffés ?
Aaah qui sait ce qui pourrait se passer ?
Mais, à mes oreilles, cette ébauche de la folie a soufflé quelques possibles futurs pour nous autres, faiseurs d’ambiance. Et rien de bien réjouissant, voyez-vous ? »


L’artiste sourit largement, observant son vis-à-vis et retournant à de son verre. Et conclut :

- De fait une interruption qui n’amenait rien de moins que la prédiction d’un changement de teinte. Et celle des notes en est ressortie ternie ! Mais si ce rouge terni, alors que pourrait donc faire le blanc ?

Il mit son verre devant lui à hauteur de ses yeux. Vide.
Re: 19H05 - Du blanc dans le verre, pas de blanc dans la verve (terminé)
Mer 13 Mai - 21:46
Thony Lafnan
Thony Lafnan
65
Manteau Blanc tête-brûlée
Le musicien s'excusa de son oublie, il ne dit pourtant toujours pas son nom mais par contre pensa bien à l'exagérée. Il ne vit aucun inconvénient à cela, même si il se demandait la raison de cette volonté de garder l'anonymat.

Quand il lui demanda d'en apprendre un peu plus sur la source de ces "fausses notes", il ressentit au début une certaine angoisse chez son interlocuteur avant de lui sortir une tirade qui se vouait aux yeux de Thony interminable. Un vide s'installa dans ses pensées et ce n'était pas l'alcool qui allait arranger sa compréhension.
Mais il fallait vraiment être idiot pour ne pas deviner que le rouge évoqué était une image voulant représenter le sang. Malgré qu'il ne comprit généralement rien de sa tirade, il déduisit que celle-ci ne se vouait à rien de bon.

Le luthiste conclua son monologue :

- De fait une interruption qui n’amenait rien de moins que la prédiction d’un changement de teinte. Et celle des notes en est ressortie ternie ! Mais si ce rouge terni, alors que pourrait donc faire le blanc ?


Le manteau blanc ne sut malheureusement répondre à sa question.

Thony pendant ce temps, il avait réussit à reprendre une autre coupe passant par là, celui-ci fixa le verre :

Etait-ce vraiment raisonnable ?

Bien sûr que non. Il était déjà à moitié ivre, et il l'était interdit de boire la moindre goutte d'alcool. Si il continuait, il allait vraiment se retrouvez dire des "conneries" et ne plus pouvoir tenir sur ses deux jambes. Un manteau blanc entièrement soul ne passait pas du tout inaperçu ! Pour son image, il s'en foutait complètement mais pour celles de ces collègues, c'était le contraire.

.......

Oh et puis merde !

Il but, comme à son habitude, d'un trait le contenue de la coupe. C'était littéralement le verre de trop. Ce verre qui réussissait à faire passer son buveur d'un état correct à un réel état d'ivresse. Il se rendit compte et ricana tout seul à cette idée.
Il ne fallait plus qu'attendre la magnifique entrée de Varda et cela sera le summum ! Les savons, il y été habitué.

En jetant un furtif coup d'oeil derrière le visage du poète, il crut apercevoir une chevelure blanche ainsi qu'une même tenue que la sienne.

Quand on parlait du loup, on y voit la queue !

Il ne put malheureusement fuir et dût plutôt s'appuyer sur la table du buffet afin de pouvoir s'assurer une bonne position et surtout pour s'assurer de ne pas pouvoir se casser la gueule.
Enfin arrivée devant les deux hommes, Thony la salua le premier, souriant  :

- bOnsOir VaDa. belLe SoIrée n'Est ce pAs ?
Re: 19H05 - Du blanc dans le verre, pas de blanc dans la verve (terminé)
Mer 13 Mai - 22:38
Varda de Mormegil
Varda de Mormegil
78
Dragon Blanc
La Commandante venait d'être prévenue: on avait trouvé une arme sur la personne de Clémence Derffel. Ce seul patronyme suffisait à faire bondir sa méfiance d'un double cran au dessus de la moyenne. Inutile de préciser qu'elle avait indiqué se charger personnellement de l'interrogatoire...
Elle traversait la salle, scrutant son environnement par habitude lorsqu'un détail la frappa de plein fouet: un uniforme blanc. Un uniforme blanc appuyé contre le buffet.

Son sang ne fit qu'un tour face à la tenue indigne du Manteau Blanc, elle fendit la foule pour s'en rapprocher. Elle avait déjà sa petite idée sur l'identité de cette personne.

Comme s'il n'y avait pas assez des Derffel pour semer la zizanie, il faut en plus surveiller les cancres! Et Daryl qui me demande de déléguer! Etre entourée de pareil bras-cassés!

Ses yeux dorées avait pris la teinte des flammes de la colère, celle-là même qu'il valait mieux fuir toutes jambes avant de finir réduit à l'état de cendre. Il devait d'ailleurs émaner d'elle une telle rage qu'une distance de sécurité autour d'elle semblait s'être mise en place naturellement.

Thony... Evidemment. Il n'y a que ce gourdiflot pour se rendre ivre alors que tout le palais est en état d'alerte!


- bOnsOir VaDa. belLe SoIrée n'Est ce pAs ?

Elle fulminait littéralement, seul salut pour l'homme d'armes: la présence d'un public qui l'empêcha de laisser libre-court à son courroux. Elle attrapa violemment Thony par le bras qui en perdit l'équilibre momentanément.

- Un peu de tenue!

Elle n'avait pas remarqué la présence du musicien tant sa colère obscurcissait son champ de vision. Elle entraina Thony quelques mètres plus loin.

- Comment se fait-il que je vous retrouve plus imbibé qu'une éponge de mer! N'ai-je pas été assez clair à ce sujet!

Ses paroles sifflaient entre ses lèvres. Elle n'éleva pas la voix plus que nécessaire pour se faire entendre. Ses prunelles embrasées et son ton aussi glacial que tranchant suffisait à appuyer ses propos.

- Vous êtes une honte! Comment comptez-vous protéger son Altesse alors que.. elle agita furieusement les mainsVous tenez à peine de bout et que vous n'articulez pas deux syllabes sans erreur!

On aurait juré l'entendre grogner en même temps qu'elle parlait.
- Savez-vous combien il y a de verres ce soir Thony? Très précisément 11 358. J'espère que vous les appréciez suffisamment pour les laver un par un. Il va sans dire que pour chaque casse vous irez m'astiquer les escaliers de la Commanderie

Elle le relâcha, le fusillant un peu plus du regard.
- Vous avez intérêt à avoir dessaoulé d'ici 20h30 ou vous êtes suspendu!

Sans plus de cérémonie, elle le quitta. Son sang battait toujours dans ses tempes et des fourmillements se faisaient ressentir dans le bout de ses doigts. Elle allait pourtant devoir se calmer rapidement. Ce qui suivait nécessitait en effet sa pleine et entière concentration.
Re: 19H05 - Du blanc dans le verre, pas de blanc dans la verve (terminé)
Jeu 14 Mai - 17:38
Gervais Hernillon
Gervais Hernillon
33
Musicien à la fine oreille
Gervais avait vu le soldat pour le moins circonspect face à son talent. Et bien qu’il avait constamment louché sur un serveur pour finir par lui soutirer un verre (dans un grand geste malhabile), le soiffard était resté coi. N’était-ce pas preuve d’à quel point il avait pu l’émouvoir ? Sinon l’autre était imperméable à ses mots. A défaut de l’être à l’alcool.

Alors le comédien tentait de s'en convaincre… Mais c’était plutôt compliqué…
Surtout lorsque…

- bOnsOir VaDa. belLe SoIrée n'Est ce pAs ?

Ni une ni deux, a peine avait-il vu l’ombre de la commandante, Gervais s’était lancé sur le buffet. Et les avait suivit en restant caché derrière Thony. Il avait écouté toute la scène en grignotant de ce mais soufflé qui portait l’étiquette : "Pour les spectacles". Varda s'en était reparti aussi rapidement qu'elle était arrivé. Si ce n'est d'un pas encore plus agacé.

Il était donc tombé sur le canard boiteux de la troupe de la guindée. Elle le menaçait en effet de punissions pénible mais nullement aussi douloureuse qu’il avait pu se l’imaginer d’un ordre militaire. L’artiste ne comptait pas laisser tomber une si belle opportunité. Aider un ami bien placé à garder son poste. Oh oui, un ami était une personne qui vous était redevable. Et il fallait sécher cet ami là. Et en un peu plus d’une heure.

Il était revenu prés de lui. Comme si il ne l’avait jamais quitté.

- Aller, Monsieur Thony, on va sortir un peu vous voulez bien ? Les jardins vous ferons du bien.

Il souriait bienveillamment. Tooootalement innocemment.
D’une main il prit un plateau du buffet. De belles tartelettes à la framboises. Son autre bras passa sous la veste du militaire pour le soutenir d’une façon à peu prés discrète.
Et, accolé, se mit en marche, le traînant plus ou moins. Mais ceci avec le plus de contenance possible.

- Alala, vous connaissez bien cette Dame Commandante alors Monsieur ? Comment peut-elle ainsi vous humilier ? Vous le fleuron de l’élite de notre pays !!

Il lui parlait sur le chemin, même si il n’était pas bien sûr de pouvoir en tirer quoi que ce soit dans cet état là. Et plus de long discours pour le moment... Ils ne tomberaient pas loin de l’oreille d'un sourd.

Il n’était pas huit heure et il s’occupait d’un ivrogne. La belle soirée continuait.
Re: 19H05 - Du blanc dans le verre, pas de blanc dans la verve (terminé)
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